Archive pour le 7 décembre, 2013

La Connaissance de l’avenir – est-ce possible.

 

images (2) L’avenir peut-il être révélé à l’homme ?
 » En principe l’avenir lui est caché, et ce n’est que dans des cas rares et exceptionnels que Dieu en permet la révélation. « 

Dans quel but l’avenir est-il caché à l’homme ?
 » Si l’homme connaissait l’avenir, il négligerait le présent et n’agirait pas avec la même liberté, parce qu’il serait dominé par la pensée que, si une chose doit arriver, il n’a pas à s’en occuper, ou bien il chercherait à l’entraver. Dieu n’a pas voulu qu’il en fût ainsi, afin que chacun concourût à l’accomplissement des choses, même de celles auxquelles il voudrait s’opposer ; ainsi toi-même, tu prépares souvent, sans t’en douter, les événements qui surviendront dans le cours de ta vie. « 

Puisqu’il est utile que l’avenir soit caché, pourquoi Dieu en permet-il quelquefois la révélation ?
 » C’est lorsque cette connaissance préalable doit faciliter l’accomplissement de la chose au lieu de l’entraver, en engageant à agir autrement qu’on n’eût fait sans cela. Et puis, souvent c’est une épreuve. La perspective d’un événement peut éveiller des pensées plus ou moins bonnes ; si un homme doit savoir, par exemple, qu’il fera un héritage sur lequel il ne compte pas, il pourra être sollicité par le sentiment de la cupidité, par la joie d’augmenter ses jouissances terrestres, par le désir de posséder plus tôt en souhaitant peut-être la mort de celui qui doit lui laisser sa fortune ; ou bien cette perspective éveillera en lui de bons sentiments et des pensées généreuses. Si la prédiction ne s’accomplit pas, c’est une autre épreuve : celle de la manière dont il supportera la déception ; mais il n’en aura pas moins le mérite ou le tort des pensées bonnes ou mauvaises que la croyance à l’événement a fait naître en lui. « 

Puisque Dieu sait tout, il sait également si un homme doit succomber ou non dans une épreuve ; dès lors, quelle est la nécessité de cette épreuve, puisqu’elle ne peut rien apprendre à Dieu qu’il ne sache déjà sur le compte de cet homme ?

 » Autant vaudrait demander pourquoi Dieu n’a pas créé l’homme parfait et accompli ; pourquoi l’homme passe par l’enfance avant d’arriver à l’état d’adulte. L’épreuve n’a pas pour but d’éclairer Dieu sur le mérite de cet homme, car Dieu sait parfaitement ce qu’il vaut, mais de laisser à cet homme toute la responsabilité de son action, puisqu’il est libre de la faire ou de ne pas la faire. L’homme ayant le choix entre le bien et le mal, l’épreuve a pour effet de le mettre aux prises avec la tentation du mal et de lui laisser tout le mérite de la résistance ; or, quoique Dieu sache très bien d’avance s’il réussira ou non, il ne peut, dans sa justice, ni le punir ni le récompenser pour un acte qui n’a pas été accompli. « .

Il en est ainsi parmi les hommes. Quelque capable que soit un aspirant, quelque certitude qu’on ait de le voir réussir, on ne lui confère aucun grade sans examen, c’est-à-dire sans épreuve ; de même le juge ne condamne un accusé que sur un acte consommé et non sur la prévision qu’il peut ou doit consommer cet acte.
Plus on réfléchit aux conséquences qui résulteraient pour l’homme de la connaissance de l’avenir, plus on voit combien la Providence a été sage de le lui cacher. La certitude d’un événement heureux le plongerait dans l’inaction ; celle d’un événement malheureux, dans le découragement ; dans l’un et l’autre cas ses forces seraient paralysées. C’est pourquoi l’avenir n’est montré à l’homme que comme un but qu’il doit atteindre par ses efforts, mais sans connaître la filière par laquelle il doit passer pour l’atteindre. La connaissance de tous les incidents de la route lui ôterait son initiative et l’usage de son libre arbitre ; il se laisserait entraîner à la pente fatale des événements, sans exercer ses facultés. Quand le succès d’une chose est assuré, on ne s’en préoccupe plus.

 

Issu du livre d’Allan Kardec : Le livre des Esprits – Livre II

Publié dans:ESPRITS, MAITRISE, MEDIUM |on 7 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

Libre arbitre ou l’influence.

 

images (1)L’homme a-t-il le libre arbitre de ses actes ?
 » Puisqu’il a la liberté de penser, il a celle d’agir. Sans libre arbitre l’homme serait une machine. « 

L’homme jouit-il du libre arbitre depuis sa naissance ?
 » Il y a liberté d’agir dès qu’il y a volonté de faire. Dans les premiers temps de la vie la liberté est à peu près nulle ; elle se développe et change d’objet avec les facultés. L’enfant ayant des pensées en rapport avec les besoins de son âge, il applique son libre arbitre aux choses qui lui sont nécessaires. « 

Les prédispositions instinctives que l’homme apporte en naissant ne sont-elles pas un obstacle à l’exercice du libre arbitre ?
 » Les prédispositions instinctives sont celles de l’Esprit avant son incarnation ; selon qu’il est plus ou moins avancé, elles peuvent le solliciter à des actes répréhensibles, et il sera secondé en cela par les Esprits qui sympathisent avec ces dispositions ; mais il n’y a point d’entraînement irrésistible quand on a la volonté de résister. Rappelez-vous que vouloir c’est pouvoir. «  

L’organisation est-elle sans influence sur les actes de la vie, et si elle a une influence, n’est-ce pas aux dépens du libre arbitre ?
 » L’Esprit est certainement influencé par la matière qui peut l’entraver dans ses manifestations ; voilà pourquoi, dans les mondes où les corps sont moins matériels que sur la terre, les facultés se déploient avec plus de liberté, mais l’instrument ne donne pas la faculté. Au reste, il faut distinguer ici les facultés morales des facultés intellectuelles ; si un homme a l’instinct du meurtre, c’est assurément son propre Esprit qui le possède et qui le lui donne, mais non pas ses organes. Celui qui annihile sa pensée pour ne s’occuper que de la matière devient semblable à la brute, et pire encore, car il ne songe plus à se prémunir contre le mal, et c’est en cela qu’il est fautif, puisqu’il agit ainsi par sa volonté. «  

L’aberration des facultés ôte-t-elle à l’homme le libre arbitre ?
 » Celui dont l’intelligence est troublée par une cause quelconque n’est plus le maître de sa pensée, et dès lors n’a plus de liberté. Cette aberration est souvent une punition pour l’Esprit qui, dans une autre existence, peut avoir été vain et orgueilleux et avoir fait un mauvais usage de ses facultés. Il peut renaître dans le corps d’un idiot, comme le despote dans le corps d’un esclave, et le mauvais riche dans celui d’un mendiant ; mais l’Esprit souffre de cette contrainte dont il a parfaite conscience ; c’est là qu’est l’action de la matière. «  

L’aberration des facultés intellectuelles par l’ivresse excuse-t-elle les actes répréhensibles ?
 » Non, car l’ivrogne s’est volontairement privé de sa raison pour satisfaire des passions brutales : au lieu d’une faute il en commet deux. « 

Quelle est, chez l’homme à l’état sauvage, la faculté dominante : l’instinct, ou le libre arbitre ?
 » L’instinct ; ce qui ne l’empêche pas d’agir avec une entière liberté pour certaines choses ; mais, comme l’enfant, il applique cette liberté à ses besoins, et elle se développe avec l’intelligence ; par conséquent, toi qui es plus éclairé qu’un sauvage, tu es aussi plus responsable de ce que tu fais qu’un sauvage. « 

La position sociale n’est-elle pas quelquefois un obstacle à l’entière liberté des actes ?
 » Le monde a sans doute ses exigences ; Dieu est juste : il tient compte de tout, mais il vous laisse la responsabilité du peu d’efforts que vous faites pour surmonter les obstacles. « 

 

Issu du livre d’Allan Kardec : Le livre des Esprits – Livre II

 

Publié dans:DEVELOPPEMENT |on 7 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

Les sens intérieurs

imagesDes sens intérieurs prennent vie en l’homme et le font agir spontanément, sans passer par les schémas intellectuels du mental. Il acquiert alors l’état de compréhension dans le silence intérieur entre deux pensées, entre deux sensations, entre deux réactions… et tout à coup, c’est l’éclair qui foudroie !… Le réel est l’intervalle entre deux existences, l’intervalle entre le sommeil profond et la veille… ce que nous appelons « rien »… d’où tout émane…

Les morts ne sont pas dans le monde d’après l’existence. Ils sont ici, ils sont nous, qui dormons et rêvons notre condition humaine.. Nous vivons dans le despotisme du langage qui nous fait oublier que les mots ne sont pas la chose qu’ils représentent. Nous nous mouvons dans un monde d’étiquettes et dans la mémoire codifiée de ces étiquettes. Nous existons au dixième de nos potentialités.

Je comprends l’émotion que je ressentis au cours d’une émission télévisée, lorsque Bernard Pivot posa la dernière question à son invité :« À la fin de votre existence, lorsque vous arriverez devant Dieu, que souhaiteriez-vous qu’il vous dise ? » Peter Brook répondit : « Les répétitions sont finies ».

Je crois qu’à l’instant de la mort, l’énergie-vie-conscience qui se sépare du corps et retourne à sa source emporte, intégrée à son essence, la moisson du vécu au cours de son existence. Moisson organique, psychique, mentale qui sont sa Mémoire cristallisée. Je m’éveille à l’accord d’une résonance qui me fait participer et ne plus subir. C’est une perception inexprimable dans notre langage. Mais à son contact, mes interrogations anxieuses sur le troisième millénaire volent en éclat : il sera la victoire de l’esprit sur l’ego immature de l’humanité.

Au terme de ce deuxième millénaire, le XXe siècle, qui vit ses dernières années, est d’une certaine façon révélateur d’une métamorphose : celle de la puberté de l’âme de l’humanité. L’âge de tous les doutes et de tous les espoirs s’exprime à travers une transformation de l’humain à l’échelle de la planète, répercutée chez les hommes, c’est-à-dire nous-mêmes.

De grands noms marquèrent ce siècle, comme des phares perçant les ténèbres de guerres terriblement meurtrières, d’affrontements sanglants entre les cultures. J’en cite quelques-uns dans l’ordre où ils nous quittèrent : Ramana Maharishi, G.I. Gurdjieff, Aurobindo, Teilhard de Chardin, Schwaller de Lubicz (Aor & Isha), Mère, Nisagardatta, Krishnamurti, K.G. Dürckheim… Je reçus de chacun, en son temps, la nourriture indispensable à la poursuite de ma quête de la Connaissance, et mon attention grandit, me révélant l’attention, voie des métamorphoses.

écrit Par Jeanne Guesné

Publié dans:HUMANITE, La MORT |on 7 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

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