Archive pour le 28 juillet, 2013

le langage sur la mort

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le langage sur la mort dans La MORT mort1

Tantôt la mort ne donne pas lieu de parler. Et alors elle triomphe doublement puisqu’elle parvient à enfermer les humains dans un mutisme et un silence analogues aux siens. Tantôt la mort donne la parole ou se met en images mais c’est de manière masquée et allusive ou de façon objective et presque obscène. Entre ces deux situations extrêmes se distribuent les multiples possibilités dont nous avons tous plus ou moins l’expérience.

Pour mieux faire percevoir ce qui est en jeu, je voudrais relever comment en christianisme l’alliance de la parole et de la mort n’a rien d’automatique.

  • Certains chrétiens, des clercs souvent mais pas toujours, ont des mots à leur disposition pour s’adresser à des malades proches de leur fin ou aux familles atteintes par un deuil. Mais ce qu’ils disent et qui est souvent fondé sur l’Écriture parait trop général, parfois trop doctrinal. On dirait que les mots employés masquent ce que les personnes en présence pourraient ou devraient se dire. La mort est alors dite. Mais elle est exprimée à trop longue distance de ce que les êtres expérimentent dans leur chair et leur sang, dans leur esprit aussi d’ailleurs. Ma remarque ne vise évidemment pas à discréditer le langage biblique ou doctrinal. Elle voudrait bien plutôt plaider pour le respect des « genres » de paroles : l’affirmation de foi demande toujours à être explicitée et mise progressivement en forme pour pouvoir être reçue par la plupart de nos contemporains.
  • Autre difficulté présente dans les Églises : on dit ce que la mort peut ou doit être, non ce qu’elle est comme acte mystérieux du mourir. Cela se comprend, certes, puisque cet acte ne peut se mettre en mots capables de le décrire. Pourtant il y a quelque chose à dire en l’occurrence, soit quand quelqu’un va faire le pas hors de notre monde soit surtout quand une assemblée chrétienne réfléchit sur le mystère de la mort. Si ou ne dit rien, si l’on se contente de recouvrir la mort par l’annonce de la résurrection, si l’on superpose sans plus l’affirmation de l’immortalité de l’âme à l’acte même de mourir, quelque chose en chacun demeure dans l’attente d’une parole sur ce que peut être le moment ou l’événement de la mort.
Publié dans:La MORT |on 28 juillet, 2013 |Pas de commentaires »

La mort libératrice

 La mort libératrice dans La MORT veille

La plupart des humains sont terrifiés par l’idée de la mort. Qu’en serait-il si vous aviez la certitude que vous ne pouvez pas mourir ?

Qu’en serait-il si vous regardiez en face que des milliers d’années « d’évolution » n’ont pas suffi à améliorer la destinée de l’humanité ? Et que, vie après vie, vous reproduisez les mêmes errances et les mêmes souffrances.

La mort ne prendrait-elle pas un autre visage ? La mort véritable évidemment, car ni la mort naturelle, ni la mort provoquée ne peuvent résoudre l’équation. Le mystère reste entier et cela peut durer l’Eternité, la réincarnation n’est pas forcément un avantage.

La mort physique est la « petite mort ». La mort psychique, la « seconde mort », est la dissolution de la structure qui perpétue la séparation. La mort est une transformation, mais transformation n’est pas libération.

  •     pour le non-éveillé, quand le corps ne soutient plus la conscience, celle-ci continue son cycle d’expériences dans d’autres corps.
  •     pour le libéré, la conscience se détache du corps, brisant le cycle des causes et des effets qui amène la conscience à s’incarner.

Sortir de l’auto-contemplation

La structure qui perpétue la séparation amène à vouloir prendre & repousser, c’est la  motivation personnelle. Ce mécanisme place la conscience dans une auto-contemplation, visant à se connaître et se posséder en tant que Totalité, ce qui génère insatisfaction et anxiété. Tant que ce mécanisme n’est pas dissous, il se nourrit de tout, même de l’éveil.

Transcender la personnalité est une chose, dissoudre le soi  (celui qui s’auto-contemple)  est la libération (l’ascension) de la conscience. Cela signe la disparition complète du monde intérieur, la fin des questions, la fin de l’illusion de séparation. Se connaître, c’est s’oublier, c’est se libérer de la saisie de soi-même, se détendre dans « ce qui est ». C’est trouver « ce qui reste » quand tout est abandonné.

Ce que vous êtes est au-delà de toute expérience, aucune expérience ne vous permet de découvrir ce qui a toujours été. Et pourtant, chaque expérience pointe vers ce qui n’est jamais né. La liberté est de pouvoir tout vivre sans chercher à vous y trouver, c’est là que tout peut se révéler.

Le mystère, c’est ce que vous êtes et pourtant, tout est ouvert, exposé, non caché depuis l’origine, rien n’a changé. Mourir à ce que vous croyez être, rétablit le spectre de l’expérience humaine dans sa totalité. C’est embrasser votre humanité sans vous y noyer pour en révéler la divinité. La vie est d’une étonnante simplicité.

Source: http://chantalhubert.net/

Publié dans:La MORT |on 28 juillet, 2013 |Pas de commentaires »

Communiquer avec un défunt

et réenvisager la thérapie du deuil

Perdre un être cher… La douleur d’une vie pour de nombreuses personnes. Comment apaiser sa peine et revivre normalement ? Et s’il était possible de communiquer avec l’esprit d’un défunt ? La méthode Allan Botkin, basée sur l’EMDR, change notre façon d’envisager la thérapie du deuil.

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Alors que l’on croyait la possibilité de communiquer avec des défunts uniquement réservée à certains médiums, la méthode américaine Allan Botkin, basée sur l’EMDR, permettrait à des patients ayant des difficultés à faire le deuil d’un proche, ou témoins de morts violentes, d’entrer en contact avec un défunt. Une méthode « révolutionnaire »« aux bénéfices immédiats », selon le Dr Olivier Chambon, médecin, psychiatre et psychothérapeute, et qui change la façon d’envisager la thérapie du deuil.

Psychologue américain, le Dr Allan Botkin s’occupe de vétérans de guerre souffrant de stress post-traumatique. En 1990, il découvre l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing : Désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires), une technique psychothérapeutique utilisée pour le traitement des traumatismes psychiques. Le patient se concentre sur un souvenir douloureux, une émotion telle que la tristesse, la colère, ou encore le sentiment de culpabilité. Il suit ensuite des yeux les doigts du thérapeute sans bouger la tête et réalise ainsi des mouvements oculaires rapides permettant « un retraitement inconscient des données par le cerveau. Les patients adoptent spontanément un point de vue nouveau sur leur traumatisme, beaucoup plus positif. L’EMDR possède la particularité de mettre le patient en état modifié de conscience, afin d’ouvrir les canaux de perception sur d’autres niveaux de réalités » explique le Dr Olivier Chambon, formé par le regretté Dr David Servan-Schreiber qui a popularisé cette méthode américaine en France.

Le Dr Allan Botkin se met donc à pratiquer l’EMDR et constate des résultats spectaculaires. Puis il se l’approprie et, en 1995, lors d’une séance, un de ses patients lui raconte avoir eu un contact avec un défunt. Il affirme l’avoir vu, entendu lui parler, et avoir même senti sa présence physique autour de lui. Des confidences qui le laissent d’abord sceptique. Mais d’autres patients lui font part de récits similaires. Par ailleurs, ces contacts semblent leur apporter beaucoup d’apaisement et de réconfort. Le Dr Allan Botkin poursuit ses expériences pendant plusieurs années et met au point sa méthode, qu’il baptise IADC (Induced After-Death Communication : Communication induite avec les défunts). Il la teste sur plus de 3000 patients. Les résultats sont impressionnants : la très grande majorité d’entre eux disent avoir eu un contact avec un défunt. Il l’enseigne à une trentaine d’internes en milieu hospitalier qui obtiennent le même type de résultats.

La communication induite avec les défunts

Durant ses années d’expérimentations, le Dr Allan Botkin constate que ses patients ressentent généralement trois types d’émotions : la colère, la culpabilité et la honte. Il s’aperçoit que derrière se cache souvent une profonde tristesse et que le travail sur cette émotion en particulier agit également sur les autres. Il demande donc à ses patients de se focaliser principalement sur la tristesse. 

Une fois que celle-ci a diminué, et après le balayage oculaire, le thérapeute demande au patient de garder les yeux fermés. Il a ainsi plus de facilité à se mettre en état de réceptivité sans attente particulière afin d’être ouvert à toute information pouvant provenir du défunt. D’après le Dr Olivier Chambon, le contact s’établit dans environ deux tiers des cas. Le patient reçoit alors des informations « sous forme de contact physique, de voix entendues télépathiquement et de visions qui tout à coup se sont imposées à lui », peut-on lire dans son livre. Pour lui qui a expérimenté cette technique sur lui-même avec l’aide d’un autre thérapeute et l’emploie sur des patients ayant des difficultés à se remettre d’un deuil, il ne s’agit « ni d’hallucination, ni de rêve, ni de mécanisme de défense, ni même de désir inconscient. ». Les messages des défunts peuvent d’ailleurs aller à l’encontre de ce qu’attend le patient. Il peut s’agir d’informations extrêmement précises concernant par exemple une assurance vie, rangée dans tel tiroir dont le vivant ignorait l’existence, ou d’avertissement sur une situation à venir comme un problème de santé. Le Dr Olivier Chambon aime à dire que les défunts sont « de bons psychothérapeutes ». La plupart du temps, « ils précisent qu’ils vont bien, qu’ils sont pleins d’amour pour les vivants, qu’ils leur ont pardonné ceci ou cela ou qu’ils demandent pardon pour certaines choses faites de leur vivant et qu’ils regrettent maintenant. » C’est ce qu’a vécu Priscilla il y a tout juste un an. Agée de 28 ans au moment des faits, elle consulte le Dr Olivier Chambon pour des crises d’angoisse. Au cours d’une séance d’EMDR, elle travaille sur une problématique de sentiment d’abandon. Son angoisse diminue et soudainement, l’image de sa grand-mère maternelle lui apparaît. Priscilla la voit seule, dans sa chambre, couchée dans la position du fœtus. C’est ainsi qu’elle a été découverte 5 ans plus tôt après son décès. Priscilla s’adresse à elle et s’excuse au nom de sa famille de ne pas avoir été plus présents de son vivant, pensant que cela aurait pu changer les choses. A ce moment précis, elle réalise qu’elle porte en elle une culpabilité dont elle ne soupçonnait aucunement l’existence. Elle sent ensuite comme une présence sur sa droite et entend mentalement les propos de sa grand-mère : « Je ne vous en veux pas. Mon heure était arrivée et de toute façon, même si vous aviez été là, cela n’aurait rien changé. »Priscilla voit ensuite l’image de son grand-père, décédé 15 ans plus tôt. Sa grand-mère se tourne vers lui et s’adresse de nouveau à sa petite-fille : « Aujourd’hui je suis avec mon papy (c’est de cette manière qu’elle appelait son mari) là où je suis. Même si j’en avais la possibilité, pour rien au monde je ne voudrais revenir. Dis à tes frères et à ta mère que je les aime et que je ne leur en veux pas. » Priscilla a du mal à réaliser ce qu’il vient de se produire. Pourtant, au plus profond d’elle-même, elle sait qu’il ne s’agit pas d’un rêve. Et même si ce contact est plutôt furtif, ces paroles réconfortantes lui apportent beaucoup. Elle se sent immédiatement libérée de la culpabilité dont elle n’avait pas conscience. Elle observe par ailleurs que le sentiment d’abandon qu’elle ressentait très fortement dès qu’elle se retrouvait seule la quitte progressivement. « Depuis cette séance, j’ai le sentiment d’avoir grandi, de mieux me connaître » analyse-t-elle.

Une transformation instantanée pour le patient

La technique de l’IADC est une « super thérapie du deuil » estime le Dr Olivier Chambon. Dans son livre, il observe que les spécialistes de la thérapie du deuil reconnaissent que les anciennes recommandations consistant à oublier le défunt, ne pas conserver d’objets lui appartenant, et à ne pas entretenir de conversations intérieures « étaient inadaptées et potentiellement dommageables. Au contraire, il faut entretenir la relation qui a finalement changé de niveau : cette relation est devenue plus subtile, mais les liens d’amour peuvent être cultivés plus profondément. » Ainsi, selon lui, la méthode Allan Botkin « accélère incroyablement le processus de deuil ». Les personnes qui vivent cette expérience « en retirent du réconfort, de la compréhension, et une bien meilleure acceptation de la mort. La relation est maintenue, elle n’est pas finie, elle est juste d’une autre nature, elle reste dynamique, interactive, et les gens s’aperçoivent que leurs défunts n’ont pas souffert. » Leur rapport à la mort change: « guand ils ont un contact avec un défunt, les patients savent qu’ils le retrouveront. Ils ont moins peur de la mort et de leur propre mort » confie le Dr Olivier Chambon.

Une expérience « transpersonnelle » bouleversante pour les patients comme pour les thérapeutes. La méthode Allan Botkin permet d’ajouter de nouveaux témoignages de contacts avec des défunts aux milliers d’autres déjà recueillis à travers le monde lors d’autres phénomènes péri-mortels tels que les EMI (Expériences de mort imminente). La vie après la vie, une hypothèse pour certains, une réalité pour de plus en plus de thérapeutes et de personnes.

EXTRAIT DE L’Expériences extraordinaires autour de la mort, Olivier Chambon & William Belvie
Editions Trédaniel (Juin 2012 ; 256 pages) 

Publié dans:La MORT |on 28 juillet, 2013 |Pas de commentaires »

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