L’arnica : une petite fleur

 aux pouvoirs très doux

L’arnica : une petite fleur dans PLANTES arnica-vignette

Tout le monde connaît les vertus de l’arnica contre les bleus et les bosses. Mais qui sait à quoi ressemble cette plante ?

Avant d’être transformée en granules homéopathiques ou en crème calmante, l’arnica est une délicate petite fleur jaune qui s’épanouit, à la mi-juillet, sur les hautes prairies des Vosges.

Une tradition très moderne

Sur les hautes chaumes des Vosges, au petit matin d’été, dans les premières lueurs du jour, des silhouettes se penchent sur le sol, au milieu d’une prairie couverte de fleurs jaunes. Ce sont les silhouettes des cueilleurs d’arnica.

Derrière cette tradition de cueillette séculaire de l’arnica se cache une histoire : celle d’un formidable mouvement éco-citoyen, qui a vu s’unir, pour le respect de la biodiversité, tous les intervenants d’une filière agro-économique.

Rustique et fragile

Souveraine contre les coups et les ecchymoses, l’arnica des montagnes figurait déjà parmi les plantes remèdes identifiées au Moyen Age. Étonnamment, cette plante de la famille des astéracée d’une très grande richesse se complaît dans les terres pauvres et acides des chaumes. Le massif vosgien du Markstein accueille ainsi l’une des plus grandes populations d’arnica en Europe. Mais si l’arnica est une plante rustique, elle n’en est pas moins d’une grande fragilité. L’un de ses pires ennemis est la fertilisation des sols, pratiquée pour produire des foins de bonne qualité.

Mise en place d’une filière

Pour réagir face à la mise en péril de l’arnica des Vosges, et de ce fait à la disparition possible de tout un pan de l’agriculture montagnarde, un vaste mouvement citoyen a été enclenché depuis le début des années 2000. Une charte de cueillette a été mise en place pour préserver la ressource, afin de laisser sur les sites une partie des plantes fleuries pour assurer le maintien de l’espèce. De leur côté, les agriculteurs se sont engagés dans une démarche de bonnes pratiques sur les problématiques de fertilisation et de fauchage des prairies. 

La cueillette se fait par arrachage, manuellement. Une pratique qui, si la plante est arrivée à maturité dans sa floraison, stimule le rhizome (tige souterraine) et permet des reprises vigoureuses l’année suivante. 

Une fois cueillies, les tiges d’arnica sont rassemblées en bottes puis pesées, avant d’être expédiées, en direction du laboratoire. Selon les utilisations, la pharmacopée transforme au choix les fleurs, la plante entière ou uniquement son rhizome. Une partie de la récolte est traitée sur place à la Ferme du Bien-Etre, à Gérardmer qui travaille tous les trésors de la montagne vosgienne en agriculture biologique.

La Ferme du Bien Etre
http://www.gaec-fermedubienetre.fr/

Publié dans : PLANTES |le 27 juillet, 2013 |Pas de Commentaires »

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