Voix inaudibles : Enregistrements sonores
La plupart des messages supposés émis par des esprits désincarnés ne sont pas directement audibles par les humains. On ne peut les écouter que par le truchement d’enregistrements électroniques.
Thomas Edison, l’inventeur du Phonographe en 1877, espérait encore en 1920 mettre au point un appareil permettant de capter directement les messages des esprits. Il ne s’agissait pas à proprement parler des fantômes, mais l’idée était proche.
« Je prétends qu’on peut construire un appareil si sensible que, s’il y a des êtres dans un autre monde, qui souhaitent entrer en rapport avec nous dans ce monde-ci, les chances qu’ils puissent le faire avec cet appareil seront bien meilleures qu’avec les tables tournantes… »
En 1959, le producteur de cinéma suédois Friedrich Jürgenson (1903–1987), parti se promener avec un magnétophone aux environs de Stockholm pour enregistrer des chants d’oiseaux, eut la surprise d’entendre des voix derrière leurs pépiements. Intrigué, il multiplia les enregistrements. Pensant avoir identifié des messages en provenance d’amis ou de parents défunts, il publia ses découvertes en 1964. Konstantin Raudive, un ancien professeur de psychologie, se pencha à son tour durant neuf ans sur le sujet et réunit plus de 10 000 échantillons de voix. En 1968, il rédigea un livre accompagné d’un disque sur le fruit de ses recherches qu’il poursuivit jusqu’à sa mort en 1974.
Voix audibles
Les enregistrements par un magnétophone de messages audibles sont très rares. On les connait surtout dans les cas de poltergeists ou sont enregistrés de bruits divers et des rauques voix spectrales (utilisation des « fausses cordes vocales » des humains victimes du phénomène.