Barques Atlantes ?
Il est parfaitement envisageable que les prêtres égyptiens aient organisé leur religion en la théorisant sous la forme généralement développée par les égyptologues. Les barques solaires, les peintures le montrent, les Textes des Pyramides ou des sarcophages le disent, servaient certainement de façon symbolique au transport de l’âme du défunt. Cependant, la religion égyptienne telle que nous la connaissons est relativement récente (les textes des Pyramides, les plus anciens textes funéraires du monde sont datés entre 2350 et 2180 av. JC, le Livre des Morts datant lui de vers -1500)
Serait-il envisageable alors que l’événement déclencheur de ce mythe de la navigation périlleuse, de la mort, de la renaissance, soit lié au souvenir, plus ancien, de la destruction de l’Atlantide, et de la navigation de rescapés jusqu’aux terres d’Egypte ?
Pourquoi pas ?
Le lieu devenu mythique de l’Atlantide, assimilé par les survivants à la terre des morts située loin à l’occident.
Les barques atlantes copiées et recopiées par la nouvelle civilisation née de la fusion des rescapés atlantes et des peuplades autochtones.
Ces barques quasiment divines qui ont servi au transport de ces « dieux » sachant tant de choses (l’agriculture, l’architecture, les arts…) et prenant donc dans le culte organisé ultérieurement sur ce souvenir un aspect central.
Ces barques adaptées à la navigation en haute mer, sans raison apparente si on les considère comme une production locale n’ayant besoin que de navires destinés à une navigation fluviale.
Ces barques des dieux légendaires du Premier Temps qui ont apporté en Egypte (comme en bien d’autres contrées) les bienfaits de la civilisation – de leur civilisation – l’astronomie, l’agriculture, l’architecture, l’écriture peut-être, faisant franchir aux pauvres habitants de la vallée du Nil un substantiel « bond en avant ». Comme un nouveau monde se bâtissant sur les ruines de l’ancien…
Les anciens Egyptiens ont toujours considéré leur histoire comme s’articulant en deux « temps »: un « Premier Temps » pendant lequel régnaient des « dieux », puis un second « temps » pendant lequel la royauté passa à des hommes.
Le temple d’Edfou, en Haute Egypte, consacré à Horus, contient un grand nombre d’inscriptions relatives à ce Premier Temps. Ces hiéroglyphes seraient, d’après certaines interprétations, une incroyable confirmation de l’hypothèse atlante… Ces textes uniques donneraient en effet une grande importance à « Sept Sages » qui étaient considérés comme étant les seuls à savoir construire des temples et autres bâtiments. Et les textes préciseraient que les sept sages et les autres dieux étaient originaires d’une île, la « Patrie des Primordiaux ». Un déluge aurait provoqué la destruction de cette terre et la grande majorité de ses « divins habitants » aurait été noyée. A leur arrivée en Egypte, les rares survivants seraient devenus « les Anciens qui ont illuminé cette terre ».
On sait combien les interprétations des hiéroglyphes peuvent être délicates, alors, même si cette lecture semble parfaitement « coller au scénario », on est malgré tout obligé d’être prudent.
Toutefois, tous les égyptologues reconnaissent sans aucune réticence que, dans la plupart des cosmogonies des cités égyptiennes, l’origine du monde actuel est bien un tertre solaire émergeant de l’Océan primordial.
Du tertre primordial à l’île émergeant des flots il n’y a peut-être, après tout, que quelques coups de rame !…

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