Archive pour le 25 juillet, 2012

La Mort pour le Judaïsme

Dans la religion juive, on considère que la mort n’est que la séparation du corps (gouf) et de l’âme (néfesh). Cette âme, une fois libérée de son enveloppe corporelle va selon les actions réalisées dans la vie humaine dans différents lieux. Si les actions ont été bonnes et si le juif a respecté les commandements de la Torah son âme montera au ciel dans des degrés plus ou moins élevés et ce grâce à la légèreté de son âme. Au contraire une vie remplie de pêchés alourdira cette âme qui sera condamnée à errer sur terre, au niveau 0, et désirer perpétuellement sans pouvoir satisfaire ses besoins faute de corps matériel. Un état infernal d’errance et de souffrance.

Lorsqu’une personne décède, on doit l’enterrer au bout de trois jours (l’âme peut revenir dans le corps du défunt et peut revenir à la vie, sous un délai de trois jours. La seule raison qui fait que l’on enterre pas le mort le jour même, c’est quand le décès se déroule juste avant ou pendant un jour de fête (Yom-Tov). Un homme (bénévole d’une association, la Hevra kaddisha, la « confrérie sainte » en français) qui ne connaît pas le défunt, nettoie le corps, soigne les blessures (si le défunt en avait), l’habille d’une robe blanche et couvre la tête du défunt avec son talith qu’il portait lors de sa vie. Ensuite, la levée du corps se déroule en une heure. Le corps du défunt, (couvert des pieds à la tête), est exposé dans un cercueil dans sa maison où à l’hôpital. Seule la famille est autorisée à rester autour du cercueil. A ce moment- là, la personne qui a nettoyé le corps lit les tehillim. Lire les tehillim est censé interpeller l’âme du défunt, car l’âme est pendant sept jours après le décès, juste au-dessus du corps, et voit et entend tout ce qui se passe dans la pièce. Enfin, a lieu l’enterrement. Les amis et la famille se rendent au cimetière, un discours en hommage du défunt est prononcé et des bénédictions sont récitées avant la mise en terre. Lorsque l’on enterre le cercueil, les endeuillés (fils, frères et parents du défunt) jettent de la terre sur le cercueil avant de l’ensevelir. Les endeuillés déchirent alors leur vêtement en signe de deuil et récitent enfin le kaddish.

La religion juive accorde une importance extrême et un profond respect au défunt. On récitera alors le Kaddish au moins cinq fois par jours pendant un an à partir de l’enterrement, dans le but de permettre à l’âme du défunt de monter dans les « niveaux » célestes.

 La Mort pour le Judaïsme dans La MORT

Le judaïsme adhère aux principes moraux et spirituels qui forme la base de sa foi. L’existence d’un Dieu unique, l’espérance messianique, la survie de l’âme et la résurrection des morts.

Il traduit à la fois la fidélité à une religion (Le caractère intangible de la Bible hébraïque), à une culture (indissociabilité des lois morales et spirituelles : La tradition juive exige que l’homme ait constamment la tête couverte en signe de soumission à Dieu ; le port de la calotte est devenu un symbole de reconnaissance à l’adhésion au Judaïsme) et l’appartenance à une ethnie (nécessité de concrétiser les pensées par des actes). Forte d’une tradition écrite : la Bible (Ancien Testament pour les chrétiens), elle-même composée de trois parties : la Torah, le Pentateuque (les cinq livres de Moïse) et les Prophètes, la religion juive est la seule à s’être enrichie d’une tradition orale transmise et enseignée de génération en génération. La Torah orale, commentaire des Lois, a donné naissance à la Michnah, transcription méthodique et synthétique des préceptes de la loi juive. Les innombrables commentaires rabbiniques portant sur la Michnah, effectués sur plusieurs générations, sont eux mêmes devenus Guemarah. 

 250px-50-aspetti_di_vita_quotidiana%2C_veglia%2CTaccuino_Sanitatis%2C_Ca dans La MORT

Il existe, au sein de chaque communauté juive, une société dont les membres rendent visite aux malades, les confortent dans leurs derniers moments puis se chargent d’exécuter les mitsvoh liées au deuil : offices, consolations prodiguées aux parents du défunt…

Ces services sont rendus, sans distinction, aux riches comme aux pauvres d’une même communauté. Il n’est procédé à aucun préparatif particulier en prévision de la mort prochaine. La mort appréhendée avec sérénité tant par l’agonisant que par ceux qui l’entourent. Il convient cependant de rappeler deux interdictions du Judaïsme découlant du commandement  » tu ne tueras point « , à savoir le suicide et l’euthanasie.

Des prières et des psaumes sont récités lors des derniers moments et, en particulier, le  » Chema  » profession de foi du juif, également dite à la fin du Kippour. C’est sur le dernier mot du  » Chema  » :  » E’had  » ( » Un « ) que l’âme du défunt se sépare du corps. Le décès est annoncé par ces mots :  » Béni soit le Juge de Vérité « . Anciennement, la coutume voulait que le corps soit posé à terre, sur une planche ou sur de la paille et recouvert d’un drap.

L’usage et la tradition juive ont conservé certains rites tels que celui de la lumière placée près de la tête du défunt, lumière symbolisant l’âme immortelle. Le disparu sera veillé sans interruption jusqu’à son ensevelissement.

Publié dans:La MORT |on 25 juillet, 2012 |1 Commentaire »

La Mort dans les mythologies

Il existe dans toutes les mythologies des divinités qui incarnent la Mort ou certains de ses aspects :

A l’exemple de Ankou (pour les bretons)

Personnage revenant souvent dans la tradition orale et les contes bretons, l’Ankou (an Ankoù) est la personnification de la Mort en Basse-Bretagne

L’Ankou semble être un héritage de la mythologie celtique, et plus précisément du Dieu-père dont la fonction est la perpétuation des cycles vitaux, comme la naissance et la mort, les saisons ou le cycle jour nuit. Bien qu’on lui attribue désormais la faux ou la pique, son arme canonique est le mell benniget ((br)maillet béni). Tout indique sa proximité avec le dieu gaulois Sucellos et le dieu irlandais Eochaid Ollathair, ou Dagda, qui tuent et donnent la vie avec leur arme, maillet ou massue. L’Ankou est une figure panbrittonique de cette fonction, et est appelé Anghau au Pays de Galles et Ancow en Cornouailles. Sa fonction a par la suite été réduite à la seule Mort.

l ne représente pas la Mort en elle-même, mais son serviteur : son rôle est de collecter dans sa charrette grinçante (karr an Ankoùkarrigell an Ankoùkarrik an Ankoù) les âmes des défunts récents. Remplissant ainsi un rôle de « passeur d’âmes », l’Ankou est à considérer comme une entité  psychopompe. Lorsqu’un vivant entend le bruit de la charrette (wig ha wag !), c’est qu’il (ou selon une autre version, quelqu’un de son entourage) ne va pas tarder à passer de vie à trépas. On dit aussi que celui qui aperçoit l’Ankou meurt dans l’année.

 La Mort dans les mythologies dans La MORT

Voici comment le décrit Anatole Le Braz dans son recueil de légendes La Légende de la Mort :

« L’Ankou est l’ouvrier de la mort (oberour ar maro). Le dernier mort de l’année, dans chaque paroisse, devient l’Ankou de cette paroisse pour l’année suivante. Quand il y a eu, dans l’année, plus de décès que d’habitude, on dit en parlant de l’Ankou en fonction :

War ma fé, heman zo eun Anko drouk. (Sur ma foi, celui-ci est un Ankou méchant.)

On dépeint l’Ankou, tantôt comme un homme très grand et très maigre, les cheveux longs et blancs, la figure ombragée d’un large feutre; tantôt sous la forme d’un squelette drapé d’un linceul, et dont la tête vire sans cesse au haut de la colonne vertébrale, ainsi qu’une girouette autour de sa tige de fer, afin qu’il puisse embrasser d’un seul coup d’œil toute la région qu’il a mission de parcourir.

Dans l’un et l’autre cas, il tient à la main une faux. Celle-ci diffère des faux ordinaires, en ce qu’elle a le tranchant tourné en dehors. Aussi l’Ankou ne la ramène-t-il pas à lui, quand il fauche ; contrairement à ce que font les faucheurs de foin et les moissonneurs de blé, il la lance en avant. »

Ainsi l’Ankou est un être mouvant, un relais que se passent chaque année les derniers défunts de décembre. Graphiquement il est représenté comme un être sans âge, d’aspect non distinct puisque couvert par une cape, souvent noire (ou d’un linceul). Contrairement aux représentations squelettiques de la Mort, l’Ankou est la plupart du temps représenté comme un être de chair, puisqu’il a été homme un jour. Cependant, les figurations sculptées de l’Ankou de certaines églises (La Martyre) le présentent en squelette aux orbites creuses, armé d’une flèche ou d’une faux.

Publié dans:La MORT |on 25 juillet, 2012 |Pas de commentaires »

Anubis protecteur des défunts

 

Anubis est le nom grec d’un dieu de la mythologie égyptienne qui se nomme Inpou ou Anepou « celui qui a la tête d’un chacal (ou un chien sauvage) » dans la langue hiéroglyphique. Associé au culte funéraire et à la protection du défunt, il est représenté sous la forme d’un canidénoir (chacal ou chien sauvage) allongé ou comme un homme à tête de canidé. Il accompagnait les morts dans l’autre monde et protégeait leurs tombes.

Des recherches dans le Sahara oriental, au Tadrart Acacus en Libye montrent la présence d’une gravure d’un homme à tête de chien non loin d’un lieu de culte rituel datant de 5500 à 6000 ans. De plus, les céramiques retrouvées sont de même facture que celles du sud de l’Égypte à la même époque. La découverte d’une pratique de momification antérieure à celle de l’Égypte (cf. momie noire) laisse aussi penser à un transfert de la culture saharienne vers l’Égypte motivé par une désertification galopante. Le dieu Anubis, un des dieux les plus anciens de la mythologie égyptienne, trouverait son origine dans la croyance des civilisations du Sahara.

Image illustrative de l'article Anubis

Les chacals et les chiens sauvages peuplaient les étendues désolées où se trouvaient les nécropoles. C’est sans doute pour se protéger de ces rôdeurs qui n’hésitaient pas à déterrer les cadavres, que dès le début de l’ère pharaonique, les Égyptiens divinisèrent ces animaux pour s’attirer leurs bonnes grâces. Les différentes fonctions d’Anubis se retrouvent dans les quatre épithètes qui lui sont généralement associées :

  • Tépy-djouf, « Celui qui est juché sur sa montagne » ;
  • Khenty-seh-netjer, « Président du divin pavillon » (où se déroule l’embaumement) ;
  • Imy-out « celui qui est la bandelette » ;
  • Néb-ta-djéser, « Seigneur de la nécropole ».

Dès l’Ancien Empire, Anubis préside la cérémonie de l’embaumement et celle de l’ouverture des yeux et de la bouche, répétant ainsi le miracle qu’il avait accompli pour Osiris. À partir de la Vedynastie, il est supplanté dans cette tâche par Osiris et en devient l’assistant. Durant l’embaumement, le chef des prêtres embaumeurs (le Héry-séshéta, « Supérieur des mystères ») portait un masque à l’effigie d’Anubis.

Anubis protecteur des défunts dans La MORT 220px-Anubis_attending_the_mummy_of_Sennedjem

Sur les murs des premières mastabas, c’était à lui, et non encore à Osiris, que le défunt adressait ses prières pour la survie de son corps après la mort. En effet, dès l’origine du culte, il est à la fois le gardien et le guide du défunt. Ainsi, on retrouve souvent à l’entrée des hypogées, deux Anubis sous formes de canidés allongés face à face, faisant office de barrière contre les forces du mal cherchant à perturber le repos éternel du défunt. Dans le texte des pyramides, il est le guide qui conduit le défunt à travers le royaume des morts jusqu’à la salle des deux Maât, le présente au tribunal divin et veille au bon déroulement de la pesée du cœur (la psychostasie). Également souverain des morts, il est rapidement supplanté dans ce rôle par Osiris qui assimilera petit à petit la plupart de ses prérogatives importantes et qui finit par en faire un dieu de second plan. Il devient le gardien des portes du royaume des morts et se voit parfois représenté avec une clef à la main sous sa forme anthropomorphe ou fixée à un collier sous sa forme canine.

Il reste un dieu funéraire prédominant et assimile les autres divinités canines liées au culte funéraire telles que Oupouaout et Khentamentiou, ainsi que les dieux HaAmenti et Sokaris.

La parèdre d’Anubis est la déesse Anupet (Inpout ou Anepout en égyptien), déesse canine des funérailles et du désert.

Mythe

Son ascendance n’est pas clairement établie ; on en fait tantôt le quatrième fils de , fils de Bastet ou d’Hesat, fils illégitime d’Osiris et de Nephthysou encore, à une époque plus tardive, celui d’Osiris et d’Isis. La tradition la plus répandue, relatée dans le mythe osirien, est celle qui en fait le fruit des relations illégitimes entre Osiris et sa sœur Nephthys (épouse de Seth). Cette dernière, craignant le courroux de son époux, cacha sa progéniture dans les marais. Bien qu’elle connaisse l’infidélité de son mari, Isis (épouse d’Osiris) recueillit l’enfant, l’éleva et en fit l’un de ses plus fidèles alliés. Après que Seth eut tué Osiris et éparpillé ses restes, Anubis aida Isis et Nephthys à reconstituer son cadavre et présida à la première momification.

D’après le papyrus Jumilhac (VI, 6-7), Anubis aurait reçu son nom de sa mère Isis. On apprend que son nom « fut prononcé relativement au vent, à l’eau et au désert », or ces trois mots sont les représentations symboliques des trois hiéroglyphes qui composent la racine du nom d’Anubis, inp.

l existe deux représentations distinctes du dieu Anubis : l’une sous forme de canidé allongé et l’autre sous la forme d’un homme à tête de canidé. Dans les deux cas, la partie canine est noire, couleur symbole de renaissance pour les Égyptiens de l’Antiquité (c’était en effet la couleur du limon déposé par les crues du Nil et qui permettait à la terre d’être fertile).

Représentation canine

Dans cette représentation, Anubis a la forme d’un canidé noir avec de longues oreilles pointues et a une queue tombante. Il est généralement assis sur un petit naos, une chapelle funéraire miniature ou un édicule symbolisant le tombeau sur lequel il veille.

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Une nouvelle théorie tendrait à rapprocher Anubis et le Sphinx de Gizeh: En 2009, Robert et Olivia Temple publient un livre intitulé The Sphinx Mystery dans lequel ils avancent qu’à l’origine, le Sphinx était probablement une monumentale représentation du dieu Anubis taillée dans la roche pendant l’Ancien Empire. Détérioré pendant la première période intermédiaire égyptienne, son visage actuel aurait été retaillé pendant le Moyen Empire pour représenter le pharaon Amenemhat II dans ce qui restait du cou de l’Anubis. Les auteurs s’appuient sur certaines évidences : la disproportion entre la tête et le corps du Sphinx, le corps à dos plat très différent du corps d’un lion tel qu’il est représenté traditionnellement dans l’Égypte antique et plus proche de celui d’un chien, la parfaite intégration du volume du Sphinx actuel dans l’enveloppe de Anubis sous forme canine, mis à l’échelle et toutes proportions gardées, cette fois-ci. Enfin, le sphinx (tête d’homme et corps de lion) n’est traditionnellement pas associé aux nécropoles égyptiennes, alors qu’Anubis est par définition associé au culte funéraire et à la protection du défunt.

Représentation anthropomorphe

Dans cette représentation, Anubis a la forme d’un homme de couleur rouge (couleur de la peau dans l’art égyptien) en toge et avec une tête de canidénoir aux longues oreilles. Il a un bras le long du corps dont la main porte le signe de vie, la croix Ânkh, et un bras en avant portant un sceptre.

Publié dans:La MORT |on 25 juillet, 2012 |Pas de commentaires »

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