Partir sans mourir – partie 1
« Tout le monde veut aller au ciel
Mais, personne ne veut mourir. »
(chanson de Petula Clark)
Pourquoi le ciel serait-il pour notre esprit seulement?
Pourquoi mourir si notre corps est programmé pour la survie?
Comment apprendre à activer cette programmation de vie?
Comment désactiver cette autre programmation
qui dit qu’il faut absolument mourir?
Dans tout être humain, il y a rencontre de l’Esprit qui veut s’exprimer dans la Forme-Matière (Dieu descendant) et de la Forme-Matière qui veut retourner à l’Esprit (Déesse ascendante).
Si la Forme-Matière dont est composé notre corps se trouve être de la lumière qui a ralenti ses vibrations jusqu’à la densité physique, pourquoi cette lumière densifiée ne pourrait-elle pas accélérer ses vibrations à nouveau et redevenir Lumière? C’est ce qu’on a appelé le processus de l’Ascension.
La programmation de la mort serait-elle une conséquence de la peur du changement? Serait-elle une attitude de raideur mentale et émotionnelle face à l’inconnu? En libérant nos peurs, pouvons-nous défaire ou annuler cette programmation apprise?
Ce sont nos émotions non reconnues, non acceptées, non exprimées, qui ont rendu notre corps rigide et dense au point où il ne peut plus accélérer ses vibrations à la vitesse de la lumière, afin de suivre l’esprit dans son ascension. Par conséquent, notre corps a dû rester en arrière.
Ce sont surtout nos peurs que nous avons besoin de faire vibrer pour être transmutées : peur de l’inconnu, peur du changement, peur de perdre le contrôle sur notre vie. En libérant nos peurs, nous pouvons rendre notre corps plus léger, plus ouvert, plus subtil, plus lumineux.
Pas besoin d’attendre la mort pour effectuer cette transmutation de nos peurs. Nous en avons ample opportunité grâce aux événements chaotiques de cette fin de cycle où tout semble basculer : instabilité économique et politique, pertes d’emploi, séparations, désastres dits naturels, dégradation de l’environnement, propagande de la peur par les médias, etc. Nous pouvons apprendre à vivre ces changements de façon plus harmonieuse en rendant notre corps et nos émotions plus flexibles, plus transparents.
Si je considère la mort du point de vue de mon esprit seulement, je n’en ai aucune peur, car elle plutôt une libération de tout ce qui m’accable et me limite. Par contre, si j’écoute vraiment mon corps et mes émotions, c’est là que montent la terreur, la révolte, ou la dépression qui les recouvre. C’est à ce niveau que doit se produire la transmutation, et non au niveau du mental conscient.
Est-ce que notre corps meurt parce que nous n’avons pas encore appris à nous aimer en totalité? Il me semble facile d’apprendre à m’aimer comme être spirituel, mais est-ce suffisant? Puis-je apprendre à m’aimer également en tant qu’être émotionnel, être corporel, m’aimer comme je suis, m’aimer suffisamment pour exprimer qui je suis, pour émettre ces sons authentiques qui expriment la totalité de mon être?
Je ne pourrai emmener avec moi au ciel les parties de moi que je n’aime pas. Puisque ces parties reniées ou mal aimées n’ont pas la permission de vibrer, elles demeurent denses et ne peuvent donc s’élever avec mon esprit.
Si je laisse derrière moi à la mort une partie de moi-même, ne devrai-je pas revenir la chercher, éventuellement?
Puis-je faire le choix de quitter la roue de la réincarnation en emmenant avec moi toutes les parties de mon être?
Nous retrouverons ce potentiel d’immortalité du corps
quand nous aurons appris à l’aimer, à le respecter,
à lui donner sa vraie place,
non pas seulement comme contenant de l’esprit,
mais plutôt comme manifestation du Divin.
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