Les Atlantes
« Fondateurs de la quasi-totalité de nos arts et de nos sciences, ils furent les pères de nos croyances fondamentales ; ils furent les premiers civilisateurs, les premiers navigateurs, les premiers commerçants, les premiers colonisateurs de la terre ; leur civilisation était ancienne alors que l’Egypte naissait, et il allait s’écouler des milliers d’années avant que l’on ne songe même à Babylone, Rome ou Londres. Ces disparus étaient nos ancêtres, leur sang coule dans nos veines ; on entendait prononcer dans leurs villes, leurs cours et leurs temples, sous leur forme primitive, les mots que nous utilisons quotidiennement. Chaque lignée de race et de pensée, de sang et de croyances ramène à eux. »
Ignatius Donnely
On pouvait ranger les atlantes de l’époque en deux catégories : « Les Fils de la Loi de Un » et « Les Fils de Bélial ». Les premiers, constituant « la race pure », demeuraient dans leurs actions et leurs pensées, assez proches du Créateur. Les seconds n’avaient pas de morale, pas de conscience, sinon celle de la satisfaction de soi.
Avec le temps, ce peuple autrefois spirituel, a été déchiré en deux groupes. Les Fils de la Loi de Un perpétuaient la tradition spirituelle de leurs aïeux, pendant que les Fils de Bélial étaient absorbés à satisfaire leurs appétits physiques et leurs désirs. Cette division, ajoutée à l’alliance entre les Fils de Bélial et Mu dans l’intention de piller l’Atlantide et la guerre qui s’ensuivit, mena à la chute du continent et finalement à sa destruction.
Les Fils de Bélial firent une mauvaise utilisation des rayons solaires mystérieusement transformés en cristaux, dans des fosses de contact, par les ingénieurs atlantes. Ils inventèrent les explosifs ainsi que ces étranges instruments appelés à mettre en mouvement « les feux du centre de la terre ». Le résultat ne se fit pas attendre : l’Atlantide fut partiellement détruite. A cause d’un cataclysme qui entraîna la séparation du pays en plusieurs îles, cinq en tout. L’une d’entre elles s’appelait Poséidia.
En tombant dans la matière, les atlantes recherchèrent les plaisirs physiques. Mais ils recueillirent également les mauvais fruits de la condition humaine : douleur, froid, maladie, mort. Le nouvel univers qu’ils se façonnèrent n’était pas dépourvu d’aspects positifs. Mais ces aspects positifs s’effacèrent bientôt devant l’offensive des « forces destructrices ». Autrement dit, en introduisant dans leur nouveau plan de conscience la notion de progrès, les atlantes devinrent autant maîtres qu’esclaves. Ils innovèrent l’illusion manichéenne de l’existence physique.
De 50.000 à 10.000 avant J.C., l’Atlantide connut un relatif âge d’or. Il semble que les Fils de la Loi de Un ont davantage en main les destinées de la nation.
Le progrès fut mis au service de l’ensemble des citoyens. Les dispositifs inventés furent appliqués aux besoins et au confort des populations. En ce temps-là, on voyageait dans des vaisseaux capables d’évoluer aussi bien dans les airs que sous l’eau. Des radars sophistiqués les guidaient à travers l’espace vers d’autres pays. La technologie atlante était supérieure à la nôtre. Les musiciens étaient capables de produire, sur leurs instruments, des sons de toute nature. Dans les universités, on enseignait la transmission de pensées dans l’éther. On connaissait la télévision et l’enregistrement de la voix. Les techniciens de l’époque n’ignoraient rien des forces électriques, mécaniques et chimiques.
Il est également question de la découverte d’un cristal terriblement puissant. Or, cette découverte fut mal maîtrisée puisqu’elle entraîna des destructions. Idem en ce qui concerne la mystérieuse « pierre de feu » qui avait le don de faire avancer les vaisseaux, les véhicules de plaisance et les sous-marins. Signalons également que cette pierre de feu produisait l’énergie nécessaire aux villes et aux villages atlantes. Elle fut, accidentellement, à l’origine de la deuxième période de forces destructrices, qui anéantirent le pays, dans ces îles qui allaient encore souffrir plus tard de nouvelles destructions.
En ne se concentrant principalement que sur la matérialité et en ignorant leur vraie nature spirituelle, les Fils de Bélial ont attiré sur eux une série de trois cataclysmes.
Le premier, quelques 50.000 années avant J.C., a détruit leur source principale de pouvoir. Le second, approximativement en 28.500 avant J.C., a disloqué le continent en trois plus petites îles : Poséidia, Og et Aryen. La troisième et dernière destruction – celle dont parle Platon – s’est produite aux alentours de 10.500 avant J.C. et a causé l’engloutissement des trois îles.
Alors, beaucoup de chefs émigrèrent vers des pays étrangers. Les Fils de la Loi de Un comprirent que les terres de Poséidia-Atlantide allaient être définitivement englouties et l’exode se généralisa. La majeure partie de la population atlante se dispersa vers l’Egypte, l’Arizona, le pays Inca, le pays Maya. Certains groupes de fuyards gagnèrent même l’Espagne. Sans oublier le Portugal et les Pyrénées où les atlantes s’étaient déjà établis et avaient construit des temples.
Source : La mémoire de l’Atlantide

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