Archive pour le 14 avril, 2013

Quelques grandes représentations de la mort

 Quelques grandes représentations de la mort dans La MORT mort3

Le premier schéma d’ensemble de ce que c’est que mourir, c’est celui de la séparation qui s’établit non seulement entre le mourant et les vivants mais aussi à l’intérieur de celui ou de celle qui s’en va. J’ai parlé, il y a un instant, d’une destructuration de la vie par la mort. Sur cette symbolique se déploient des significations diverses que l’on peut ramener à l’idée d’une libération de l’âme. Dans l’humanité, abondent les réflexions sur l’identité de cette âme humaine, sur son immortalité, sur son mouvement vers l’au-delà. J’aurai l’occasion d’y revenir.

Un deuxième schéma de pensée au sujet de la mort consiste à intégrer l’acte de mourir dans une loi d’ensemble qui régit l’univers. En ce sens, la mort est pour les humains une manière d’avouer qu’ils sont du monde et (lue leur originalité au royaume de la vie ne les met pourtant pas à part de ce qui marque toute existence vivante. Mourir, dit Jésus selon saint Jean, c’est comme ce qui arrive au grain de blé qui tombe eu terre ; « s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » . Symbolique fréquente dans les cultures humaines, sur laquelle s’appuie une réflexion multiple qui dit la fécondité de la mort à cause de la vie qui la ti-averse et ne s’annule pas en elle.

Ce même thème est susceptible de se donner des images très variées. Celle de la métamorphose de la nuit en jour, de la neige en eau, de la chenille en papillon. Le christianisme oriental ancien a aimé, dans le même sens, considérer la mort comme la venue au jour d’un être qui sort de la nuit maternelle où il était en gestation . Certains de nos contemporains, abandonnant les symboliques biologiques, ont préféré comprendre la mort comme un passage de relais dans la chaîne des générations. D’autres, dans une perspective un peu différente, méditent sur quelque réincarnation qui relancerait vers d’autres horizons une vie qui n’a pas eu le temps de s’achever avant la mort. Contentons-nous, pour l’instant, de relever ces figures et d’en percevoir la forme de pensée. Sous ces variations, un même thème est affirmé, celui de la cohérence entre la mort et la vie, l’une et l’autre échangeant leurs services.

Un troisième schéma me semble s’inscrire dans une tout autre perspective. C’est celui de la parole divine destinée aux mourants et dont vivent les morts. Le christianisme fait sienne cette représentation. Il n’ignore évidemment pas les deux schémas précédents. Il sait, parfois presque à l’excès, qu’il y a en nous de l’immortel et que l’âme traverse la mort sans perdre au passage son nom et son identité. Les chrétiens n’ignorent pas non plus que la mort fait partie de la vie et que l’univers est une grande symbolique qui évoque la loi du cosmos pour éclairer l’acte humain de mourir. Mais ces deux manières de comprendre la mort ne suffisent pas à la foi. Car elles ne sont pas assez parlantes.

Il leur manque de porter une voix que les mourants puissent entendre sur le versant disponible de leur être perturbé. Faisant mémoire du Christ et de son agonie à Gethsémani, la foi chrétienne croit que Dieu se fait entendre mystérieusement, paradoxalement, à l’heure de la mort. Certes, son appel est alors inattendu, plus surprenant encore que celui qu’il adresse au cours de la vie. Mais que l’on n’aille pas imaginer qu’il est recouvert par le silence. Luc a éprouvé le besoin de faire intervenir à Gethsémani l’étrange figure d’un ange (22,43). Pour qu’il soit bien dit que Dieu était là, malgré tout. »

Voir le livre : La mort. Sa signification chrétienne. 

 

Publié dans:La MORT |on 14 avril, 2013 |Pas de commentaires »

Bien-être et spiritualité

 

Par Roger Daulin

L’être humain est au cœur d’une Manifestation divine à laquelle il participe, et il contribue à sa pleine évolution.

Bien-être et spiritualité dans EXERCICES DEVELOPPEMENT 11

Un regard posé superficiellement sur notre univers conclut au fait qu’il est constitué de matière. Seul le niveau limité et fragmenté de nos perceptions nous fait percevoir les choses comme solides et distinctes les unes des autres… Mais le monde qui nous entoure, et l’être humain compris, est fait d’énergie. Chaque organisation vivante, qu’elle soit du monde minéral, végétal, animal, est constituée de particules plus ou moins denses, reliées les unes aux autres, en interactions permanentes. Dans le microcosme comme dans le macrocosme, dans notre corps comme dans l’univers, tout repose sur l’énergie. Le mouvement est énergie, la lumière, la chaleur, la pensée, la conscience, l’émotion sont également énergie.

Dans notre corps comme dans l’univers, tout repose sur l’énergie.

Nous vivons grâce et au milieu d’un tourbillon énergétique. Cette énergie vibre à des niveaux différents ce qui va lui confier des densités multiples allant de la plus grossière, de la plus dense à la plus légère, fine et subtile. Dans notre corps la structure osseuse est composée par une énergie dense, solide, alors que la pensée est plus fine, plus mobile, plus légère et jusqu’à la densité très subtile de la conscience. Tous ces différents niveaux vibratoires sont en mouvements constants. Si TOUT est énergie, tout est mouvement, et si tout est mouvement, tout est transformation. Toutes les Traditions parlent de deux dynamiques différentes, mais complémentaires et indissociables : l’orientation centrifuge et l’orientation centripète de l’énergie. La dynamique centrifuge nous pousse à nous préoccuper de ce qui se passe à l’extérieur, en dehors de notre corps, à nous identifier à ce que nous ressentons, à nous accrocher à nos pensées, à nos émotions. C’est l’attachement à tout ce que nous voyons, sentons, pensons. Dans ce mouvement nous nous éloignons de notre unité, de notre centre. La dynamique centripète en revanche nous ramène à l’intérieur. Notre mental ne s’attache plus, ou moins, aux pensées, nos ressentis ne pilotent plus à notre place notre vie. Nous percevons de façon élargie les sensations, nous accueillons les ressentis, nous acceptons que ceux-ci soient, mais sans se laisser entraîner, ou influencer notre vie, bref c’est dans ce processus de prise de conscience, de « dégagement » que nous pouvons parler de spiritualité.

Notre corps est ce lieu où l’attitude matérialiste et spiritualiste se rencontrent.

Quel regard portons-nous sur cette rencontre ? Comment se maintenir en lien avec l’Essentiel, dans ce qui n’a pas de contraire, de dualité, d’opposé ? Cela suppose un discernement entre ce qui est permanent (la Conscience) et ce qui ne l’est pas (les émotions les pensées, les ressentis, le corps…). Ce discernement provient d’un choix. C’est le choix du réel par rapport à l’illusion, à l’impermanence des choses.

Préparer le corps à retrouver l’unité.

Nous entrons de plain-pied dans l’espace de l’ÊTRE et non celui du FAIRE. Cet espace de l’Être est le fruit d’une progression qui s’appuie sur un « retrait des sens », sur une « non intention », sur un « désengagement » des ressentis perçus et éprouvés par le praticien en Massage Bien-Être. Il se doit de « pratiquer à reculons » c’est-à-dire de se donner les moyens de créer une distance, de créer un espace vide, espace d’où surgira la Conscience. C’est la conscience qui amène les résistances corporelles et psychiques à fléchir.

Elle seule peut inviter les résistances à fléchir, le corps à s’affranchir de ses rigidités et dans ce silence induit, quelque chose d’inattendu survient. Les défenses du corps et du mental deviennent labiles, moins réactives, elles laissent filtrer des informations vibratoires, unitives qui ont la particularité de réunifier et d’intégrer.

Le Bien-Être survient lorsque la personne se sent unie, non divisée donc non tendue, lorsque chaque spécificité de son corps se trouve rassemblée dans un Tout, lorsque chaque particularité de son tempérament s’imbrique dans un processus cohérent… Le Bien-Être c’est se sentir entier, complet, « rassasié », sans manque, et se percevoir plus près encore de l’Essentiel. Pour l’accompagnant en Massage de Bien-Être il s’agit d’évoluer dans une posture qui modifie le rapport à l’existence, qui accentue sa disponibilité à ce qui est, qui accueille sans jugement, sans pensée, sans raisonnement ce qui advient. Être le Toucher du Toucher !… Seule l’émergence de la Conscience permet d’éclairer ce qui se vit, s’entend, ce qui se touche, ce qui est touché. Grâce à cet espace vide issu du retrait intentionnel, le client comme l’accompagnant vivent l’entièreté de ce qui est là. La Présence, la Conscience génèrent une attitude intérieure qui permet au praticien de ne pas être le corps qu’il touche. C’est se détacher du corps de l’autre en pénétrant en nous-mêmes, à reculons. C’est la façon de vivre l’Essence du Toucher. Le détachement, plus encore que prendre du recul, c’est accepter que pour avancer, il faut savoir reculer.

Le massage Bien-Être peut être une voie d’évolution et d’accomplissement.

C’est une Voie qui engage dans le sens où elle nécessite pour l’accompagnant de se positionner, de trouver une place juste. C’est seulement à partir de cette place que l’accompagnant en Massage de Bien-Être s’expose à un consentement à ce qui dépossède et allège. C’est l’éloge « du moins », du creux, du vide… Dans ce « laissez-ouvert », le client tel qu’il est, avec ses failles et ses ressources, existe, se sent écouté et respecté. Cette altérité éprouvée au plus profond de son corps, ces effets de clarté et de prise de conscience que ce Toucher induit, cette spiritualité qu’il génère : le massage de Bien-Être devient ART DU TOUCHER.

Le geste juste symbolise et incarne la spiritualité. Il suppose une attitude éthique, responsable, et il passe par une ascèse, un travail de discernement quotidien. C’est un réel apprentissage pour passer d’une pratique de massage de confort à un accompagnement par le toucher de Bien-Etre. C’est l’art de se libérer des illusions, des tensions, des conflits internes, des processus de division et de rupture, générateurs de somatisations diverses… et d’accéder à une plus grande liberté de l’ÊTRE…<

Roger DAULIN propose des formation certifiantes en : Massages aux Pierres chaudes, Assis, Californien, Indiens, Ayurvédiques, Chinois (Tui Na), Equilibrage énergétique, Relaxologue corporelle…. mail :rogerdaulin@wanadoo.fr

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