Possession et entités astrales
L’idée d’une interaction permanente entre notre monde et le monde spirituel est de celles qui existent dans l’imaginaire de toutes les cultures de l’humanité. Il s’agit d’un fond commun, d’un archétype qui sommeille dans toutes les consciences et qui conditionne de façon plus ou moins perceptible notre philosophie de vie. Pendant longtemps, les traditions spirituelles nous raccrochaient à l’idée réconfortante d’un ailleurs où nous nous retrouvons après la mort. C’est d’ ailleurs le sens des veillées et des messes qui accompagnent traditionnellement l’âme des défunts.
Pour ce qui est de l’après-vie, certaines cultures admettent que l’esprit de nos devanciers peut rester en contact avec nous, on dit « liés à la terre », afin de nous faire partager l’acquis de leur évolution sur la terre. Il en est aussi pour signaler des cas d’obsessions et de possessions qui reviennent hanter et affaiblir les vivants. Il s’agit d’hommes habités par une présence. Ils se trouvent alors dépouillés de leur volonté propre et de leur sensibilité, et ne sont plus qu’un instrument entre les mains de celui qui les possède. A cet effet, les exorcismes sont des rites religieux qui ont pour but d’écarter l’influence de ces esprits possessifs. Est-il possible qu’un esprit désincarné puisse parasiter voire contrôler notre personnalité ? Globalement, le corps scientifique s’y refuse. Pourtant, il existe des méthodes de guérison et de dépossession qui s’emploient et qui obtiennent de très bons résultats. Alors mythe ou réalité ? Voici quelques éléments d’histoire pour tenter d’y voir plus clair !
Du côté de la science…
Aujourd’hui, le matérialisme aliénant de notre société de consommation a posé une chape de doutes sur la permanence dans l’après-vie. En se détournant de sa quête intérieure, le monde marchand fait de plus en plus l’apologie de l’avoir et s’appuie sur le matérialisme scientifique pour affirmer qu’après la mort il n’y a plus rien, que du néant, le vide. Pourtant ce sont les scientifiques du 20 e siècle qui nous invitent à rester sceptiques, étant entendue notre ignorance des lois universelles.
Confucius disait « quand on ne sait pas ce qu’est la vie, comment peut-on savoir ce qu’est la mort ? ». D’après la physique quantique, le vide c’est l’absence de matière car il n’y a pas de particules réelles, mais ce n’est pas rien car cet état de vie est doué de propriétés particulières. Il s’agit d’un peuplement de particules virtuelles ne pouvant pas se matérialiser spontanément mais pouvant perturber la propagation des particules réelles. En somme, il existe donc une interaction entre la matière telle que nous la connaissons, localisée et définie dans l’espace, et une matière virtuelle, indéfinie et délocalisée, peuplée de particules fantômes. Ne voyons nous pas là l’illustration de la théorie des corps énergétiques chère aux sages hindous ?
Toujours du côté de la science, on peut citer aussi le cas de ces personnes qui ont fait l’expérience de la mort clinique, appelée aussi expérience de mort imminente.
Les enquêtes menées par des parapsychologues comme Raymond Moody mentionnent le cas de ces personnes qui sont sortie de leur corps et l’ont observé comme une entité séparée. Il y a aussi la « transcommunication », observée pour la première fois par le scientifique suédois Friedrich Jürgenson en 1959. Jürgenson capte sur un magnétophone des sons qui forment une voix semblant émaner de nulle part. Canular ou vérité, on a observé depuis de nombreux phénomènes similaires sur des appareils audio ou vidéo. Le pape Pie XII lui-même s’est intéressé à cette forme de communication dont il disait qu’elle « est un moyen scientifique bien différent du spiritisme car neutre et impossible à influencer par l’esprit humain ».
Pour ne pas conclure, on constate que la recherche métapsychique tend de plus en plus à devenir un sujet d’étude au même titre que les autres disciplines. Sans doute parce que l’ésotérisme d’hier est devenue la science d’aujourd’hui. Dès lors on peut raisonnablement penser que l’évolution de notre expérience puisse nous permettre, un jour prochain, de comprendre des phénomènes qui hantent la psyché humaine depuis le début de l’évolution, et qui, demain, feront sans doute partie de notre champ conscient pour notre bien être à tous.

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