Communications entre la Terre et les autres Sphères
Nous sommes, maintenant, dans le cas de discerner les différentes espèces de communications qui peuvent se produire entre ceux que nous partageons si légèrement en « morts » et « vivants », comme si le corps était l’homme, ou comme si l’homme véritable pouvait mourir ; il serait donc plus raisonnable de dire : « Communications entre les incorporés et les désincorporés ».
Supprimons d’abord le mot esprit, car les communications de l’Esprit avec l’Esprit dépassent notre compréhension. Ce premier principe n’est pas manifesté dans la chair ; il est la source cachée de tout, l’énergie éternelle, un des pôles de l’Etre manifesté. Quand on se sert du mot Esprit, sans définition spéciale, on veut parler d’Intelligences supérieures qui existent et se meuvent en dehors de toute condition matérielle concevable pour nous ; mais nous ne pouvons connaître, pour le moment, la nature réelle de l’Esprit pur. Comme, dans le chapitre actuel, nous avons affaire à des êtres humains de développement moyen, nous ferons mieux d’éviter autant que possible le mot esprit pour ne pas donner lieu à l’équivoque. Mais puisque, dans nos citations, ce mot revient souvent, nous dirons ici que, dans ces cas, il signifie l’Ego.
Si nous considérons les états par lesquels l’homme vivant passe après la « mort », ou mieux, après sa désincarnation, nous pouvons facilement classer les communications reçues ou les apparitions aperçues :
Lorsque l’âme s’est dépouillée de son corps physique seul, et se trouve encore revêtue de son double éthérique, ce qui ne constitue qu’un intervalle fort court, elle peut se montrer revêtue de son corps subtil. « Pendant l’intervalle très court qui suit la mort et durant lequel les principes désincarnés restent dans la sphère d’attraction de la terre, il est possible à l’esprit d’apparaître aux vivants, sous des conditions particulières et favorables. »