Entités Extra-Terrestres
Issu du n° 66 des Carnets de Recherche –
Avec l’aimable autorisation de Christian Sastre
Le chakra de la forêt
Afin de comprendre comment j’ai été conduit à développer le présent thème à connotation extra-terrestre, il me semble indispensable de présenter les prémisses de ce que je qualifie mon extraordinaire aventure. Si des amis n’y avaient pas participé, de près ou de loin, j’aurais gardé cette expérience dans le secret de mon cœur. Mais, lorsque de tels événements vous arrivent, on ressent comme une volonté extérieure à se révéler pour la révéler.
C’était vendredi 29 octobre 2004, (1) je me trouvais dans la forêt de l’Isle Adam (2) en compagnie d’un ami, Denis. Nous y sommes arrivés tardivement vers dix-huit heures. Pendant deux heures de marche, nous avons merveilleusement été acceptés par la forêt et les arbres.
Entre-temps, moment de pose bien mérité. Nous nous asseyons sur un banc à un carrefour de voies forestières. Le regard perdu au loin, Denis m’annonce soudain que les quelques arbres situés en face de nous, de l’autre côté du carrefour, forment une unité, ils semblent ne faire qu’un. Et, comme mû par une attraction incontrôlée, Denis traverse le carrefour. Je le vois s’éloigner vers le groupe d’arbres, avec l’impression qu’il a raison. Il s’arrête là-bas entre des arbres. Un moment après, je le rejoins.
Ce qu’il me raconte ensuite confirme ce que je pensais. Il me confie être allé vers les arbres avec le sentiment d’y avoir été poussé. Il poursuit : « Lorsque j’étais au centre de ce groupe d’arbres, je sentais mes pieds s’enraciner profondément. J’avais la sensation que mon corps s’allongeait tout en formant le tronc qui s’étirait jusqu’au-dessus des arbres. Puis je m’ouvris curieusement pour les recouvrir comme une retombée de fumée suite à une explosion. L’image d’un champignon est la plus proche de cette métamorphose. »
D’après notre ressenti au milieu de ces arbres vaguement disposés en forme de cœur, une douce énergie nous a revitalisés. C’est dans ce même secteur que Denis a ensuite vécu une extraordinaire expérience d’ouverture du cœur, de son cœur spirituel bien entendu.
Personnellement, j’ai nettement eu le sentiment que les arbres m’expliquaient qu’en ce lieu empli d’énergie, ce qui pourrait être assimilé à un chakra de la forêt était en formation. Je me suis alors demandé ce que venait faire un chakra dans une forêt, dans cette forêt.
Bien évidemment, mon ardeur spirituelle étant toujours pondérée par ma circonspection intellectuelle, je me suis plus tard posé la question sur l’utilité d’un chakra dans la forêt et comment il se forme.
Un chakra, qu’il soit humain ou terrestre, transforme l’énergie subtile du plan universel de la création en énergie assimilable par la vie se déployant sous toutes ses formes et ses états sur la Terre. Pour qu’un nouveau chakra se constitue, il est nécessaire qu’une volonté ait été agissante, ou tout au moins qu’une incitation volontaire ou non, perspicace ou non, ait contribué d’une façon ou d’une autre à son apparition.
Dans le cas de celui qui se forme dans la forêt de l’Isle Adam, un minimum de trois causes, agissantes conjointement ou séparément, pourraient en être à l’origine :
- Passage de la Terre dans une ceinture de radiations ionisées ;
- modification du magnétisme terrestre ;
- accroissement important du nombre d’êtres humains engagés sur le sentier de l’éveil spirituel.
D’autres forces sont probablement agissantes mais nous n’en avons pas encore conscience ; c’est du moins ce que je ressens en écrivant ces quelques lignes.
Depuis quelque temps, la Terre paraît engagée dans un processus d’alchimie qui la transforme, ou plutôt qui modifie le comportement des êtres humains en vue de l’élévation de l’ensemble de l’humanité vers quelque sphère supérieure d’évolution. Dans le cas où mon impression du moment s’avérerait, ne serait-ce pas ce qui pourrait arriver de mieux à notre humanité si décadente ?
Quelques jours plus tard, le jeudi 4 novembre 2004, je demande à Denis s’il est prêt pour une sortie en forêt. Quelle question ! Quand il s’agit de se dégourdir les jambes au contact de la nature, il n’est pas le dernier.
En cours de route, je lui exprime le souhait de revoir un saule pleureur situé dans le parc de Saint-Martin du Tertre dans le Val d’Oise. Nous y allons, tout heureux de notre but. Après avoir assimilé une communication arbophile (3) du saule pleureur, nous visitons une ancienne fontaine en rotonde près d’un château datant de la Renaissance. Ce château, qui fait partie de la commune précitée, se délabre lentement par désintérêt des responsables du patrimoine français.
Denis m’informe alors qu’il pensait que nous serions allés dans la forêt de l’Isle Adam où, l’autre jour, il a expérimenté son ouverture du cœur.
Plus rien ne nous retenant à Saint-Martin du Tertre, nous partons pour ce lieu que Denis qualifie déjà de significatif sur son parcours spirituel. En route, il m’informe alors d’un fait qu’il a plusieurs fois observé. Il a remarqué que, lorsque c’est moi le premier qui l’incite à sortir en forêt, il lui arrive souvent de vivre des expériences extraordinaires.
J’en suis étonné car je n’y avais jamais prêté attention. Si je raconte cela, c’est pour faire comprendre que Denis fut sans doute désappointé de ne rien ressentir à Saint-Martin du Tertre. En retournant dans la forêt de l’Isle Adam, peut-être espère-t-il que l’observation dont il m’a fait part se confirmera. Pendant le parcours, je souhaite sincèrement qu’il vive à nouveau une nouvelle expérience aussi enrichissante.
En nous approchant du fameux carrefour, Denis m’affirme commencer à ressentir l’énergie du chakra de la forêt. Il y arrive et, immédiatement, s’appuie contre l’arbre qui lui avait précédemment ouvert son cœur à l’amour divin.
Je marche lentement vers les arbres, essayant de ressentir également l’énergie que devrait rayonner le chakra en formation. Or, je ne ressens rien. Je sais que la sensibilité de Denis pour la nature est beaucoup plus développée que la mienne. Le chakra aurait-il disparu ? Quoique, à voir Denis contre son arbre, absorbé dans quelque enchantement, il semble profondément plongé dans l’énergie du chakra de la forêt.
Sans l’interrompre, je me plante au milieu des arbres. J’attends, l’esprit en éveil.
Quelques instants plus tard, environ cinq minutes, j’ai l’impression que la forêt s’éclaircit. Pourtant, la soirée est avancée. De plus, le ciel reste légèrement voilé. Je me demande ce qui produit ce curieux phénomène, source du regain de luminosité. En observant mieux, je me rends compte que je me trouve à l’intérieur d’un cercle de lumière. À vrai dire, c’est plutôt une clarté blafarde s’étendant sur une surface circulaire d’environ quatre mètres de diamètre. Le plus étonnant est qu’elle s’élève dans le ciel comme si elle occupait un conduit vertical. Ce n’est pas une colonne de lumière très prononcée, mais elle est malgré tout suffisante pour que ma faible réceptivité en prenne conscience.