Archive pour le 14 juillet, 2013

Parler de la mort

Parler de la mort dans La MORT mort

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Si la mort donne à parler, elle le fait de bien des manières.

  • Il y a d’abord le langage à mots couverts, prudent pour ne pas effaroucher un malade, peut-être soucieux de ne pas déranger par des propos trop directs la puissance mystérieuse à laquelle on fait allusion. Ce langage est celui des sous-entendus convenus : « il est disparu », « on l’a perdu », « elle est en phase terminale » de son cancer, « il est condamné », « il n’en a plus pour longtemps ». Permanente question des infirmières et médecins : faut-il dire la vérité aux malades ? Comme si la vraie question n’était pas : oserons-nous la dire ? et surtout : saurons-nous la dire ?
  • Dans cette même ligne, on parvient vite à l’absence de tout langage. La mort devient tabou. On n’en parle pas parce que cela ne se fait pas. Ce serait inconvenant. Cela ferait peur. Le résultat de telles attitudes est bien connu : les relations du mourant ou du malade à son entourage sont faussées, celui ou celle qui s’en va voudrait parfois parler de ce qui va lui arriver et il n’est personne pour entrer dans l’échange désiré.
  • Autre manière de parler de la mort, presque au pôle inverse : on en parle beaucoup, sans doute trop. Elle devient une sorte d’obsession. On la voit partout et à tout moment. Le cas est pathologique ? Sans doute. Mais, dans la culture occidentale de ce temps, il se pourrait bien que de telles formes d’expérience aient assez largement cours. Par exemple dans l’affirmation récente de la littérature ou des émissions de télévision sur ce qu’ont vécu des gens qui « reviennent » de la mort, après un coma. Ou bien dans l’abondance des analyses, descriptions et études sur le sida ou l’accompagnement des mourants. L’Occident qui semblait, il y a quelques années encore, censurer la mort et la mettre entre parenthèses paraît aujourd’hui assister à un « retour de la mort », analogue à d’autres retours, comme celui, ambigu, de la religion. Le problème n’est pas tant alors dans l’abondance parfois excessive des paroles que dans leur qualité médiocre : on parle autour de la mort, on ne parle pas réellement de ce que c’est que mourir ou de ce que peut être dans la vie quotidienne l’expérience de la mort. Et sans doute ne parle-t-on guère plus à celles et ceux qui vont mourir. Bref, on bavarde, on transmet des informations, mais on n’adresse pas la parole.
  • Dans cette même perspective, j’inscrirai le goût ou le besoin de montrer la mort. Comme un spectacle. Accidents, théâtralisations des funérailles de personnages illustres, reportages auprès de condamnés à mort, films et émissions de télévision mettent en scène pour le grand public l’épreuve ou simplement le serein départ de certains d’entre nous. Il y a là une forme renouvelée de la mort d’autrui dont j’ai parlé précédemment. Comme telle, elle peut donc donner lieu pour les spectateurs à une véritable expérience. Encore faut-il que l’image parle, que le témoignage trouve le chemin du cœur et de la pensée dans le publie auquel il est proposé.

Voir le livre : La mort. Sa signification chrétienne.  

Publié dans:La MORT |on 14 juillet, 2013 |Pas de commentaires »

L’Etat énergétique

L'Etat énergétique dans ENERGIES energetique

La partie jaune du schéma nous montre l’énergie dite spirituelle qui englobe notre univers matériel. Au-delà, la partie rouge est une énergie encore plus fine et le tout se trouve circonscrit dans une sorte de membrane de protection qui isole l’ensemble de la matrice du « cosmos » intermatriciel. Concernant ce cosmos, je voudrais indiquer que ce que j’ai nommé le cosmos intérieur, est en réalité ce cosmos là. Les paradoxes sont nombreux dans la « réalité » de la création, puisque ce qui est extérieur du point de vue de ce schéma est en fait intérieur du point de vue de quelqu’un qui s’éveille à l’énergie cellulaire, c’est-à-dire à sa propre énergie.

Partant du principe que tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, il est plus aisé de comprendre que nos cellules elles-mêmes sont constituées de l’énergie qui constitue l’univers dans son ensemble. En augmentant son énergie, on arrive dans la partie jaune et en augmentant encore, dans la partie rouge. Tous les plans se trouvent donc contenus dans le cœur même de nos cellules. La manifestation matérielle étant une extériorisation, quant à la réalité spirituelle, elle est une intériorisation. Cela produit une situation inverse par rapport à ce schéma.

Ce schéma est donc une visualisation à partir de notre vision matérielle extériorisée. On peut en quelque sorte retourner la vision extérieure et l’appliquer à la vision intérieure et c’est là que nous trouvons notre porte de sortie de la matrice ou de toutes les matrices d’ailleurs. Ce que j’ai nommé « la roue » dans le troisième article de la section L’état Energétique, est une réalité énergétique constituée d’un « individu » qui se retrouve en dehors de la matrice, dans le cosmos intermatriciel, et qui a constitué une sorte de bulle de protection comme le font les matrices. L’être conscient voyageur libre, est composé de réalité énergétique, qui n’est pas vraiment circulaire comme une roue d’ailleurs, mais qui est plutôt sans forme et qui peut entrer dans des matrices de son choix pour y prendre des formes…

Afin d’être pleinement libéré de la prison d’une matrice, l’être énergétique doit non seulement connaître les plans supérieurs mais également les plans qui sous-tendent la 3D, à savoir la deuxième et la première dimension.  L’ignorance et la manipulation par des entités vampiriques ont voilé la connaissance de ces deux dimensions inférieures. S’en libérer, consiste à retrouver tous les « secrets » qui voilent notre manifestation. C’est au sein de la 1D que nous sommes maintenus prisonniers et séparés de notre âme jumelle, dépolarisés. Cette réalité étant maintenue « inconsciente » afin de nous cacher notre liberté intrinsèque. La description du périple qui m’a menée à connaître ces plans inférieurs est publiée dans la section V.I.T.R.I.O.L. : http://rapsody.unblog.fr/category/t-v-la-fin-de-la-prison/

Publié dans:ENERGIES |on 14 juillet, 2013 |Pas de commentaires »

Encore la crise !

Encore la crise ! dans 2014 - PRÉDICTIONS bastille_day-1991005-hp-300x116

Nous ne sommes plus en crise; en fait, nous vivons un cycle normal de transformation qui provoque des ruptures, des déséquilibres et des opportunités. Cette même transformation qui chez une femme enceinte ou un adolescent en croissance présage la naissance d’un autre état ou d’un nouvel être. Un cycle de difficultés pour plein de nouveautés. Nous avons la chance, aujourd’hui, de vivre un embrasement de révolutions portées par les cycles courts des évolutions technologiques. Nous franchissons des paliers sur un rythme annuel, alors que leurs fréquences se comptaient en dizaines d’années au début du siècle précédent (et en siècle, avant).

Notre avancement se fait de façon brutale, par à-coups. Le remplissage de petites conditions apportent un basculement soudain et notre projection sur une marche supérieure. Cela fait mal et provoque un inconfort, notre évolution nous l’impose. C’est un mal nécessaire.

Nous ne sommes plus en crise, notre transformation attend le franchissement de paliers, espaces plus stables que nous appelons phases de croissance. La crise est une constante qui crée en nous un inconfort nous poussant ainsi à prendre des initiatives et à changer.

Le jour où nous n’aurons plus de crises, l’humanité disparaitra, pour renaître peut être sous une autre forme, mais cette prédiction entre dans le domaine de la futuriste science-fiction !

Et oui, tout va tellement vite, encore plus vite, tout va avec tellement de choses, tout devient tellement complexe. L’information est omniprésente et la puissance de calcul des machines dépasse notre puissance de connexions synaptiques. Nous devons nous adapter, ou exploser sous cette pression. Ainsi nous devenons de plus en plus sensible à notre qualité de vie, à sa simplification, son amélioration, au plaisir que nous pouvons avoir dans notre vie de tous les jours. Nous cherchons la liberté, le plaisir, l’éthique, le vrai, la nature, .. . Bref des choses simples qui nous permettent de retrouver un équilibre avec l’antinomie des rythmes de transformations qui nous entourent.

Les années qui viennent vont nous voir nous enfoncer de plus en plus dans des démarches qualitatives, celles touchant principalement notre propre vie d’individu. Nous entrons dans l’ère des tapas : Du très bon, par petits morceaux, le tout rapidement, et avec une bonne Margarita SVP. Et voilà, nous on se fera plaisir, la crise, qu’elle se débrouille par elle-même.

Ce billet est réalisé en s’inspirant des tendances en cours, ainsi que celles affichées autour de l’information, ses usages, le marché et surtout un feeling personnel et une touche de bon sens. Ces “prédictions” sont une continuité des celles affichées ces dernières années : Site de référence :

Prédictions 2012-2013 : Vers le pilotage de l’information des organisations (PIO)

Prédictions 2011-2012 : Gestion et gouvernance de l’information

Information Management Prediction for 2010-2011.

Publié dans:2014 - PRÉDICTIONS |on 14 juillet, 2013 |Pas de commentaires »

Notre rapport aux animaux reste à découvrir

Notre rapport aux animaux reste à découvrir dans ANIMAUX images-1

L’humanité du XXI° siècle doit passer un nouveau contrat avec l’animal domestique et réduire sa consommation de viande : tel est le credo de la philosophe spécialiste des questions éthiques concernant le traitement des bêtes. Elisabeth de Fontenay est une philosophe qui a toujours évolué en équilibre instable sur des lignes de crête. Entre l’animalisme et l’humanisme. Entre une culture chrétienne et des racines juives. Entre un goût pour la métaphysique et un profond scepticisme. Entre une éducation d’aristocrate et des convictions marxistes. Résultat : on peut l’attaquer de partout. Les humanistes s’indignent de l’entendre affirmer que l’animal est un « sujet » que la loi doit considérer comme tel. Les animalistes s’offusquent de la voir refuser que l’on fasse de l’humain un animal particulier. Aux chrétiens déplaît qu’elle fasse de leur religion une invention de Saint Paul, et aux juifs qu’elle aime se dire païenne. Mais elle sait tenir son cap, malgré les turbulences de ce qu’elle appelle « ma vie un peu tordue ». Une vie marquée par la découverte, à 18 ans, de la judéité de sa mère et de la disparition de ses cousins dans la Shoah. A 76 ans, maître de conférence à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, essayiste à succès et chroniqueuse à France Inter, elle est devenue incontournable.

CLES : Vos réflexions sur nos rapports avec les animaux s’appuient-elles sur des expériences personnelles ?

 Elisabeth de Fontenay : Avez-vous vu comment s’est comporté Pat, le chien très gentil qui a posé pour la photo avec moi ? J’ai un bon rapport immédiat avec les animaux, surtout avec les chiens et les chevaux. Je suis moins sensible aux chats, ce qui blesse mes amis intellectuels qui les adorent. Cette cynophilie remonte à mon enfance. Mon père était chasseur et paradoxalement, ce sont les joies de la chasse, qui m’ont initiée à la vie animale. Je parle des vrais chasseurs qui aiment les bêtes, pas des viandards qui massacrent des sangliers ou des faisans d’élevage, lâchés sous leurs yeux.

Vous avez la nostalgie des chasseurs écologiques ?

Oh, je ne considère pas du tout la question animale comme écologique ! Les écologistes ne cessent de prouver du reste que les animaux ne les intéressent pas. Je crois que c’est une question plutôt psychologique et même philosophique. Les éthologues montrent de plus en plus, et certains philosophes phénoménologues ont repris cette affirmation à leur compte, que l’animal est une subjectivité, une spontanéité. Ça n’est pas juste un être qui réagit à des excitations. L’animal vertébré, et surtout le mammifère, est capable d’interpréter le sens des situations qu’il rencontre et, jusqu’à un certain point, de diversifier ses réactions. Il y a chez l’animal, comme l’affirment au début du XX° siècle le philosophe Edmund Husserl, père de la phénoménologie, et plus tard ses disciple Merleau-Ponty et Hans Jonas, quelque chose de l’ordre de la conscience, qui fait que nous pouvons parler d’une « culture animale ».

On parle des origines animales de la culture humaine…

C’est en revanche une thèse sur laquelle je suis beaucoup plus réservée. Certes, à partir du moment où l’on parle de culture animale, comme le font les auteurs dont je viens de parler, on ne peut plus se contenter de dire : « Les bêtes font partie de la nature ». Mais quant à la culture humaine, liée au langage articulé et qui se transmet de façon lamarckienne par transmission des caractères acquis, c’est une autre affaire qu’on ne doit pas traiter, sous prétexte de darwinisme, de façon réductionniste. Il reste que l’animal n’est pas un arbre. C’est un sujet. Creuser ce thème du « propre de l’homme » m’a fait relire et déconstruire toute l’histoire de la philosophie, des présocratiques à Derrida. Ma position est nuancée. D’un côté, seul l’homme peut faire des projets utopiques et préparer l’avenir. Mais de l’autre, j’ai été frappée de constater à quel point l’humanisme, chrétien puis laïc, reposait entièrement sur l’idée que l’homme était un être supérieur à l’animal, ayant sur lui tous les droits – l’animal n’en ayant aucun, alors que tous les travaux de génétique, de paléoanthropologie et de zoologie montrent qu’on ne peut plus opposer la nature à la culture, l’inné et l’acquis, l’homme et l’animal, comme on le faisait dans une vision du monde anthropocentrée. Retour de bâton : des primatologues et des animalistes réclament l’extension des droitsde l’homme, au moins aux primates.

Pour les tenants de l’« écologie profonde » et des différents fronts de libération des animaux, l’aveuglement humain viendrait du judéo-christianisme et de la Genèse, où Dieu offre la nature au bon vouloir d’Adam et Eve.

Dieu leur fait avant tout le don du langage ! Ce qui leur permet de nommer chaque animal. Cette faculté de nomination est ambiguë : elle incite tout autant à la domination brutale qu’à la poésie ! Beaucoup d’animalistes s’en prennent à la Bible par simple manque de culture et usent à outrance du concept de « judéo-christianisme » qui constitue un amalgame inopérant. Pour prendre un exemple, selon la tradition juive, les humains ont d’abord été végétariens. Ce n’est qu’à partir du Déluge, de Noé et des Lois noachides, que Yahvé les autorise à manger le corps des animaux. Mais en les vidant de leur sang préalablement, car le sang, c’est l’âme.

Le christianisme ouvre une autre voie. Dieu s’étant offert lui-même en sacrifice, dans la personne de Jésus considéré comme « l’agneau divin », l’animal devient pure métaphore et les vrais animaux perdent tout statut, alors qu’ils en avaient un très fort dans le judaïsme – tout comme dans la civilisation grecque. On trouve encore dans le christianisme des bribes d’attention pour l’animal avec St François d’Assise et une riche allégorisation des animaux. Mais globalement, c’est là une tradition qui prépare à un humanisme anti-animaliste, culminant avec Descartes, pour qui les bêtes ne sont que des machines dépourvues d’âme.

Lire la suite ici ….. 

 

 

Publié dans:ANIMAUX |on 14 juillet, 2013 |Pas de commentaires »

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