Résidence hantée
Une résidence officielle hantée
au Japon ?
Depuis son élection en décembre dernier, le Premier ministre japonais n’a pas emménagé dans la résidence officielle située à proximité de son bureau et du Parlement. Une décision motivée par la superstition selon la rumeur… M. Shinzo Abe aurait-il peur des fantômes ?
Des monstres et des esprits dans les mangas, des vampires et des zombies dans les séries télé et les jeux vidéos, des histoires d’entités immatérielles dans les livres… Au Japon, la question du surnaturel et du fantastique est très ancrée dans la culture.
Aussi, lorsque que le Premier ministre refuse de s’installer dans sa résidence officielle, les interrogations fusent et stimulent l’imaginaire. Un député de l’opposition a demandé si le choix de M. Shinzo Abe s’expliquerait par les rumeurs laissant entendre que la résidence officielle serait hantée. Le cabinet de M. Shinzo Abe a officiellement démenti la raison invoquée par l’opposition, et a déclaré « ne pas être au courant » de la présence du moindre spectre dans la résidence.
Pourtant, en examinant l’histoire de cette résidence, le Premier ministre pourrait avoir quelques raisons de craindre la présence d’âmes. Les rumeurs concernant cette résidence officielle, qui fut le théâtre d’épisodes sanglants dans les années 1930, ne datent pas d’aujourd’hui. Plusieurs chefs de gouvernement ont, dans le passé, avoué y avoir fait l’expérience de phénomènes étranges, et les épouses de certains d’entre eux ont même refusé d’y vivre.
Si nul ne sait aujourd’hui si la résidence officielle du Premier ministre japonais est réellement hantée, Shinzo Abe par sa décision de ne pas s’y installer laisse planer le doute et fait vivre ces fantômes, au moins dans l’imaginaire collectif.
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