Apprendre à vivre
En vérité, on meurt tous les jours. Chaque fois que l’on renonce à un comportement spécifique qui nous limite, chaque fois que l’on transforme un élément de soi, chaque fois que l’on accepte de laisser aller une situation qui nous alourdit, on meurt à quelque chose de nous. D’ailleurs, les rêves de mort sont très rarement annonciateurs d’une mort physique. Ils sont plutôt initiatiques, ils nous invitent à laisser aller quelque chose de nous qui, au niveau évolutif de notre être, nous alourdit. Même au tarot, la carte de la mort est un présage de renaissance. Apprendre à mourir, c’est apprendre à vivre.
Que ce soit pour mieux comprendre notre propre parcours ou pour accompagner nos proches qui nous quittent, la « vie après la vie » fascine et inquiète aussi. Que se passe-t-il vraiment après le grand passage, ce que les Guides appellent « la première mort » ? Je reçois régulièrement des questions sur le sujet et je réalise qu’il existe autant de perception qu’il y a d’individu. Chacun envisage « la suite » selon ce qu’il comprend de la vie, et je ne crois pas qu’il existe de vérité absolue sur le sujet. Cependant, il est possible de tracer de grands principes à partir de la compréhension que la vie terrestre est le prolongement de la vie universelle.
Si « la vraie vie » débute ailleurs, nous sommes donc soutenus sur Terre par cet « ailleurs », qui agit sur nous comme une présence bienveillante. Il nous accompagne sur le parcours du retour au souvenir de nos origines universelles. Mais chacun doit marcher son propre sentier, car personne ne peut le faire à notre place. L’aide est disponible, mais nous sommes responsables de créer notre vie à la hauteur de nos aspirations les plus profondes, tant sur Terre que dans l’autre monde.
Un changement d’état
Mon travail d’accompagnant individuel m’a amené à rencontrer des gens qui étaient décédés et qui ne le savaient pas. Même si cela peut surprendre au départ, c’est tout de même assez fréquent. J’avoue que j’étais moi aussi subjugué par cette réalité, ne comprenant pas comment cela était possible.
En réalité, la mort est un changement d’état qui nous amène à passer du corps physique au corps astral. Ce n’est pas douloureux, c’est comme se laisser aller dans une douce glissage d’eau. La médecine nous dit que nous arrêtons de respirer à la mort, mais en vérité, le souffle se poursuit dans le corps astral. Nous l’amenons avec nous en quelque sorte. C’est le fil conducteur qui relie les différents corps entre eux.
Le corps astral est une copie exacte du corps physique. Leur ressemblance est parfaite. Certains êtres qui décèdent ne réalisent pas qu’ils ont changé d’état, parce que la sensation dans le corps astral demeure la même, mais avec une légèreté ajoutée. Cela survient souvent dans les cas de mort subite accidentelle. En effet, il est fréquent d’observer dans l’énergie un être qui marche à pied le long d’une autoroute après un accident mortel. Il s’agit du défunt qui attend que l’on vienne le chercher. Il se demande pourquoi personne ne l’a invité à entrer dans un véhicule lorsque les secouristes sont venus.
À ce moment, surtout au début, l’être qui n’a pas cultivé sa conscience spirituelle ne comprend pas ce qui s’est produit. Comme il est toujours conscient et que son apparence semble être la même, il se dit qu’il ne peut pas être mort. Habituellement, les gens finissent par comprendre, mais cela peut prendre un certain temps. J’ai cependant vu des gens errer pendant des années avant de réaliser qu’ils étaient décédés, puisque leur nouvel état ne correspondait pas à la définition qu’ils avaient de la mort. Ils pourront éventuellement être aidés par un humain sensible à leur réalité qui leur expliquera la situation.
extrait d’un texte de Simon Leclerc – LIRE L’intégralité de ce texte en cliquant ici.
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