Archive pour le 23 octobre, 2013

Deux lunes, il y a des milliards d’années

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Autrefois, la Terre aurait pu avoir deux lunes… avant qu’elles n’entrent en collision.

Une équipe internationale d’astronomes émet l’hypothèse que voilà plusieurs milliards d’années, la Terre aurait possédé deux lunes. Avant de comprendre ce qui a pu les mener là, imaginons une seconde notre embarras, si, aujourd’hui encore, deux astres sélènes sillonnaient notre ciel. Chanterions-nous : « Au clair des deux lunes » ? Dirions-nous : « Décrocher les deux lunes » ? Et laquelle des deux satellites John Kennedy aurait-il choisie pour y planter le drapeau américain ? Enfin, ayons une pensée pour les marins qui devraient calculer les marées commandées par deux lunes…

Pour comprendre comment nos astronomes en sont arrivés à cette hypothèse extraordinaire de l’existence de deux lunes, il faut remonter quatre milliards d’années en arrière, dans l’histoire du système solaire. À cette époque, le ménage galactique n’est pas encore fait. Des milliards de débris de toute nature, de toute taille, encombrent l’espace interplanétaire. C’est alors que notre lune se serait formée. Selon une des nombreuses théories expliquant sa genèse, c’est une partie de billard céleste qui l’aurait enfantée : une planète de la taille de Mars aurait percuté la Terre, provoquant l’éjection de milliards de tonnes de roches qui auraient formé l’astre. 

Guerre planétaire

Jusqu’à présent, cette théorie séduisante, mais non confirmée, n’envisageait la formation que d’une seule et unique lune. La nouvelle hypothèse développée dans la revue Nature propose la création de deux lunes. Pourquoi pas. Une petite et une grosse (la nôtre). Il se serait aussitôt engagé une guerre planétaire entre la Terre et la Lune pour s’emparer gravitationnellement du petit astre. Selon le Dr Martin Jutzi, de l’université de Bern – l’un des auteurs de l’étude – après quelques millions d’années, la Lune aurait fini par l’emporter. Elle se serait emparée de sa petite soeur, qui l’aurait percutée de plein fouet. Laissons tout cela au conditionnel, c’est plus sage. On a vu tellement de savants dans la lune inventer de belles sornettes.

Toujours d’après Martin Jutzi, cette collision aurait été relativement douce à l’échelle planétaire. Sa vitesse n’aurait été que de 8 640 kilomètres par heure, soit une valeur nettement inférieure à celle du son dans la roche. C’est important car, alors, la violence du choc n’aurait pas été suffisante pour faire fondre entièrement la Lune. Seule sa physionomie en aurait été profondément bouleversée. Voilà qui expliquerait parfaitement une énigme qui fait enrager les astronomes depuis que la face cachée de l’astre sélène nous a été dévoilée par les sondes lunaires. À savoir que cette dernière est fortement creusée par des cratères et qu’elle est barrée par une chaîne de montagnes de 3 000 mètres, alors que la face visible est plutôt plate. Cette différence topologique serait donc la conséquence du choc et d’une redistribution du magma intérieur.

Tout ceci demande encore à être confirmé. Justement, les prochaines sondes lunaires tel le Lunar Reconnaissance Orbiter de la Nasa pourraient, par une meilleure auscultation des entrailles lunaires, fournir des réponses claires à la formation de la Lune. D’autant qu’une autre étude publiée récemment émet l’hypothèse que les roches lunaires ne pourraient pas provenir de la Terre, car leur teneur en eau est bien trop élevée pour cela. Bref, la Lune n’est pas encore prête à livrer tous ses mystères.

SOURCE Le Point.fr - article de 

Publié dans:LUNES, PLANETES |on 23 octobre, 2013 |Pas de commentaires »

Onzième planète de découverte

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Trop modestes, les astronomes n’ont pas voulu fêter la découverte de onze nouvelles planètes hors du système solaire. Il y en a désormais 1 010.

La barre symbolique des 1 000 exoplanètes a été franchie aujourd’hui, mardi 22 octobre 2013. Sur le site Exoplanet.eu, géré par l’Observatoire de Paris, le décompte est passé de 999 à 1010… en toute discrétion. « La communauté des astronomes n’a pas voulu communiquer sur cet événement, car la définition d’une exoplanète n’est pas encore très claire », justifie Vincent Coudé du Foresto, de l’Observatoire de Paris. « Il arrive parfois, également, que certaines exoplanète soient retirées de la liste », précise François Raulin du Laboratoire des systèmes atmosphériques (CNRS). Foin de chipotage, nous sommes de moins en moins seuls dans l’univers.

Depuis la découverte de la première planète extrasolaire en 1995 par l’astronome suisse Michel Mayor et son assistant, Didier Queloz, des centaines d’astrophysiciens ont désormais les yeux braqués sur le ciel pour dénicher leur planète et, si possible, une planète habitable. C’est-à-dire susceptible d’abriter la vie. Sur les mille accrochées désormais à leur tableau de chasse, la plupart – 85 % – sont des géantes gazeuses, copies grossières de Neptune ou Jupiter. Seule une douzaine d’entre elles ressemblent suffisamment à la Terre pour éventuellement abriter la vie. On dit bien « éventuellement ». C’est-à-dire qu’elles sont, a priori, rocheuses et à bonne distance de leur étoile, pour que l’eau y soit sous forme liquide. Car d’après la plupart des exobiologistes, la vie ne pourrait naître et s’épanouir qu’en présence d’eau liquide.

Kepler, le télescope le plus productif

Deux méthodes existent pour repérer une exoplanète, invisible pour le plus gros des télescopes. La méthode dite du transit, consistant à garder l’oeil braqué sur une étoile afin de détecter toute petite baisse répétitive de luminosité. Si cela se produit, c’est le signe du passage d’une planète. La deuxième méthode, dite des vitesses radiales, part du principe qu’une planète entraîne un mouvement circulaire de son étoile. Or, cette rotation produit des variations du spectre de la lumière de l’étoile détectable par un spectrographe. C’est, du reste, cette dernière méthode qui a servi à identifier l’existence des onze dernières planètes recensées.

Aujourd’hui, le chasseur de planètes le plus productif est le télescope spatial Kepler de la Nasa, mis en service en 2009. Bien qu’il ne fonctionne plus depuis quelques mois, des dizaines d’astrophysiciens continuent à exploiter sa moisson du ciel. Actuellement, Kepler a repéré 154 exoplanètes (dont 4 habitables) et il en a encore découvert 3 400 dont l’existence reste à confirmer.

SOURCE : Le Point.fr  - article de 

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