Expérience de Mort Imminente
Témoignage de Nicole Dron
Il y a plus de 30 ans, j’ai vécu une expérience particulière qui a renversé toutes les valeurs de ma vie. Profonde et inoubliable, elle a touché tous les aspects de mon être et m’a donné la certitude que la mort n’existe pas.
Cela se passait en 1968, j’ai fait une très grosse hémorragie. J’ai été hospitalisée et opérée d’urgence…et mon coeur s’est arrêté de battre pendant environ 45 secondes.
45 secondes d’éternité !
D’abord, je me souviens m’être trouvée à la hauteur du plafond. J’étais là avec toutes mes pensées, mes émotions, mes impressions. J’ai pris conscience de voir de tous les côtés à la fois, mais surtout j’éprouvais un sentiment nouveau et incroyable : celui d’être l’habitante de mon corps. Celui-ci était étendu sur la table d’opération. J’étais cadavérique, j’ai entendu le chirurgien s’exclamer : « Elle me pète entre les mains ! ». Ce qui m’a été confirmé un mois après par une infirmière ayant assisté à mon opération.
Je ne me suis pas trop attardée dans cette salle d’opération, car j’ai pensé à mon mari et à mon beau-père qui attendaient dans la salle d’attente. En pensant à eux, instantanément, je me suis trouvée près d’eux.
Dans cette salle, je les voyais arpentant la pièce et j’essayais de me manifester à eux, en vain. Ils ne me voyaient pas. J’éprouvais une sorte de désespérance, celle de ne pas pouvoir communiquer avec ceux que j’aimais. En désespoir de cause, j’ai posé la « main » sur l’épaule de mon beau-père et ma main a traversé son corps !
Je prenais conscience d’une faculté nouvelle, celle de pénétrer tout ce qui est. Je n’ai jamais perdu la notion d’être » moi « , mais j’avais l’impression de prendre plus d’espace et je me suis trouvée dans le coeur de mon mari. Je connaissais toutes ses pensées, mais aussi l’essence de son être.
L’au-delà.
Puis, je me suis ensuite trouvée dans un abîme de ténèbres, de silence. J’étais seule au monde, dans un néant infini et j’aurais tout donné pour entendre un bruit et voir quelque chose. Je ne sais pas combien de temps cela a duré. Peut-être une fraction de seconde ? J’ai pensé : « Ca y est ma fille, tu es morte ». Quelque chose en moi a appelé à l’aide et au loin, j’ai vu une lumière. J’y ai été propulsée à une vitesse prodigieuse, au fur et à mesure elle grandissait jusqu’à occuper tout l’espace. Je sentais des présences autour de moi sans les voir, distinctement, mais surtout une joie inouïe s’élevait de mon coeur, mille fois plus grande que toutes les joies que j’ai pu éprouver sur cette terre.
Et je suis rentrée dans la Lumière, dans un océan d’Amour pur, celui qui s’offre et ne demande rien. J’étais immergée, totalement comprise, comblée et aimée telle que j’étais et ceci de toute éternité et si loin des soucis et des agitations de cette terre ! J’ai compris que j’étais une partie de cette lumière, que j’étais éternelle. Dans cette plénitude et aussi cette paix immense, j’ai compris le sens des mots : « Je suis ».
Dans cette lumière j’ai vu un jeune homme resplendissant venir vers moi. Mon coeur a bondi de joie car je reconnaissais mon frère décédé à sept mois, alors que j’avais 11 ans. Je lui ai « dit » : « Comme papa et maman seraient heureux de te voir ! » Il m’a dit qu’il nous avait toujours suivis et accompagnés dans notre vie. J’ai compris que les liens d’amour ne meurent jamais…
« Comment as-tu aimé et qu’as-tu fait pour les autres ? »
Puis j’ai revécu ma vie à l’envers, de mes 26 ans de 1’époque jusqu’à ma naissance. Près de moi il y avait un Etre de lumière, un être que notre coeur connaît. Je ne peux pas décrire le rayonnement et la force d’Amour qu’il dégageait. Je me suis aperçue par la suite qu’il avait aussi beaucoup d’humour. J’ai entendu sa voix qui semblait venir du fond de l’univers, une voix puissante et douce à la fois, mais qui n’a rien à voir avec de la sensiblerie. C’est une voix qui par la force et l’amour vrai qui s’en dégagent, est capable de restaurer les forces vives d’un individu. Cette voix m’a demandé : « Comment as-tu aimé et qu’as-tu fait pour les autres ? ». J’ai senti tout de suite l’exigence de la question. Simultanément, j’avais la vision d’une multitude d’êtres dont les bras étaient tendus vers le ciel et qui imploraient. Je savais que ces êtres souffraient dans leur corps ou dans leurs coeurs et je ressentais toutes leurs souffrances.
Qu’avais-je fait pour eux ? Je n’avais pas été méchante, mais je n’avais rien fait de particulier. Cette question exigeait de moi plus de fraternité, d’ouverture, de disponibilité.
Je comprenais simultanément que cela demandait beaucoup d’amour, de cet amour fort et éclairé qui libère la vie. Elle exigeait aussi de moi une croissance, une extraction du meilleur de moi-même afin que ma transformation et mon accomplissement puissent aider l’autre à s’accomplir lui même. Et je sentais l’humanité comme un seul être dont tous les membres étaient interdépendants pour leur progrès et leur survie. Je m’éveillais à une responsabilité toute neuve….
Il m’a été montré ce que serait ma vie lorsque je reviendrai sur cette terre. Mais auparavant, « on » m’avait demandé si je désirais rester ou revenir sur terre. Mon âme voulait rester mais j’ai pensé à mes deux jeunes enfants. Il m’a été dit que lorsque je reviendrai, j’oublierai beaucoup de choses car il le fallait. Malgré mon désir de fixer toutes ces connaissances en moi, je sais que beaucoup d’entre-elles se sont effacées, je le regrette.
Une grande connaissance.
Je me rappelle aussi avoir été en possession d’une grande connaissance. En 45 secondes j’ai vécu des millénaires. On me disait que Dieu était la force, la vie et le mouvement, que la vie existait partout dans l’univers, qu’à l’intérieur de notre terre il existait de grandes cavités… Que notre planète était une planète non sacrée, que le Christ, Bouddha et Mahomet travaillaient ensemble à la régénération de la terre.
J’ai vu que notre terre serait l’objet de grands bouleversements et que nous traverserions de grandes épreuves, car nous avions une technologie avancée, beaucoup de science, mais peu de fraternité et de sagesse. Et l’on me montrait tout ce qui risquait d’arriver si on ne changeait pas.
Et on m’a dit que le Christ allait revenir sur la terre et que c’était imminent. Je ne sais plus si c’est une entité telle que le Christ qui doit s’incarner sur cette terre physiquement ou si c’est sa conscience dont nous sommes chacun une étincelle en devenir que nous devons laisser s’épanouir en nous jusqu’à la dimension « Christ », mais j’ai pleuré car je comprenais que « sa » venue était la seule chose qui nous sauverait.
Le retour
Je me rappelle avoir réintégré mon corps en passant par ma tête et m’y être glissée comme dans une chaussette.
Toute l’expérience s’effaçait. Je ne pouvais pas la retenir, et pour moi c’est cela le drame de l’existence. Fini la plénitude, fini la liberté, fini le fait de se sentir un et tout à la fois. On rentre dans son corps comme si l’on rentrait dans une boite.
On a dû me réveiller rapidement par une paire de claques. A mon réveil, j’avais dans les oreilles une musique sublime, une symphonie d’une grande amplitude, d’une grande douceur et qui me faisait fondre d’amour….
Je sais désormais que le but de ma vie n’est pas uniquement d’acquérir avoir, savoir et pouvoir, mais surtout de retrouver cet état de plénitude et de le réaliser en soi, tout l’amour et toute la sagesse du ciel.
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