Archive pour le 23 juillet, 2013

l’herbe aux écrouelles

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La scrofulaire est une plante vivace herbacée de 50 centimètres à plus d’un mètre de hauteur. Originaire d’Europe, d’Asie centrale et d’Amérique du Nord, elle pousse à basse altitude dans des lieux incultes, humides et marécageux, au bord des chemins. Sa tige est rigide, pleine et robuste. Les feuilles larges, opposées et légèrement dentées, sont tronquées ou échancrées à la base en forme de coeur. Les fleurs, de couleur rouge-brun verdâtre, de petite taille et groupées en inflorescence, apparaissent entre juin et septembre. Le fruit est une capsule ovoïde contenant des graines. Seules les parties aériennes sont utilisées en thérapeutique.

Le nom latin de la scrofulaire vient du latin scrofulae, « scrofules » et de nodosa, en raison des nodosités de sa souche. Aux XVIe et XVIIe siècles, la scrofulaire était considérée comme le remède approprié pour traiter les scrofules, inflammation chronique des ganglions lymphatiques touchés par la tuberculose. Ce sont les fameuses écrouelles que le roi de France devait toucher pour les guérir. Ceci explique son autre nom, celui d’ »herbe aux écrouelles ».

Principales propriétés pharmacologiques

Plusieurs espèces du genre Scrophularia sont réputées anti-inflammatoires. En France, la scrofulaire noueuse peut revendiquer des actions similaires à celles de la racine tubérisée d’harpagophytum en raison de la présence d’un certain nombre de composés identiques dans les deux plantes. Ce sont principalement des iridoïdes, et notamment l’harpagoside, le principe actif qui a été le plus étudié.

Usages les plus fréquents

La scrofulaire est traditionnellement utilisée par voie orale dans le traitement symptomatique des manifestations articulaires douloureuses mineures (arthrose, tendinite, lombalgie…) On peut l’associer à la prêle, reminéralisante, qui agit sur la structure osseuse, et à la valériane, qui décontracte et combat le stress en intervenant sur la composante musculaire de la douleur. La prêle peut être remplacée par la reine des prés si la douleur est forte (avec oedème) et par le curcuma en cas de surpoids. La scrofulaire est particulièrement indiquée après des séances d’ostéopathie, de rééducation, de thermalisme ou de thalassothérapie.

Précautions d’emploi

Aucune toxicité avérée n’a été rapportée chez l’homme à ce jour. Néanmoins, à forte dose, la scrofulaire peut entraîner des nausées, des vomissements et être irritante pour l’intestin. Elle est contre-indiquée chez la femme enceinte ou allaitante, ainsi que chez les enfants de moins de 12 ans. Et son utilisation est déconseillée en cas d’ulcère gastroduodénal et d’insuffisance cardiaque sévère. Enfin, mieux vaut l’éviter lors de la prise de warfarine (un anticoagulant) et de traitements contre les troubles du rythme cardiaque.

À savoir

Les feuilles de scrofulaire peuvent être appliquées localement sur les coups de soleil, les brûlures superficielles ou les érythèmes fessiers. Attention, elles dégagent une odeur désagréable quand on les froisse. Certains utilisent aussi sa cousine, la scrofulaire aquatique qui possède des vertus similaires et la même toxicité.

Publié dans:PLANTES |on 23 juillet, 2013 |Pas de commentaires »

la bardane est « la » plante de la peau

C’est la racine de cette plante qui est utilisée en phytothérapie, alors que ses fruits sont à l’origine de l’invention du Velcro.

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La grande bardane, aussi appelée « herbe aux teigneux », est une plante vivace ou bisannuelle. La racine, fusiforme, charnue, allongée, est brune à l’extérieur et blanche à l’intérieur. La tige haute de 50 à 180 cm possède des feuilles larges, alternes (disposées en spirale le long de la tige) et dentées sur les bords. Les fleurs pourpres sont groupées en capitules et entourées de bractées vertes terminées en crochets.

Très répandue dans les régions tempérées d’Asie, d’Amérique et d’Europe, sauf en Méditerranée, la bardane peuple les bords des chemins, les terrains incultes de préférence calcaires et riches en ammoniaque. La bardane peut se développer jusqu’à 1 800 mètres d’altitude.

Principales propriétés pharmacologiques

Certains dérivés provenant uniquement de sa racine fraîche sont actifs, in vitro (donc en laboratoire), contre les bactéries (Staphylococcus aureus, Escherichia coli, Shigella flexneri et sonnei, Pseudomonas aeruginosa) et les champignons (Candida albicans). La bardane possède des propriétés anti-inflammatoires et anti-oxydantes (en inhibant la formation des radicaux libres). Elle agit également contre l’inflammation, ce qui explique ses propriétés adoucissantes et son effet sur les démangeaisons. Au niveau cutané, la racine régule la sécrétion de sébum et favorise la maturation de l’abcès et l’élimination du pus.

Usages les plus fréquents

La bardane est « la » plante de la peau et de ses affections (eczéma, urticaire, dermatoses…).

Un mélange bardane/ortie racine aide les adolescents victimes d’acné à venir à bout de ces vilains boutons, à condition d’y associer un nettoyage local, régulier et doux. Car la racine de l’ortie combat l’excès de sébum qui est au coeur du problème.

Pour combattre le psoriasis, la formule bardane/scrofulaire donne de bons résultats, mais à condition de l’utiliser longtemps.

Précautions d’emploi

Cette plante, qui n’est pas toxique, est néanmoins à éviter chez la femme enceinte et elle doit être consommée avec prudence par les diabétiques traités par insuline.

À savoir

Sans doute utilisée depuis la préhistoire, elle a été récoltée dans la nature mais aussi cultivée pour ses racines très longues et charnues, consommées crues ou cuites et qui ont une saveur d’artichaut. Cette dernière est due à la présence d’inuline, un sucre qui remplace l’amidon dans la famille des astéracées (et qui est assimilable par les diabétiques). La racine contient aussi du potassium et des vitamines.

Les jeunes tiges, une fois pelées, sont croquantes et sucrées; elles peuvent être consommées crues ou cuites.

Les fruits de cette plante, au contact pour le moins piquant et dont il est difficile de se séparer, sont à l’origine de l’invention du Velcro.

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La feuille d’Olivier

Un peu de botanique

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L’olivier, qui aurait été domestiqué en Crète environ 3 500 ans avant notre ère, est très facilement identifiable en raison de son tronc tortueux, recouvert d’une écorce grise. Il peut atteindre dix mètres de haut. Ses feuilles, persistantes, oblongues et lancéolées, sont vert cendré au-dessus et d’un blanc soyeux en dessous. Les fleurs sont blanches et réunies en grappes à l’aisselle des feuilles. Quant à son fruit, l’olive, inutile de le décrire…

Commun en Méditerranée, l’olivier ne peut vivre au-delà de 800 mètres d’altitude. Il craint le gel et une humidité excessive. 

Principales propriétés pharmacologiques

Les feuilles d’olivier ont principalement une action contre l’hypertension artérielle, que les pharmacologues attribuent en grande partie à l’oleuropéine.

De plus, leur emploi normalise le taux de sucre dans le sang et fait baisser celui du cholestérol. En laboratoire (in vitro), l’extrait de feuille d’olivier est actif contre un grand nombre de microbes (staphylocoques, streptocoques, hémophilus – à l’origine de la grippe -, pseudomonas…) ainsi que contre certaines affections virales.

Usages les plus fréquents

Les feuilles d’olivier sont très utiles pour prévenir ou combattre certaines pathologies cardiovasculaires, notamment une hypertension artérielle légère à modérée, un excès de cholestérol en particulier de LDL, celui qualifié de « mauvais » car il se dépose sur la paroi des artères. Les spécialistes conseillent alors souvent de lui adjoindre de l’aubépine.

Ils le mélangent au chardon-marie en cas de diabète, pour améliorer les paramètres métaboliques sanguins et protéger le foie ainsi que les vaisseaux, à l’artichaut en cas de surcharge pondérale et d’obésité de type androïde (ventre volumineux), au pissenlit chez les personnes souffrant de syndrome métabolique (donc à la fois d’un excès de graisse dans le sang, d’une glycémie élevée, d’HTA et avec un fort tour de taille) ainsi qu’au ginseng en cas de fatigue (d’asthénie).

Précautions d’emploi

L’olivier est très bien toléré par tous, jeunes et vieux, hommes et femmes, sans effets secondaires ni contre-indications connues.

À savoir

Les feuilles d’olivier perdent leur activité au séchage. Celles employées en thérapie doivent donc absolument être aussi fraîches que les rameaux de cet arbre biblique, portés par les colombes comme symbole de paix.

Des recherches archéologiques montrent que l’on extrayait déjà l’huile 4 000 ans avant J.-C. en Syrie et à Chypre, et en Crète environ 3 500 ans avant notre ère. Les vertus sur la santé de ce précieux liquide ont été mille fois prouvées. C’est d’ailleurs l’un des piliers du célèbre et bénéfique régime méditerranéen.

Retrouvez notre dossier Les plantes qui font du bien

Publié dans:PLANTES |on 23 juillet, 2013 |Pas de commentaires »

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