Archive pour le 21 avril, 2013

Chamanisme et neurosciences

La transe chamanique peut-elle modifier le comportement des circuits de notre cerveau ? Le parcours de Corine Sombrun, adoubée chamane par les esprits de la steppe mongole et aujourd’hui collaboratrice de recherches scientifiques sur le sujet, indique que ce serait le cas…

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En 2001, alors qu’elle séjournait en Mongolie pour faire un reportage sur le chamanisme pour la BBC World Service, Corine Sombrun est invitée à assister à une cérémonie chamanique. Au son du tambour du chamane, Corine entre en transe, et le chamane lui révèle que les esprits l’ont désignée pour devenir elle-même chamane. Cette révélation changera sa vie car à la suite de cette expérience elle passera 8 ans auprès d’une chamane mongole, Enkhetuya, qui lui apprendra les secrets de la transe chamanique.

Au cours de son apprentissage auprès d’Enkhetuya, Corine apprend à entrer en transe sur commande, et développe ses capacités perceptives lorsqu’elle se trouve dans cet état. A la suite de rencontres avec des neuroscientifiques, Corine commence une collaboration destinée à évaluer les effets de la transe chamanique sur le cerveau et son comportement, grâce à des électroencéphalogrammes d’abord en état de conscience ordinaire puis en état de conscience modifiée par la transe. Aujourd’hui, les résultats de ces études montrent que les capacités perceptives du cerveau ne sont pas statiques mais peuvent être cultivées et développées.

Chez TEDxParis, Corine Sombrun revient sur son parcours, du chamanisme aux protocoles de recherches en neurosciences.

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A l’écoute des Indiens Kogis

quand les indiens Kogis nous parlent de la Terre

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Les Indiens kogis mènent une existence secrète et isolée, au cœur de la Sierra Nevada, une île montagneuse étrange et mystérieuse cernée par la mer et les déserts de Colombie. Cette terre leur a transmis le code moral et spirituel qui régit leur civilisation. S’efforcer d’être en harmonie avec soi-même et avec le monde, telle est la devise de ce peuple de sages. « Pour nous la terre est notre Mère, nous sommes venus d’elle. Nous y vivons mais actuellement, nous pensons qu’elle ne va pas bien, qu’elle est malade… » nous raconte l’un des deux Indiens kogis, venu en France du 9 au 25 grâce à l’association Tchendukua pour une tournée de conférences.

Et si l’homme avait négligé le lien qui le relie à la nature, aux animaux, à l’essence même de la vie ? 

Nombreux sont ceux aujourd’hui à le penser. Les questions d’écologie sont devenues en 20 ans l’une des plus grandes préoccupations des scientifiques et des environnementalistes : « La situation est d’une telle gravité que les lanceurs d’alertes, ceux qui tentent de forcer la société à passer à l’acte, à changer, sont nécessaires. » disait Nicolas Hulot, l’un des invités exceptionnels de ces rencontres avec les Kogis. Et si la crise profonde que nous vivons nous invitait à nous regarder un peu tels que nous sommes ? C’est principalement ce que nous encouragent à faire les Kogis : oublier les frontières pour regarder l’humanité comme une grande famille, qui partagerait ses craintes comme ses savoirs : « Notre message est aussi de transmettre les enseignements de nos sages aux « petits frères ». En tant qu’humains, nous souhaiterions continuer à réfléchir ensemble pour éviter que le monde ne disparaisse. Quelles sont les lois de la nature ? Comment prendre soin de notre Terre ? Beaucoup de gens sont intéressés par ces questions. Nous venons faire des conférences pour partager notre savoir avec vous » nous confie l’un des Kogis. « Les anciens ont pris grand soin de la Terre, avec beaucoup de respect, mais depuis l’arrivée des nouvelles technologies, nous avons affaire à la destruction ».

Mais que représente réellement la Terre aux yeux des Kogis, et qui sont ces Indiens, derniers héritiers des civilisations précolombiennes ? Eric Julien, fondateur de l’association Tchendukua, a été sauvé d’un oedème pulmonaire par les Indiens Kogis alors qu’il découvrait leur territoire au cœur de la Colombie. Il y reviendra plusieurs fois, des années plus tard, et sortira de ces rencontres profondément transformé : « De rencontrer une communauté qui vit sans frigo, sans voiture, sans télévision, et qui a l’air plutôt heureuse de porter des valeurs fortes, de partager un sens collectif et d’avoir des valeurs de coopération, sur un territoire qu’elle semble respecter et avec lequel elle vit en harmonie, c’est vrai que c’est troublant. Les Kogis portent un sens que nous avons oublié. Ils ont un accès au savoir qui est déroutant, ils défendent un système de médecine préventive alors que nous sommes plutôt dans un système de médecine curative… ». Une connaissance qui oriente leurs comportements : « En fonction de ce qu’ils savent, ils agissent pour protéger la nature… Ils ont d’ailleurs tout un système de divination pour cela. Et ce qu’ils ne comprennent pas, c’est que malgré notre savoir, car nous « savons » aussi, nous faisons un tas de rapports et un tas de films qui nous expliquent que la planète ne va pas très bien, et pourtant rien ne change. » Et si le moment de changer, c’était maintenant ? Cela commence par ces prises de conscience, ces rencontres exceptionnelles qui nous invitent à transformer notre rapport à ce qui est pour vivre en harmonie avec les autres, avec la nature, avec la Terre.

Pour suivre la tournée de conférences et soutenir l’association Tchendukua »

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