Archive pour le 28 octobre, 2013

la Résurrrection et Marie-Madeleine


 la Résurrrection et Marie-Madeleine  dans MARIE-MADELEINE 7.vicenza1

Claudel, extrait de la préface Marie-Magdeleine du livre les grands convertis.

Au tombeau, elle est encore plus abandonnée à elle-même. Dieu a complètement disparu. Elle ne peut plus l’adorer qu’en esprit et en vérité. C’est de l’espérance seule qu’est faite la foi dont elle vit. Mais elle ne se décourage pas. Au contraire, elle redouble de zèle. Elle cherche son époux par les rues et par les places. Dès le lever du soleil, au lendemain de l’ensevelissement, avec Marie, mère de Jacques et Salomè, elle court au sépulcre. Et là encore, c’est les bras chargés de parfums qu’elle se hâte au petit jour. Elle trouve le tombeau vide. Elle entre. Un ange est assis qui lui dit : « ne vous effrayez pas. Vous cherchez Jésus de Nazareth qui a été crucifié : il est ressuscité, il n’est point ici. » Le cœur battant, elle écoute la bonne nouvelle, et elle se dépêche de la communiquer. Mais ce n’est pas encore assez. Anéantie en elle-même, Marie-Madeleine ignore tout ce qui n’est pas Dieu, Dieu lui-même avec elle et pour elle.  Et c’est dans cet état de ferveur que nous la retrouvons en présence du jardinier. L’âme de la sainte touche à ce stade final où elle va se transformer en Dieu. Le moment est venu pour elle du mariage spirituel. Celui-là est devant elle, c’est son amour, caché sous les apparences d’un jardinier. « mon bien aimé, dit le cantique, est descendu dans son jardin, dans son jardin aux parterres de baumiers. » l’instant est solennel. Elle ne le reconnaît pas encore. Elle l’interroge : « Seigneur, si c’est toi qui l’as enlevé, dis-moi où tu l’as mis, et je l’emporterai. » Elle tremble d’impatience, de désir et d’émotion. C’est la chrysalide qui se sent devenir papillon. Elle frémit dans toute sa chair. Elle est toute dévorée par l’amour qui la consume. Et c’est alors que tombe des lèvres de Jésus ce nom et des lèvres de Marie ce cri de tendresse qui me fait tomber la plume des doigts. « … Dis-nous, Marie, qu’as-tu vu en chemin ? » « j’ai vu le tombeau du Christ vivant, et la gloire du Christ ressuscité. Je suis à lui. Il est à moi. J’ai trouvé celui que j’aime. Je l’ai pris et je ne le quitterai jamais. » C’est fini, il ne reste plus à Marie-Madeleine qu’à mourir. Et c’est à la Sainte-Baume que cette embaumeuse et cette embaumée exhale un dernier souffle filial qu’on peut encore y respirer.

Romain le Mélode, Hymne

Le Seigneur qui voit tout, voyant Madeleine vaincue par les sanglots, accablée de tristesse, en eut le cœur touché  et se montra à la jeune fille ; il lui dit : Femme pourquoi, pleure-tu ? Qui cherches-tu dans le tombeau ? Alors Marie se retourna et lui dit : je pleure, car on a enlevé mon Seigneur du tombeau et je ne sais où il repose… il est mon maître, il est mon Seigneur, lui qui offre aux hommes déchus la résurrection. Celui qui sonde les reins et les cœurs, sachant que Marie reconnaîtrait sa voix, appela la brebis, lui, le pasteur véritable : Marie, dit-il et aussitôt elle le reconnut : c’es bien lui mon bon pasteur qui m’appelle pour me compter désormais avec les quatre vingt dis neuf brebis. Car je sais bien qui il est, celui qui m’appelle : je l’avais dit, c’est mon Seigneur, c’est celui qui offre aux hommes déchus la résurrection.

Texte issu du site … 

Publié dans:MARIE-MADELEINE |on 28 octobre, 2013 |Pas de commentaires »

passiflora contre l’anxiété

passiflora contre l’anxiété dans PLANTES passiflore_ps-1

Passiflora incarnata serait un véritable « don de Dieu » pour calmer les anxieux et améliorer la qualité du sommeil du commun des mortels.

Un peu de botanique

Cultivée en Amérique du Sud par les Aztèques, la passiflore fut découverte par les missionnaires espagnols au Pérou en 1569. Son nom vient du latin passio, passion et flor, fleur, c’est-à-dire « Fleur de la passion » ; incarnata vient de carne, la chair, la carnation, nom attribué par les jésuites en raison de l’aspect particulier de la fleur, qui présentait une analogie curieuse avec les instruments de la Passion du Christ.

Rapportée en Europe, elle fut d’emblée utilisée comme remède universel et son usage médical devint si abusif qu’elle fut ensuite abandonnée. À la fin du XIXe siècle, des chercheurs ayant démontré les propriétés sédatives et antispasmodiques de ses parties aériennes, elle est à nouveau utilisée dans certains cas de pathologies neurologiques.

Cette plante grimpante à feuilles alternes se rencontre essentiellement en Amérique centrale et du Sud, mais aussi en Asie tropicale, en Australie et en Polynésie.

Principales propriétés pharmacologiques

La passiflore est sédative, anxiolytique, anticonvulsivante et analgésique, Elle commence par diminuer le niveau d’anxiété, puis elle entraîne un ralentissement net de l’activité générale, cet effet sédatif augmente la durée du sommeil et potentialise l’action des somnifères.

Par ailleurs, la passiflore diminue la température corporelle, condition favorable à l’entrée dans le sommeil.

La passiflore est aussi un antispasmodique musculaire. Elle augmente l’amplitude des contractions, diminue leur fréquence et abaisse le tonus général. Enfin, elle exerce une action sédative sur le coeur.

Usages les plus fréquents

La passiflore est principalement indiquée chez les patients stressés, hyperactifs, excitables, sujets aux tachycardies et dont l’endormissement est difficile. Mais elle est aussi conseillée aux patients alternant les périodes d’asthénie et d’agressivité, souffrant d’insomnie associée à des fringales nocturnes, des migraines, et éventuellement soumises à un comportement de dépendance (sucres, alcool, toxiques…).

Elle peut être associée avec l’aubépine, en cas de stress occasionnel, d’hyperémotivité et de palpitations cardiaques, avec du millepertuis pour combattre la dépression saisonnière ou encore avec de la mélisse en cas de troubles digestifs d’origine nerveuse (colite spasmodique, douleurs abdominales psychogènes…).

Précautions d’emploi

La passiflore est très bien tolérée. Elle est non toxique, et ne provoque pas d’accoutumance. Néanmoins, des doses supérieures à 3 grammes d’extrait par jour peuvent éventuellement provoquer des céphalées et des troubles de la vision.

À savoir

À ce jour, on a répertorié plus de 400 espèces, provenant à 95 % de l’Amérique du Sud. Les Amérindiens se servaient des feuilles en cataplasmes pour soigner les blessures et les ecchymoses. Quant au jus du fruit, il leur permettait de soigner les douleurs oculaires. Les feuilles broyées avaient la réputation de soulager les hémorroïdes, les brûlures et les éruptions cutanées.

La grenadille (Passiflora edulis) donne un fruit comestible à la saveur acidulée (le bien connu fruit de la passion) qui entre dans la composition de sorbets, de jus ou de coulis.

Publié dans:PLANTES |on 28 octobre, 2013 |Pas de commentaires »

température du centre de la Terre


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Grâce à un faisceau de rayons X très performant, des chercheurs français sont parvenus à estimer en laboratoire la chaleur du noyau de notre planète. Explications.

On en sait désormais un peu plus sur la fournaise qui règne au centre de la Terre. Quelque part entre 3 000 et 5 000 kilomètres sous nos pieds, notre planète possède un noyau liquide, essentiellement fait de fer en fusion, au coeur duquel se cache une « graine » solide qui grossit à mesure que celui-ci refroidit. La température qui y règne intrigue depuis longtemps les scientifiques, au point que certains ont été jusqu’à envisager de forer au plus profond du manteau terrestre. Jusqu’ici, toutes les simulations faites en laboratoire restaient inconciliables avec les calculs théoriques, de sorte que le doute continuait de planer. Mais, grâce à la performance du faisceau de rayons X du Synchrotron européen de Grenoble (ESRF), le plus brillant au monde, une équipe française de chercheurs est enfin parvenue à la réévaluer. Et ses résultats se révèlent conformes aux prédictions théoriques. Au centre de la Terre, il ferait ainsi, selon la profondeur, entre 3 800 et 5 500 °C.

Pour réussir ce tour de force expérimental, les scientifiques du CEA, de l’ESRF et du CNRS se sont concentrés sur la température de fusion du fer, à 5 150 kilomètres de profondeur, là où se trouve la limite entre la graine solide et la partie liquide du noyau. Or, ce point de fusion dépend de la pression qui est extrêmement forte dans cette zone : environ 330 gigapascals, soit 3,3 millions d’atmosphères (unité de mesure qui correspond à la pression atmosphérique moyenne, au niveau moyen de la mer, sur la latitude de Paris). La difficulté était donc de parvenir à reproduire ces conditions extrêmes en laboratoire afin de déterminer, le plus précisément possible, la température de fusion du fer à 3,3 millions d’atmosphères.

De minuscules grains de fer entre deux pointes de diamant

Pour ce faire, les chercheurs, qui viennent de publier leurs résultats dans la revue Science, ont comprimé de minuscules grains de fer, de quelques microns, entre deux pointes de diamant. Quant au faisceau de rayons X ultra-fin de l’ERSF, il a permis de chauffer ces minuscules poussières à plusieurs milliers de degrés Celsius. Les scientifiques ont alors poussé leurs observations jusqu’à 4 800 °C et 2,2 millions d’atmosphères. De là, ils ont ensuite extrapolé que, à 3,3 millions d’atmosphères, la température de fusion du fer était d’environ 6 000 °C. Un chiffre qui, compte tenu des autres éléments présents dans le noyau (soufre, silicium, carbone, etc.), leur a permis d’évaluer que la température moyenne au centre de la Terre était comprise entre 3 800 °C, à la limite entre le manteau et le noyau, et 5 500 °C, à la frontière du noyau liquide et de la graine. Une fournaise qui, d’après leurs calculs, générerait un flux de chaleur d’environ 10 térawatts, soit l’équivalent de la production de 40 000 centrales nucléaires.

Or, cette chaleur du noyau planétaire est essentielle dans la mesure où elle influence les mouvements du manteau terrestre, responsables de la tectonique des plaques, aussi bien que l’activité volcanique. De plus, c’est également elle, en plus de celle produite par le manteau, qui permet d’entretenir le champ magnétique qui entoure notre planète et lui confère une sorte de bouclier capable de dévier les particules mortelles du vent solaire. Sans lui, il y a donc fort à parier que la vie ne se serait jamais apparue sur la Terre.

Le Point.fr article de CHLOÉ DURAND-PARENTI

 

Publié dans:TERRE |on 28 octobre, 2013 |Pas de commentaires »

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