Archive pour le 3 décembre, 2013

Réincarnation, la croyance qui (re)monte

 

Des chercheurs s’interrogent sur les cas d’enfants “réincarnés”. Les thérapies visant à explorer nos vies antérieures se multiplient… Superstition, ou parade contre l’angoisse de la fin du moi ?

Erik Pigani

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Il n’est pas plus surprenant d’être né deux fois qu’une, disait déjà Voltaire… Un sondage réalisé il y a près de dix ans révélait que un quart des Français croyaient en la réincarnation (“Les Valeurs des Français”, PUF, 1994). Un chiffre qui n’a fait qu’augmenter depuis. Pourquoi, dans un monde « moderne », cet intérêt pour l’une des plus vieilles croyances de notre planète ? La mode du bouddhisme avec son cortège de philosophies orientales ? L’expression d’un désarroi dans une société de plus en plus morcelée ? Face à un avenir moins brillant qu’on nous l’a promis, une façon de se rassurer sur le long terme ?

Les enfants s’en souviennent

La réincarnation est un concept si éloigné de la civilisation occidentale que, pour la science, il ne s’agit que d’une « pure superstition ». Pourtant, des événements laisseraient penser que, au-delà des convictions personnelles ou culturelles, il y a peut-être une part de vérité, qui sort de la bouche des enfants ! Le plus célèbre d’entre eux est sans doute l’actuel dalaï-lama. En 1936, à la mort du treizième du nom, les moines se sont rendus dans une province perdue sur les indications fournies par les augures. Ils ont rencontré un garçon qui les a immédiatement reconnus et s’est mis à parler leur langue alors que, dans son village, personne ne l’utilisait. L’enfant portait les huit distinctions physiques des grands chefs religieux et a su reconnaître les objets qui lui auraient appartenu dans sa vie précédente…

En Inde, c’est presque une tradition : entre 2 et 4 ans, un enfant commence à parler à ses parents d’une vie qu’il a menée en un autre lieu. Il est très attiré par les événements de ce passé et insiste pour retourner dans la famille où il prétend avoir vécu. Ian Stevenson, professeur de psychiatrie à l’université de Virginie et spécialiste mondial des « enfants réincarnés », a recensé quelque 14 000 cas curieux et publié des rapports d’enquête sur des centaines d’entre eux. « Un petit garçon de 4 ans habitait dans un village près de Beyrouth, raconte-t-il. Il avait réussi à donner, entre autres, le nom de sa famille précédente, une liste de soixante-dix détails exacts la concernant et… les derniers mots du défunt ! » Preuve de la réincarnation ? « Pas forcément, répond Ian Stevenson. Pour moi, même un cas aussi fort n’est pas parfait. Je préfère dire que mon travail suggère l’existence des vies antérieures plutôt qu’il ne la prouve. »

Le psychiatre a publié le résultat de trente ans de recherches sur les « marques de naissance » — la version grand public vient d’être publiée en français sous le titreRéincarnation et biologie (Dervy, 2002). Il y décrit, par exemple, le cas d’un jeune Indien né avec une malformation de la main, racontant spontanément que, au cours de sa vie précédente, une machine agricole lui avait coupé les doigts, donnant le lieu, l’époque. Une enquête a retrouvé trace de l’événement.

Des cas uniquement asiatiques ? Non. Sur Internet, Wendi, une jeune Américaine qui ne croyait pas à la réincarnation, a raconté que son fils de 3 ans avait peur des vagues. En vacances à Hawaii, il refusait de se baigner mais adorait jouer sur le sable. « Un jour, nous sommes allés sur la plage des surfeurs, a-t-elle expliqué. Il m’a dit : “Quand j’étais grand, j’ai fait du surf ici, je suis tombé dans l’eau, je me suis transformé en oiseau de Dieu et me suis envolé. Après, je suis revenu.” A partir de ce moment, il n’a plus eu peur des vagues et s’est baigné. »

Une croyance devenue outil thérapeutique

Retrouver des bribes de vies passées aurait-il un pouvoir guérisseur ? C’est ce qu’affirment les thérapeutes qui utilisent la sophrologie ou la relaxation active pour explorer les épisodes traumatisants de nos vies antérieures. Aux Etats-Unis, la « karma thérapie » est passée au troisième rang des thérapies alternatives, après les traitements antitabac et les cures d’amaigrissement…

La pratique n’est pas nouvelle, mais elle a souvent été tournée en dérision par les médias, qui se sont gaussés du « retour à la vie » de centaines de Napoléon ou Marie-Antoinette… « Dans les milliers de cas que j’ai traités, je n’ai jamais eu Napoléon, Marie-Antoinette, ni même Cléopâtre ! explique Gilles Guattari, psychothérapeute. Ce sont des gens simples qui reviennent à la mémoire : un marchand, un soldat, un enfant, un prêtre…»

Le thérapeute a totalisé plus de huit mille séances et formé quelques dizaines de praticiens à sa propre technique « d’expansion de conscience ». 

« Lorsqu’il y a guérison, les symptômes ne réapparaissent pas ailleurs et le rééquilibrage est durable, assure-t-il. Affirmer qu’ils se reproduisent ici ou là est une idée sans fondement. Mais la capacité de guérison de cette technique a de quoi déranger. » Et de raconter le cas d’Alain, journaliste. A la suite d’un grave accident de voiture, il était sous l’emprise d’une angoisse aiguë et souffrait d’une polyarthrite qui empêchait tout mouvement de ses bras. Au cours d’une séance, il se retrouve dans la peau d’un paysan du Moyen Age. Le prévôt vient lui réclamer son impôt. Pris de colère, il se révolte, le fait tomber et le tue. Condamné, il subit le supplice de la roue. « Nous avons travaillé sur cette séquence, explique Gilles Guattari. Lorsque cet homme a réussi à comprendre les liens entre le passé et le présent, l’angoisse a disparu. Et la polyarthrite aussi… »

Peut-on vraiment parler de vies passées ? « Impossible à dire, répond le psychothérapeute. Tous les psys savent qu’il peut exister une vision intérieure plus vraie que nature sans qu’il y ait jamais eu la moindre réalité physique. Ce dont on est sûr, c’est que, outre les résultats, ce processus ouvre la conscience sur une vision globale de la vie, une vision d’unification. C’est ce que l’on appelle la cohérence. Et c’est probablement l’une des qualités dont nous avons le plus besoin aujourd’hui. »

La montée de l’individualisme

L’histoire de la réincarnation correspond à un changement majeur : la montée de l’individualisme, de la personne comme unité psychologiquement autonome, contenue dans des limites étanches et stables. Auparavant, l’individu était essentiellement perçu comme un point de convergence dans un réseau d’énergies psychiques relié verticalement aux ancêtres et horizontalement à la communauté. Il n’était qu’une manifestation d’un psychisme collectif. Avec le temps, il a acquis sa propre autonomie, sa propre identité. Processus qui s’est accéléré ces vingt dernières années. Cette poussée de l’individualisation s’accompagne d’une angoisse existentielle face à la mort, à la disparition du moi…

La résolution de cette énigme semble nous échapper. Menons-nous une ou plusieurs vies ? Tout dépend sans doute si l’on se situe dans le temps ou hors de lui. Notre plus grande part se trouve emportée par l’irrésistible fleuve chronologique. La sagesse nous suggère de ne pas trop nous en émouvoir et de contempler le spectacle, avec compassion et… humour.

Histoire

De l’humanité
Si le terme « réincarnation » a été créé en 1857 par Allan Kardec, le fondateur du spiritisme, cette hypothèse remonte à l’aube de l’humanité. Elle traverse les religions animistes, chamaniques ou primitives sous la forme de « transmigration des âmes » : il faut mener une vie pure pour ne pas renaître dans un corps d’animal. Elle se retrouve dans diverses cultures – la « métempsycose » (animation en succession) pour les Grecs. Elle apparaît dans la plupart des religions orientales, avec des différences. Pour les bouddhistes, nous n’avons pas d’âme personnelle : le moi est une pure illusion.

Officiellement, l’islam rejette cette idée. Selon certains chefs religieux, il serait plus juste de dire qu’elle laisse le libre arbitre aux lecteurs des textes sacrés. Dans le judaïsme, les textes de la kabbale parlent du « gilgul » (transmigration) et de « teshouva » (retour), une nouvelle chance donnée par Dieu. Pour les chrétiens, la métempsycose a été condamnée en 553, au concile œcuménique de Constantinople, pour défendre l’originalité de la résurrection.

L’avis du spécialiste

Marc de Smedt : « Croire en la réincarnation aide à lutter contre l’angoisse de la mort du moi »
Marc de Smedt, directeur du magazine Nouvelles Clés et directeur de la collection Essais cléschez Albin Michel, a publié Enquête sur la réincarnation”(Albin Michel, 2001), un ouvrage collectif.

Que vous a appris cette enquête ?
J’ai été étonné de découvrir que l’idée de réincarnation est répandue dans autant de traditions. Même pour le rabbin Adin Steinsaltz, kabbaliste de renommée mondiale, il y a possibilité de retour des âmes. Et je concède que certains cas – notamment les « enfants réincarnés » – sont troublants. Il y a là des phénomènes étranges même si l’on tente d’expliquer les « souvenirs de vies antérieures » par la génétique, ou une perception très fine. Cela dit, il faut garder les pieds sur terre.

Comment expliquer cet intérêt pour la réincarnation ?
Par la peur de se perdre dans l’inconnu, pour lutter contre la peur de la mort, notamment celle du moi. Le poids des dogmes de l’Eglise catholique a presque disparu, et le brassage des cultures donne accès aux croyances qui font partie du patrimoine de l’humanité. C’est une histoire d’ego : croire que notre moi peut se perpétuer d’une vie à l’autre est un piège pour l’ego.

 source : http://www.inrees.com/articles

Publié dans:REINCARNATION, VIES ANTERIEURES |on 3 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

La rumeur sacrificielle

 

par Jean-Luc Delfin

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Derrière notre culture moderne et nos comportements rationnels, se cachent nombre de fonctionnements archaïques. Ainsi, les rumeurs stigmatisent un bouc émissaire dont le sacrifice (réel ou symbo-lique) permet d’exorciser les problèmes de la collectivité

Le chaman des temps anciens se mettait dans un état de transe pour rencontrer l’esprit de l’animal chassé par la tribu et le tuer d’une manière symbolique. Toute «chasse aux sorcières» fonctionne de la même manière : la rumeur induit un état de transe collective qui permet de dénoncer et sacrifier une victime expiatoire sur l’autel du consensus social. Selon Edgar Morin, la rumeur exprime « la part d’archaïsme intrinsèque à la modernité». Notre époque est celle d’une crise et d’un vide existentiel qui suscitent malaises et mal être. Une des fonctions des rumeurs est de catalyser ces angoisses flottantes qui « suscitent des fantasmes, cherchent un refuge archaïque et suscitent par-là même des mécanismes d’expulsion et de purification : l’immolation d’un bouc émissaire (La rumeur d’Orléans, Edgar Morin, Seuil)» Telle est l’origine de la rumeur sacrificielle.

Au-delà de l’aspect policé de notre éducation moderne, vit en nous une mémoire archaïque pour laquelle la survie et la lutte contre les prédateurs étaient des préoccupations essentielles. Cette survie dépendant étroitement de celle du clan, toute atteinte à la cohésion du groupe social et à l’identité collective était vécue comme une agression. Dans toute société survit donc l’instinct grégaire de la horde préhistorique. Il génère un imaginaire de répulsion envers tous ceux qui, perçus comme étranges ou étrangers, représentent un danger potentiel pour la cohésion sociale : originaux, étrangers, «anormaux» ou nomades… C’est parmi eux qu’on choisira le bouc émissaire dont le sacrifice rituel va ressourcer l’identité collective. René Girard a démonté, dans ses livres, les rouages de cette mécanique expiatoire (Cf. Le bouc émissaire, éd. LGF et La violence et le sacré, Hachette).

Diabolisation
Inspiré du rituel sacrificiel, il existe un modèle permanent de persécution contre le bouc émissaire, que l’on retrouve de tout temps, à travers toutes les cultures. Fondée sur une série de stéréotypes qui gravitent autour du fantasme de conspiration, la rumeur fait toujours partie du scénario des persécutions quels qu’en soient les acteurs religieux, politiques ou idéologiques. Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage : la rumeur est là pour expliquer – par des spécialistes auto-proclamés – comment et pourquoi le chien a attrapé la rage… Face à la complexité des problèmes sociaux et au sentiment d’impuissance qu’elle génère, il est tentant de trouver des responsables à condamner. La sociologue Liliane Voyé soutient : «Au cœur de la rationalité que la modernité prétend affirmer, s’insinuent des mythes et des irrationalités qui témoignent de l’existence de problèmes et de crises que cette rationalité ne réussit ni à élucider ni à surmonter et qui cherchent un ersatz d’élucidation dans des forces occultes et des complots souterrains aux ramifications inextricables.» Les rumeurs sacrificielles sont donc des récits de diabolisation qui visent à transformer en bouc émissaire une victime de la violence sociale. Ces rumeurs ont pour fonction d’induire une transe collective au cours de laquelle le public, fasciné par un récit qui répond aux besoins inconscients de l’imaginaire collectif, perd contact avec ses références habituelles, se libère de ses interdits et de ses censures morales pour exprimer une violence symbolique ou réelle.

Transe collective
Les trois phases de la transe collective générée par la rumeur sacrificielle (déréalisation, fascination, sacrifice) correspondent aux trois stades de sa diffusion, analysée par Edgar Morin : incubation, propagation et métastase. Durant la période d’incubation, l’imaginaire se nourrit d’une ambiance passionnelle propice à la confusion et au surgissement de la rumeur sacrificielle. Le fantasme de conspiration est le décor dans lequel s’agitent les acteurs de la rumeur. En déstabilisant les références habituelles, ce climat tend à effacer l’esprit critique, les facultés de jugement et l’ancrage de la conscience collective dans le réel. Ce processus est à l’origine d’un état de transe. Selon Bernard Lempert (Le Retour de l’Intolérance, Bayard), «ce qui intéresse la rumeur, ce n’est pas de dire le réel, mais de se substituer à lui. Son caractère insaisissable cherche à faire croire en retour que le réel est méconnaissable et qu’il est inutile d’essayer de le circonscrire et de le fixer par la pensée. Dès l’instant que les faits, en tant que tels, sont considérés comme devant toujours s’échapper et donc nous décevoir, autant se détourner d’eux et ne plus se préoccuper de leurs contours.»

Vient alors la phase de propagation de la rumeur. Déstabilisée, coupée du réel, la conscience collective est embarquée dans un phénomène de transe fondé sur la suggestion et la fascination. Au cours d’une transe, la conscience est focalisée sur un seul objet, oubliant tout le reste : «N’ayant plus d’objet extérieur qui puisse un tant soit peu la contester, la rumeur suit un cours souverain. Elle est la certitude par excellence précisément parce qu’elle n’a de compte à rendre qu’à elle-même. Rien ne saurait la démentir puisqu’elle ne prétend rien connaître qui ne soit extérieur à elle. Le rappel des faits ne la trouble pas puisque les faits ne la concernent pas, tant ils se déroulent à des années-lumière de son propre cours. Le réel est pour la rumeur un au-delà qui l’indiffère.» (4) Cette indifférence au réel et cet état de fascination sont les marques typiques de l’état de transe. Comme un fleuve irrigué par tous ses affluents, plus la rumeur s’éloigne de la source qui l’a fait naître et plus elle grossit en se nourrissant au passage des fantasmes de ceux qui la colportent. Alimentée par l’intolérance, la rumeur est l’arme anonyme d’une majorité silencieuse qui n’a souvent rien d’autre à dire que de répéter stéréotypes et slogans qui sont le fonds de commerce de la propagande médiatique. De plus en plus soumis aux impératifs de la concurrence, le rôle des médias est avant tout de répondre aux besoins de la psychologie collective. Avec leur développement et celui d’Internet, la rumeur les utilise comme ceux-ci s’en nourrissent. En trouvant ainsi une force et une légitimité nouvelle, une simple rumeur peut se transformer en psychose collective.

Vient enfin la période des métastases qui gagnent tout le corps social. L’induction d’un état de transe permet la neutralisation des censures et l’expression de la violence. C’est ainsi que, dans l’état de transe particulier induit par la rumeur, on tue symboliquement le bouc émissaire, au cours d’un sacrifice expiatoire. Le psychologue américain Ralph Rosnow analyse le fonctionnement de cette violence sociale : «Il est utile de représenter l’activité rumorale de la même manière que l’on charge un revolver et que l’on fait feu. Le public de la rumeur est une arme de poing, la rumeur est une balle, qui est chargée dans une atmosphère d’anxiété et d’incertitude. On appuie sur la détente quand on estime que la balle va faire mouche. » Dans nos sociétés démocratiques, la rumeur est une nouvelle forme d’assassinat : «Dans les régimes totalitaires, on élimine un adversaire en lui tirant une balle dans la tête. Dans les démocraties, l’arme politique la plus redoutable c’est l’utilisation de la rumeur.» (Sectes, mensonges et idéaux,Frédéric Lenoir et Nathalie Luca, Bayard). A notre époque, le sacrifice expiatoire peut prendre la forme du lynchage médiatique qui correspond à un rituel de magie noire, au cours duquel on focalise sur le bouc émissaire une charge psycho-énergétique très puissante, résultat d’une concentration de conscience de millions d’individus.

Comment s’en sortir ?
On ne saurait réduire le champ complexe de la rumeur à une de ces modalités qu’est la rumeur sacrificielle. D’autres formes existent qui obéissent à d’autres lois de l’imaginaire et de l’inconscient collectif. Ce qui fait la spécificité de la rumeur sacrificielle, c’est qu’elle est une violence sociale destructrice dont peuvent être victimes tous ceux qui, involontairement, sont poussés sur la scène publique pour jouer, malgré eux, le rôle de bouc émissaire. La rumeur sacrificielle tend à opérer un véritable envoûtement qui s’empare de l’intimité personnelle d’un individu pour le réduire au rôle fonctionnel de bouc émissaire dans un scénario expiatoire. Parmi les victimes, certaines trouvent des ressources intérieures et un entourage qui leur permettent de résister à cet envoûtement. Ceux qui s’en sortent savent alors que ce qui ne tue pas rend plus fort. Mais certaines personnes auront beaucoup de mal à se remettre de ce traumatisme : certaines somatisent et déclenchent une grave maladie, parfois mortelle, d’autres transformées en zombies désocialisés peuvent vivre un ou plusieurs épisodes dépressifs ou sont détruits à vie, allant même parfois jusqu’à commettre un geste fatal comme le fit Pierre Beregovoy. Les victimes d’une telle violence ne peuvent se reconstruire qu’en comprenant les processus archaïques en œuvre dans ce phénomène : transe collective, sacrifice expiatoire, magie noire. Des thérapeutes spécialisés dans ce type de violence sociale devraient être formés pour aider les victimes de la rumeur sacrificielle à comprendre et, par-là même, à avancer sur la voie de la guérison…

G. PRODUCTIONS

 

Publié dans:HUMANITE, POSSESSION |on 3 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

INTRA-TERRE : message

 

images (29)Bienvenue, frères et sœurs de surface. Nous allons maintenant vous donner un bilan énergétique, un compte-rendu vibratoire de la Terre. Depuis le début de cette année terrestre, nous avons grandement œuvré à la préparation des grilles en rapport avec l’ascension planétaire. Dorénavant, et depuis la fin de l’été, la planète est prête à ascensionner. Un certain nombre de révolution de ces grilles sont en cours. Il ne manque plus que la bonne volonté humaine. Ce que nous appelons prise de conscience en nombre important d’âmes pour effectuer ce passage. Ce que je veux dire par là c’est que tout est prêt au niveau des grilles intra-terrestres, au niveau des grilles magnétiques. Nous n’attendons plus que le bon vouloir humain, la volonté d’ascension de l’humanité dans un pourcentage qui permettra d’effectuer ce saut. Il existe des opportunités non pas planétaires mais cosmiques qui se mettent en place avant la fin de cette année. Ce qui ne veut pas dire, que, obligatoirement et nécessairement, la Terre ascensionnera à ce moment là. Néanmoins les alignements géomagnétiques et géocosmiques seront en alignement parfait en cette fin de cette année terrestre. Il s’agit d’une opportunité vibratoire, qu’on appelle porte des étoiles, qui va mettre en alignement total le système solaire et l’ensemble de vos planètes avec le centre galaxique. Cette période représente une opportunité d’ascension mais aussi à partir du 15 décembre, une opportunité maximale de manifestation des peuples que vous appelez extra-terrestres dans vos cieux. Cela dépendra du souhait, de la prière si vous préférez, du collectif humain en faveur de cette apparition.

Comme vous le savez, les éléments (comme vous l’avaient annoncé certaines maîtres en contact avec vous) sont dorénavant en pleine phase de manifestations de nature régénérante. La ceinture du Pacifique au niveau des volcans et donc de l’élément feu est entrée en activité depuis quelques semaines et continuera son éveil. L’élément eau est omniprésent et est entrain de modifier la conformation des terres à toute vitesse, chose que vous ne savez pas toujours par vos moyens d’information. Cela veut dire que vous êtes rentrés réellement dans une phase de transformation. La durée, l’importance et la sévérité de cette transformation sera fonction des capacités de réponse de l’ensemble des peuples de surface. Quant à nous, nous avons achevé et mené à bien, tant que faire se peut, la préparation du noyau terrestre à cette révélation. Il vous appartient dans les semaines, voire les quelques années qui vous restent dans cette dimension, de mettre de l’ordre et de vous mettre en accord avec vos aspirations profondes et non pas les aspirations qu’attendent de vous la société et vos proches. Il est indispensable que dans l’espace de temps qui vous reste vous soyez totalement en accord avec les souhaits profonds de votre âme quant au déroulement de votre vie, d’ores et déjà dans cette dimension.

La mise en conformité de votre déroulement de vie avec votre plan de vie (que vous avez programmé avant de vous incarner) est aujourd’hui plus que jamais souhaitable afin de permettre le moment venu une éventuelle ascension, avec ou sans le corps. Il vous appartient aujourd’hui de décider, de prendre les résolutions qui amèneront la pleine liberté et la pleine expression de votre âme. Aucun élément extérieur, qu’il soit d’ordre affectif, géographique, financier, personnel (à titre de convenance personnelle) ne doit entraver le plein épanouissement de votre projet de vie. Il vous appartient donc de trancher, de changer ce qui doit l’être afin d’éviter au maximum les périodes inexorables de confrontation aussi bien avec les sociétés qu’avec les aspects élémentaires géographies qui iront depuis la manifestation visible et tangible de vos éléments mais aussi bien sur la qualité de vos moyens de transport et d’alimentation. Vous devez retrouver les outils vous permettant de vous réaligner, de vous recentrer et de retrouver votre cœur spirituel. Nulle concession ne doit intervenir. Vous devez montrer et démontrer votre détermination, votre fermeté à accéder à cette Divinité. Il a souvent été dit que l’arbre sera jugé à ses fruits. L’arbre n’est pas extérieur et les fruits sont ceux que vous portez vous-même et ces fruits ont pour nom honnêteté, justesse, joie, sérénité et paix. Vous devez à tout prix chercher cela. La Terre, les éléments, balaiera ceux qui ne sont pas capables de se conformer à leurs objectifs et plans de vie. Il n’y a aucune punition là dedans, il y a simplement une mise en conformité des lois divines avec l’humain. Il vous appartient de choisir entre une vie de désirs et d’expériences ou, et je dis bien « ou », une vie reliée à la Source et une vie divine. Il n’y a pas de compromis possibles aux niveaux individuel, des groupes sociaux, des ethnies, des pays, des continents. L’épée de vérité est déjà abattue sur vous, elle correspond à la modification profonde de la distribution de l’eau et des richesses. J’entends richesse non pas ce que vous appelez argent, qui n’existe pas en cinquième dimension, mais bien la répartition des richesses alimentaires et des richesses de cœur, qui permettent, à elles seules, de maintenir la vie, quelle que soit la dimension.

Vous êtes face à des choix, à des confrontations, à des décisions que vous seuls pouvez prendre. Quel que soit le dévoilement du plan par les peuples extra ou intra-terrestres, quelle que soit leur émergence dans votre réalité de troisième dimension, personne ne pourra faire le pas à votre place. Vous êtes rentrés dans ce que nombre d’êtres humains appelleront turbulences élémentaires, financières, sociales, économiques et, au premier plan, alimentaires. Le bouleversement dont vous êtes l’objet n’est pas inéluctable, il fait partie d’une petite ère de transformation nécessaire survenant à chaque fin de cycle.

Il n’y a pas de catastrophisme, il n’y a pas de vision destructrice, il y a arrangement, réajustement et mise en conformité. Ainsi, certains peuples subiront la faim, certains peuples subiront l’eau, certains peuples subiront le froid, certains peuples subiront le feu, certains peuples subiront tout cela. Seule la façon dont vous êtes alignés, recentrés vous permettra de diriger cet afflux supplémentaire à l’intérieur de votre corps. Souvent, très souvent dans ce monde, vous avez cherché dans votre temps linéaire à connaître des dates. Il n’y a plus de date puisque vous êtes dans les dates depuis quelques semaines et quelques mois. Vous êtes à l’intérieur de ce qui a été appelé dans votre livre sacré les temps réduits (appelés deux temps, la moitié d’un temps et un temps) qui correspond à la période de deux ans et demi. Cela n’est pas dans dix ans, c’est maintenant. Les décisions pour votre avenir engageront votre âme pour un cycle de 50 000 ans minimum. Vos choix seront définitifs. Il ne s’agit pas d’une mise en garde, car personne, quel que soit le choix, ne jugera votre âme. Chaque âme est née et demeure libre de ses choix. Il n’y a aucun jugement, aucune échelle de valeur à tout cela. Il n’y a qu’un temps qui est là et qui impose, de par des modifications géomagnétiques et géocosmiques, d’établir la certitude de vos choix et de vous y tenir.

Je le répète, cela n’est pas dans une semaine ou quelques années, cela est maintenant et vous êtes dans ce maintenant. Si vous ne voyez pas les choses comme cela, si vous ne voulez pas voir ce qui change, posez-vous la question de « qu’est ce qui résiste, en vous, au changement ? ». Mais la Terre a déjà changé, les grilles ascensionnelles sont déjà en place. La modification des éléments bat son plein et cela sera le cas dans les mois qui viennent jusqu’à la fin de l’année 2008. Ces bouleversements climatiques sont inscrits dans l’histoire des cycles de l’humanité et surviennent à périodes régulières dans l’histoire de cette planète. Ils ne sont pas liés à une quelconque punition, évolution, involution terrestre, humaine mais bien à un ballet cosmique des cieux où les orbes planétaires se mettent en résonance avec le Soleil central. On pourrait comparer cela, si vous voulez, à la grenouille qui est dans l’eau froide et l’eau chauffe progressivement. La grenouille se laisse ébouillanter. Elle n’a pas pris conscience que l’environnement changeait. L’expérience pourrait être faite dans l’autre sens. La température de l’eau baisse progressivement. L’eau se congèle et la grenouille est congelée. Vous êtes dans cette situation où vous devez vous aligner dans le projet de votre âme pour percevoir, ressentir en vérité les changements qui sont déjà là.

Voulez-vous vous extraire du magma ou accompagner le magma ? Mais il ne peut y avoir de demi-mesure. Soit vous changez de bocal, soit vous restez dans le bocal. La décision est difficile à prendre parce que, en sortant du bocal, y-a-t-il un autre bocal ? Toutes les descriptions que je pourrais vous faire des mondes intra-terrestres de cinquième dimension avec le corps ne seraient que des descriptions. Je pourrais, comme j’ai appris le mot, vous faire de la publicité, de la réclame mais cela ne serait que de la réclame. Y-a-t-il un bocal en dehors de ce bocal ? Y’en a pas qu’un, y’en a plusieurs. Mais il faut, pour cela, accepter de s’extraire de son bocal. Vous êtes dans la situation de la grenouille, vous êtes immergés dans une réalité qui se transforme. Contrairement à ce que vous croyez collectivement il n’y a pas un avant et un après, à un instant T.

Cela sera le cas uniquement au moment du basculement dans la sphère ascensionnelle mais avant vous êtes dans le bocal et les changements, même s’ils s’accélèrent, vous n’en avez même plus conscience. Imaginez simplement que vous puissiez vous extraire de l’environnement dans lequel vous vivez et vous replonger dans l’environnement de votre temps terrestre vingt années en arrière. Vous découvririez un oasis de paix, de sérénité, de joie. Imaginez qu’on vous remette dans ce temps présent. Vous seriez bombardés d’ondes dites négatives. Vous seriez affolés par le changement d’atmosphère vibratoire et pourtant, même si vous le sentez ou le pressentez, vous n’êtes toujours pas sortis du bocal. C’est sur cette vision, cet aspect métaphorique, que j’aimerais que vous méditiez : la réalité que vous vivez n’est absolument plus la même que celle d’il y a vingt ans et pourtant vous avez l’impression que les choses n’ont presque pas changé. Mais il y a un monde de vibration entre cette Terre d’il y a vingt ans et cette Terre d’aujourd’hui. Une personne qui aurait quitté cette Terre il y a vingt et qui y reviendrait ne pourrait y vivre et pourtant vous y vivez. Les forces en présence ont toutes jouées sur l’adaptation de l’être humain aux modifications survenues de manière progressive. Aujourd’hui vous devez vous réveiller totalement. Quant à nous, nous sommes sereins. La Terre est prête, les grilles magnétiques sont prêtes. Nous avons entièrement confiance en la volonté divine pour chacun.

Chaque être sera à la place qu’il a choisie, librement, totalement. Voilà les quelques informations que je voulais partager avec vous. 

 Message canalisé le 4 novembre 2007

 

Publié dans:INTRATERRESTRES - MESSAGES |on 3 décembre, 2013 |Pas de commentaires »

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