La fin de la peur

 

Par Bernard Clavière

Descartes a dit : « Je pense, donc je suis ». Il aurait pu dire : « Je pense, donc j’ai peur ».

C’est parce que nous pensons que nous avons peur. L’animal ne connaît pas la peur car il ne pense pas. S’il fuit devant son prédateur c’est par instinct de survie, pas par peur. L’animal est conditionné pour survivre, il ne réfléchit pas, il n’a pas de libre arbitre, de choix. Il vit en accord parfait, spontanément, avec les lois de la vie. L’animal ne peut avoir peur car la peur est le sous-produit de la pensée. 

La fin de la peur dans PEUR 2013Le terreau sur lequel se développe la peur est toujours l’ignorance de la réalité de la vie – et donc de cette phase de la vie que nous appelons la mort. L’ignorance de notre propre réalité. 
Aussi longtemps que nous nous prenons pour cette image que nous voyons dans le miroir, notre conscience est limitée à nos souvenirs – de notre enfance, de l’école, de nos aventures sentimentales, de notre premier enfant …-, et à nos désirs – de confort, de sécurité, d’amour, de plaisirs, d’expériences. 

Cette perception illusoire de notre vie met en œuvre des processus mentaux visant à réaliser ces désirs et à maintenir cette forme que nous croyons être nous – ce corps physique, nos émotions, nos idées – et à laquelle nous nous identifions. 

Par la pensée, nous donnons forme aux idées que crée le mental. La pensée nous permet d’échafauder des théories, des systèmes, de créer, de faire des projets, de tirer des plans sur la comète. Outre le fait que ces élucubrations mentales ni même l’éventuelle réalisation de ces désirs et projets n’apportent jamais de joie durable, dans le monde de la dualité le désir est nécessairement accompagné de son double : la peur de ne pas pouvoir assouvir ce désir ou, plus insidieusement souvent, de ne pas pouvoir assouvir les désirs des autres, que nous voulons satisfaire pour gagner leur amour, parce que nous n’avons pas encore trouvé en nous la Source de tout Amour. 

Alors on a peur ; de « ne pas y arriver », de ne pas donner satisfaction (à nos supérieurs hiérarchiques, à nos patrons, à nos parents, nos médecins, nos professeurs, nos curés, nos guides spirituels …) ; on a peur de manquer, on a peur de la maladie, de perdre ceux que l’on aime (de perdre ceux qui NOUS aiment ?…) ; on a peur de la critique (susceptible de nous faire mettre le doigt sur nos imperfections, sur notre inadéquation…) ; on a peur de vieillir (et donc de ne plus ressembler à celui/celle que l’on voit dans le miroir), de souffrir, et bien sûr, on a peur de mourir. On a peur de la mort parce qu’on pense que l’image dans le miroir disparaîtra pour toujours et cette pensée nous est insupportable. Toujours la pensée… 

Nos peurs sont le facteur le plus inhibant dans notre vie ; elles nous empêchent de nous épanouir, de « réussir », ou simplement d’être heureux. En fait, elles inhibent la manifestation et l’expression de notre divinité essentielle. 
Car la pensée est créatrice. Nous sommes ce que nous pensons, nous créons ce que nous pensons. 
Nos peurs nous rendent malades, psychiquement, physiquement, elles nous rongent et nous détruisent. 

Si certaines peurs nous viennent de la nuit des temps, où l’homme primitif était constamment menacé par les grands animaux prédateurs et l’absence de nourriture, ce sont depuis longtemps des modèles sociétaux iniques et abrutissants qui ont favorisé le développement de la plupart de nos peurs. Les religions nous ont imposé de suivre leurs préceptes en instillant en nous la peur de Dieu et une vision totalement erronée de la vie. C’est grâce à la peur de la souffrance que les médecins exercent depuis toujours une fascination excessive, proprement pathologique, sur le citoyen moyen. Et c’est par peur de la répression – plus ou moins violente – que des régimes dictatoriaux font régner la terreur sur des peuples pendant des dizaines d’années. 

Alors nous obéissons, parce que nous avons peur. Nous obéissons aux religieux, aux médecins, aux dictateurs. L’obéissance est devenue un réflexe spontané inscrit au plus profond de notre subconscient. Milgram a magnifiquement montré dans son expérience éponyme que l’obéissance est un ressort assez puissant pour annuler autant les codes personnels de morale et de conduite que le potentiel de sympathie et de compassion. 

Mais sur le long chemin de l’évolution, un jour vient où les péripéties de ses multiples incarnations amènent inéluctablement l’individu à un point où il se demande « qui suis-je ? ». 
A partir de ce moment, cette interrogation ne le quitte plus. C’est elle qui pousse les peuples du monde à se libérer des oppressions en tout genre ; à ne plus obéir docilement à des dirigeants corrompus ; à se détacher des religions pour se réapproprier leur spiritualité (Dieu a-t-il vraiment besoin d’intermédiaires ou de « représentants » ?) ; à quitter la médecine officielle et ses imprécateurs arrogants pour se réapproprier la gestion autonome de leur santé. 

En cette époque magnifique, l’être humain est en train de recouvrer sa souveraineté. Partout, la voix des peuples exige justice, démocratie, partage. Ces grandes conquêtes seront la marque de notre siècle. Dans le monde en paix où ils règneront, la peur disparaîtra
Une fois éliminées les peurs profondes inhérentes à l’insécurité physique (alimentation, hébergement, guerre, terrorisme), l’homme s’engagera résolument dans la quête du sens de la vie, et la découverte de sa propre nature, avec pour conséquence la destruction de l’illusion du moi. Nous saurons que l’image dans le miroir n’est pas nous. 

En évoluant spirituellement, notre vision nous-mêmes change. 
Nous cessons de nous identifier à cette accumulation d’expériences que nous appelons le « moi », limité dans le temps et l’espace, pour stabiliser progressivement une relation avec le Soi, notre Etre immortel. 
En d’autres termes, notre conscience passe des véhicules du Soi que sont les corps physique, astral (ses émotions) et mental (ses idées), au Soi lui-même. La paix et l’amour s’installent peu à peu dans le cœur de l’homme, la lumière du Soi illumine son mental et révèle l’unité de la Création. A ce stade, l’individu n’est plus le jouet de ses pensées. Il les contrôle pleinement et les met au service des objectifs les plus élevés : servir et contribuer au mieux à la réalisation du Plan. La pensée manifeste alors naturellement puissance, amour, et intelligence créatrice. Elle est devenue un instrument évolutif parfait. Dans cet état de plénitude intérieure, toute peur a disparu. 

  Bernard Clavière contact@DocteurNature.org 
  www.docteurnature.org le portail des moyens naturels de santé.

Venez nous rejoindre sur le forum http://devantsoi.forumgratuit.org/

Publié dans : PEUR |le 17 décembre, 2012 |Pas de Commentaires »

Vous pouvez laisser une réponse.

Laisser un commentaire

Homosexualité dans la société |
madioucisse |
Les anniversaires des stars |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Sénégal Junior Intelligence
| Anglais pour non-spécialist...
| bobs3