Science et arts Atlantes
Parmi les arts, l’architecture était le plus répandu. Les édifices étaient de massives constructions aux proportions gigantesques. Les maisons d’habitation dans les villes, n’étaient pas comme les nôtres, entassés, serré les unes contre les autres dans des rues ; mais de même que leur maison de campagne, elle s’était entourée de jardin, où séparés par de vastes terrains, et toute formaient des bâtiments isolés.
Les habitations de quelque importance étaient formées de quatre bâtiments entourant une cour centrale, au milieu de laquelle jaillissait une de ses fontaines dont le nombre avait valu à la « Ville aux porte d’or » le surnom de « ville des eaux ». Les marchandises en vente n’étaient jamais exposées dans les rues, comme cela se fait aujourd’hui, et les transactions commerciales n’avaient pas lieu en public, sauf certaine époque, où de grandes foires étaient installées sur les places publiques de la ville. Mais le trait caractéristique de la maison Toltèque est la tour qui s’élevait au coin ou au centre de l’un des bâtiments. Un escalier extérieur, en spirale menée aux étages supérieurs ; la tour est couronnée d’un dôme pointu, – et cette partie supérieure de l’habitation était ordinairement employée comme le laboratoire. Comme il y a été dit plus haut, les maisons étaient peintes de brillantes couleurs.
Quelques-unes étaient ornées de sculptures, d’autres de fresques ou de dessins coloriés. Les fenêtres étaient remplies par une substance semblable au verre, mais moins transparente. L’intérieur des maisons ne renfermait pas tous les raffinements que l’ont n’y trouve de nos jours, mais la vie il y trahissait une civilisation, dans son genre, très développée.
Les temples étaient formés d’immenses salles qui rassemblaient aux salles gigantesques de l’Égypte, mais construite encore sur une plus large échelle. Les piliers de soutènement étaient généralement carrés, rarement circulaires. Au temps de la décadence, les bas-côtés s’ornèrent de chapelles innombrables, où l’on renfermait les images des habitants les plus considérables.
Ces niches latérales étaient, parfois, suffisamment vaste pour que puisse y évoluer le cortège des prêtres, que des hommes éminents avaient à leur service pour célébrer le culte de leur propre image. – De même que les maisons particulières, les temples n’étaient jamais complets, s’ils n’étaient surmontés de ces tourelles couronnées d’un dôme, et dont les dimensions et les ornements étaient proportionnés à la magnificence de l’habitation qu’elles complétaient ces tours servaient aux observations astronomiques et au culte du soleil.
Les métaux précieux étaient largement employés l’ornementation des temples ; l’intérieur de ces édifices était souvent non seulement incrusté, mais encore recouvert de plaques d’or. L’or et l’argent étaient hautement appréciés ; mais comme nous le verrons plus loin au sujet de leur emploi courant, l’usage qu’ont en faisait était purement artistique et jamais appliqué aux transactions ; car la grande quantité de ces métaux, fabriqué alors par les chimistes, – ou comme nous dirons aujourd’hui, par déjà alchimiste – les avait en quelque sorte déposséder de la qualification de métaux précieux. Cette possibilité de la transmutation des métaux n’était pas universellement connue ; mais elle était cependant si répandue qu’elle avait lieu sur une très vaste échelle. En somme, la production de ces métaux si précieux peut être considérée comme une des entreprises industrielles de ce temps, par lesquelles les alchimistes gagnaient leur vie. L’or était plus apprécié que l’argent et on en fabriquait davantage.