Sagesse Amérindienne
Source : Livre de Henri Gougaud (Les sept plumes de l’aigle)

La première chose qu’on apprend à l’enfant dans la tradition amérindienne, c’est qu’il est un fils de la Terre, qu’il doit respecter la Pacha Mama. Le premier centre de l’homme, c’est la Terre Sacrée. Non pas le Terre Promise, la Terre Sacrée, celle que l’on a sous les pieds. La terre est là, ce n’est pas une promesse, c’est une évidence !. De la matière palpable créée par le Créateur. Car Il est là, lui aussi ! Dans le mystère de la matière, dans les secrets organiques du corps. Mon corps est la Maison de Dieu. La cause principales des problèmes psychiques et émotionnels de l’Occidental réside dans le fait qu’il vit dans une négation presque totale de sa matérialité et donc du vivant dans son propre corps. Il ne faut pas chercher Dieu dans le Ciel, mais sur la Terre.
Il faut devenir l’ami de son corps, écouter ses besoins, ses désirs. Pas avec sa tête, mais avec ses sens. Il est symptomatique en effet que c’est par ce que l’Eglise a appelé « les parties honteuses », c’est-à-dire le sexe, que passe la Création Divine !.
Rûmi, grand Maître Soufi a dit : « Dans une goutte de sperme, il y a l’Univers ».Dans le soufisme, on dit que le secret se protège de lui-même. Il faut donner, il faut partager, oui, mais avec qui ? Avec celui qui est capable de porter ce que vous allez donner. Il ne faut pas donner au collectif ce qu’il est incapable de comprendre.
L’affect veut que l’autre soit pareil tandis que respecter l’autre, c’est dire : nous sommes différents. Le détachement et l’humilité permettent de ne pas être « affect », donc sans discernement.
ne grande partie des peurs et des angoisses de l’humanité vient de l’affirmation de la prédominance de l’intellect sur les cinq sens. Alors que les cinq sens sont un moyen d’appréhension d’une réalité cachée, d’une mémoire cosmique, galactique, universelle.
L’état dans lequel l’humanité passe le plus clair de son temps se situe à un niveau vibratoire très bas que l’on appelle conscience ordinaire ou sommeil éveillé. Nos réactions partent d’un centre situé dans la partie émotive de notre personnalité. L’égo. La conscience ordinaire subit passivement les impacts extérieurs. Elle a d’abord été formée par les informations que nous transmettent les sens. Ensuite, elle a été façonnée, dans sa partie émotionnelle, par des croyances, sous forme de préceptes, de dogmes, de promesses et de menaces. Elle est soumise au mental inférieur, qui est réducteur…Il est difficile à la conscience ordinaire de se détacher de cet état de dépendance. Il arrive cependant que l’on ait des contacts avec un état de conscience « éveillé ».

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