L’astrologie mondiale obéit à des lois générales et particulières qui vont du macrocosme au microcosme et inversement.
Lorsqu’on passe de l’astrologie individuelle, la plus facile et la plus aisée, à l’astrologie mondiale, il est nécessaire d’approfondir les mythes, de les décrypter, ce dont se sont bien sûr abstenus les indianistes, les érudits ou les universitaires qui les rapportent, ceux-ci n’en voulant et n’en pouvant retenir que l’aspect littéral qui les réduit à un balbutiement enfantin.
Si les eaux cosmiques sont la source de toutes choses, elles sont aussi leur tombeau. Ceci s’explique. Le signe du Cancer, signe cardinal de l’élément eau, correspond à l’océan, à la naissance de la vie, mais aussi en tant que quatrième signe à la maison IV. Et l’une des attributions de la maison IV est en même temps que le tombeau, la fin des choses.
L’eau suit toujours une pente et va au plus bas ; de là dérivent les facultés supra-normales propres à ses signes.
Si nous reprenons par contre l’élément air, nous observons sa pleine similitude avec les fonctions de relation et les rapports avec autrui, ce qui sur le simple plan physique est immédiatement vérifié puisque l’air et les autres gaz ne peuvent rester comprimés sans une pression étrangère et qu’aussitôt libérés ils tendent à occuper le volume maximum.
Appelés planètes ou astres rapides, ou encore « le septénaire », Soleil, Lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, influencent plus précisément l’individu.
Uranus, Neptune et Pluton, invisibles à fceil nu, modèlent en premier la houle des civilisations. Passant dans les signes d’air, ceux d’une relation entre les différents membres d’une collectivité, leur action est extrêmement puissante, notamment dans le signe cardinal de la Balance et dans le signe fixe du Verseau, signes cardinaux et signes fixes développant une force plus persévérante et donc des résultats plus importants que les signes doubles.
Bien avant tous les mouvements « de masse » actuels, qui du reste selon le sens étymologique et physique du terme écrasent au lieu de libérer, cette notion de communauté est affirmée dans les livres sacrés de toutes les religions.
Identité donc entre individu et collectivité. L’astrologie mondiale devient alors l’étude des rapports véritables existant entre individu et collectivité. Les Romains et les IJtrusques, les Incas et les Chinois de la même époque, chargèrent certains de cette tâche. Les astrologues remplissaient à ce moment une mission de conseillers auprès du pouvoir temporel, subordonné alors au spirituel étant donné que cette subordination ne dura qu’autant que ce principe fut accepté. Du jour où elle fut niée totalement commence la civilisation moderne.
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