Archive pour le 25 février, 2013

Le sujet de la mort est-il important ?

Question à mon ange : Le sujet de la mort est-il important ?

L’acceptation  de la mort fait partie du processus du changement de conscience de l’humain et donc de son ascension vers les dimensions supérieures.

Dans la psyché humaine de 3e densité, la mort était un processus tabou, un verrou traumatique ayant engendré la peur de cet au-delà, du non visible que vous ne pouviez toucher tant que vous étiez limités par vos croyances. Souvent, certaines circonstances de décès ont induit dans votre psyché des traumatismes qui ont configuré vos croyances, qui se sont répétées tout au long de vos incarnations.

Votre perception de la mort était dûe à un schéma inconscient de la pensée qui était intrinsèquement relié aux ressentis de la densité du corps physique. A partir du moment où l’âme habite un corps, elle s’identifie à ce corps. C’est le « JEU » du « JE » qui n’est autre que le jeu de l’incarnation, le jeu de l’oubli.

L’humanité moderne, au fur et à mesure de son évolution (ou devrait-on dire plutôt sa régression ou sa chute) a appris à en avoir peur. L’incarnation en 3e densité contenait donc pour ainsi dire dans son ADN « un programme par défaut » générant un état de « non-conscience ».

Le sujet de la mort est-il important ? dans La MORT mort1

Par des schémas de pensées provenant de l’egrégore des croyances de votre société, l’illusion de 3e dimension masquait pour ainsi dire la non-conscience ou « l’oubli multidimensionnel ». Cette amnésie multidimensionnelle se manifestait exactement de la même façon sur toutes les lignes temporelles sur lesquelles vous expérimentiez l’oubli.

Par exemple, les époques Essénienne et Cathare qui parlent à beaucoup de lecteurs, correspondent à des lignes temporelles différentes, donc se déroulent à des fréquences électromagnétiques différentes. Elles sont en « réalité » un seul moment présent superposé à celui que vous vivez en ce moment même.

La perception du temps à ces différentes époques se manifeste dans la conscience de chacun de vos véhicules physiques simultanément, y-compris celle de votre présent actuel. Sauf que vous y  portez des costumes différents et que ces époques sont séparées par une « zone astrale ». Cette zone correspond à un champ magnétiquement inversé par rapport à vos corps physiques.

Ainsi, le corps astral est une réplique immatérielle, un corps d’éther inverse à la polarité du corps physique. Ce corps astral navigue entre les dimensions densifiées en votre corps grâce à un phénomène semblable à la piézoélectricité, par l’intermédiaire de la glande pinéale. De ce fait, vos apparences physiques peuvent être similaires lors de vos différentes incarnations. Vous pouvez dors et déjà comprendre pourquoi lorsque vous rencontrez certaines personnes, celles-ci vous paraissent très familières.

Question à mon ange : L’humain lorsqu’il aura changé de plan de conscience, arrivera-t’il aussi à appréhender la mort autrement ?

Effectivement, « la loi de cause à effet » et la science quantique le démontrent bien.

Lorsque vous donnez de la force à une croyance ou alimentez une peur, celle-ci se manifeste inéluctablement dans le champ de votre création, de votre Monde.

Ainsi en 3e dimension/densité, le décès est généralement interprété comme un accident de la vie ou une fatalité. Si vous avez peur de mourir, vous manifestez alors cette peur dans votre vie et effectivement la mort vous « surprendra » un jour ou l’autre.

En 4e dimension/densité, lorsque le champ unifié de conscience devient effectif, l’approche de la mort peut être ressentie par le corps et la conscience. Cela signifie que la mort est pressentie par une personne et qu’elle est capable de l’appréhender dans la sérénité. C’est le cas par exemple pour les chamanes amérindiens qui quittaient la tribu lorsqu’ils sentaient la mort approcher.

A partir de la 5eme densité, la mort devient une option consciente. Vous pourrez décider d’arrêter l’expérience avec votre corps physique quand vous en ressentirez la nécessité. Cette possibilité sera en accord avec la conscience supérieure qui vous habite.
Actuellement, certains ayant déjà transcendé cette peur ont choisi en toute conscience de laisser leur corps.

A suivre…

Transmis par Sand & Jenaël le 11 Février 2013. Source originale.

Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source

Publié dans:La MORT |on 25 février, 2013 |2 Commentaires »

Royaume des morts au temps des pharaons

 

La mort ressentie comme un évènement pénibles, une source de larmes et de chagrins n’est pourtant que la séparation des éléments corporel et spirituel. Or une nouvelle vie est possible si l’on parvient à réunir ces entités associées. C’est ce désir de survie qui explique le soin extrême apporté aux pratiques funéraires : construction de la tombe, embaumement, statues, funérailles, offrandes…

Royaume des morts au temps des pharaons dans La MORT egypte-antique-mort-228x300

Une longue lamentation s’échappe d’une riche maison thébaine, retentissant bientôt dans tout le voisinage : un homme vient de mourir. Lancinant, ce cri inaugure une période de deuil d’environ soixante-dix jours. Amis et parents se sont rassemblés. Ils manifestent leur douleur de façon démonstrative. Tous se couvrent la tête de limon du Nil et, publiquement, se frappent le sommet du crâne à deux mains ; les hommes ne se rasent plus, les femmes préparent des repas plus chiches que d’ordinaire ; dans la maison, le silence et la réserve sont de rigueur.

Pour témoigner de leur douleur, certains hommes se couvrent même la tête de poussière, imités par les femmes qui, lorsqu’elles sont dans la rue, se frappent le visage. Les proches du défunt jeûnent, leur nourriture est limitée au strict nécessaire. Il arrive que certains fassent du zèle, et pratiquent un jeûne total. Dès la mort venue, on se dépêche de prévenir les prêtres funéraires, qui prennent en charge le futur « glorifié ». Placé sous une tente, dans le quartier des embaumeurs, il va y être lavé, purifié, à grand renfort d’eau, oint d’onguents et habillé de vêtements propres. Il peut maintenant être remis entre les mains ha-biles des embaumeurs, qui vont le momifier.

C’est dans la ouabet, la place pure, qu’est pratiqué le rituel de l’embaumement. Là officient le maître des cérémonies, le chef des embaumeurs, les prêtres lecteurs, qui récitent les formules appropriées à chaque étape de la momification, et tout un personnel de laveurs d’entrailles (paraschites) et de rouleurs de bandes (choachytes). On ne les aime guère car ils transportent avec eux une odeur de mort. Ils ont la mauvaise réputation de ceux qui vivent en marge de la société.

Il existe trois sortes d’embaumement, plus ou moins per-fectionnés, dont le choix dépend de la fortune du défunt. C’est la formule de luxe qui a été retenue par la famille de notre défunt. Voici que commencent les opérations. Avec un crochet métallique, un membre de l’équipe va chercher le cerveau qu’il retire par le nez. Puis le flanc gauche est incisé au moyen d’un silex ; les viscères, à l’exception du coeur et des reins, sont prélevés puis lavés séparément dans du vin de palme. Ils sont placés dans quatre vases spéciaux : les vases canopes, que l’on joindra au matériel funéraire. Un paraschite lave maintenant la cavité adbominale puis la remplit de myrrhe et d’aromates, oliban, résine, térébinthe ; une fois bourrée de natron sec, elle est enfin recousue. Le cadavre a maintenant l’aspect d’un squelette recouvert d’une peau tannée. Il faut le déshydrater : pendant soixante-dix jours environ, il va séjourner dans le natron sec qui en absorbera toute l’humidité.

Au terme de cette période, le corps est lavé ; on peut lui apporter les dernières finitions: les ongles sont maintenus par un fil de lin, le crâne et la cavité des yeux sont bourrés, et l’on coule sur l’incision du flanc gauche une plaque de métal. Enfin, dernière coquetterie, le corps est maquillé, parfumé. Le choachyte peut opérer l’enroulement des bandelettes qui atteignent parfois plus d’une centaine de mètres. Les doigts, les mains et les pieds sont entourés de bandes très fines, puis le corps reçoit un réseau de bandelettes plus larges. Toutes sont imprégnées de gomme arabique. Certaines portent le dessin de divinités. Pendant ce travail, on introduit aux endroits prescrits des amulettes qui seront des protections supplémentaires : oeil oudja, noeud d’Isis, pilier djed. Tous ces gestes sont scandés par la voix du prêtre lecteur, qui récite inlassablement les passages du rituel de l’embaumement

Le mort peut maintenant gagner sa demeure éternelle, accompagné d’un ultime cortège. Derrière le sarcophage, des pleureuses au visage maculé de boue et de poussière, le sein découvert, la robe déchirée, gémissent ou hurlent, en se frappant la tête et la poitrine. Payées par la famille, elles expriment sa douleur et dépeignent l’horrible lieu dans lequel le mort se trouve.

egypte-antique-tombe-120x300 dans La MORTAu milieu du cortège, les serviteurs croulent littéralement sous les gâteaux, les fleurs, les jarres, les vases, les sceptres, les pagnes, les sandales, les bijoux, les cannes, les statues du mort, les parasols et les coffres à ouchebtis. Les funérailles ressemblent à un véritable déménagement. Les peintures des hypogées thébains représentent des chaises, des sièges, des lits, des coffres, des armoires et, quand le défunt est très riche, un char. Enfin, arrive le sarcophage, caché dans un catafalque tiré par deux vaches. Deux statues divines veillent sur le mort: Nephtys à sa tête et Isis à ses pieds.

Sorti de la ville, le cortège atteint les rives du fleuve-dieu. Tout le monde embarque. Le catafalque est installé dans la plus grande des barques. Un prêtre, vêtu d’une peau de léopard, fait brûler de l’encens en psalmodiant. Les pleureuses, montées à bord de l’embarcation, hurlent de plus belle.

Enfin la nécropole est atteinte. L’assemblée semble alors entrer en transe : les pleureuses, les enfants, les proches se frappent la tête plus durement encore. Le cortège arrive devant la tombe. Le caveau a été creusé et décoré dès le début de la carrière du haut dignitaire. Les peintures mettent en scène la vie quotidienne du défunt entouré de sa famille et de ses serviteurs.

Les rites qui suivent sont essentiels à la survie du mort dans l’au-delà. Déjà les prêtres ont placé devant la momie de quoi éviter au défunt de souffrir de la faim, et disposé à ses pieds d’étranges instruments : une herminette, un couteau en forme de plume d’autruche, une jambe de boeuf   factice, etc. Ces outils vont permettre au prêtre d’annuler les effets de l’embaumement et de remettre en état de marche les organes du mort. La momie verra à nouveau, ouvrira à nouveau la bouche, parlera et mangera. Bref, une momie vivante ! Cette succession de rites a un titre évocateur : l’ouverture de la bouche. Au cours de cette cérémonie, le prêtre semble plongé dans un sommeil extatique, comme parti à la rencontre de l’âme du défunt dans le monde des morts.

Pendant ce temps, les serviteurs ont commencé à descendre et à installer dans le caveau le sarcophage et tout le mobilier funéraire. Le cercueil momiforme est placé dans la cuve rectangulaire, taillée et sculptée; longtemps à l’avance. On dispose autour du mort ses cannes, ses armes et bien sûr des amulettes. On n’est jamais assez prudent ! Et enfin on pose le lourd couvercle sur le sarcophage. Maintenant, les prêtres et leurs officiants se retirent. Un maçon mure l’entrée du caveau.
Après cette pénible et fatigante cérémonie, les assistants participent à un banquet funèbre, en communion avec le mort. Les serviteurs ont ap­porté des monceaux de victuailles (oies, canards, poissons, quartiers de boeuf, pains, légumes), destinées en partie au disparu. Ils ont eu, en effet, la sagesse et la délicatesse d’en réserver une large part aux invités. Avant de ripailler, les hôtes écoutent, en silence, les chants d’un harpiste, traditionnellement aveugle

SOURCEhttp://www.histoire-en-questions.fr/antiquite/egypte-funerailles-demeure.html

Publié dans:La MORT |on 25 février, 2013 |Pas de commentaires »

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