La restitution ou Corde d’Argent
Le « sutratma » correspond à ce qu’on appelle en Occident la corde d’argent. Au moment de la naissance les deux points d’ancrage de l’âme sont les suivants :
• Le courant de vie dynamique, ancré dans le cœur.
• Le courant de conscience individuelle, ancré dans la tête, l’attache se situant tout près de la glande pinéale.
Il peut arriver qu’à cause d’un choc brutal ou d’un malaise cardiaque grave, le lien de conscience se détache, ne laissant que le lien de vie. Si la rupture est légère on aura un évanouissement ou une syncope, sinon on aura un coma et l’entrée dans une période de vie végétative. Si le fil de conscience reprend sa place, une guérison est possible, mais il arrive souvent que le cerveau ait subi des séquelles irréversibles… La rupture du fil de conscience entraîne un coma. La profondeur de ce dernier permet de distinguer plusieurs stades.
Dans le stade I (ou coma vigile) les fortes excitations faites au patient entraînent un geste de défense ou une plainte.
Dans le stade II les fortes excitations ne déclenchent aucune réaction.
Dans le stade III (le coma carus) on note, outre des troubles végétatifs, une abolition du réflexe cornéen et du réflexe pupillaire.
Dans le stade IV (ou coma dépassé), les fonctions respiratoires et circulatoires ne sont maintenues que par une réanimation. Dans ce cas précis il est souhaitable, pour le défunt, d’être libéré de son corps.
C’est l’électroencéphalogramme qui aide à apprécier la profondeur du coma. Dans la phase finale le silence électrique (qui se caractérise par un tracé nul) survient avant l’arrêt cardiaque. Il s’agit du stade IV de Fishchgold (ou coma dépassé).
« Dans l’enseignement des sages le coma est divisé en deux stades : le coma de guérison et le coma de restitution. Le premier permet à l’âme de prendre le temps nécessaire pour réparer ses véhicules et obtenir une guérison. Le second prépare l’âme à abandonner définitivement ses corps. Le clairvoyant peut seul (pour le moment !) savoir dans lequel des deux sortes de coma se trouve le malade. Dans le premier cas l’aura du malade est pour ainsi dire normale ou rayonnante, alors que pour le coma de restitution l’aura est comme rentrée au-dedans du corps. Comme je l’ai suggéré dans un précédent ouvrage sur le troisième œil, les médecins de l’avenir pourraient envisager d’utiliser le système de photographie Kirlian pour identifier la qualité des deux genres d’auras. Cela permettrait d’être plus efficace et d’abréger un grand nombre d’inutiles souffrances. » (M. Coquet)
L’ensemble du processus de la mort se subdivise en plusieurs phases ou étapes qui peuvent se suivre ou avoir lieu en même temps.
Lorsque le mourant se rétablit, cela signifie que le corps éthérique est encore présent, le retour à la vie étant rendu possible grâce à lui (d’où les cas notamment de NDE, ou expériences au seuil de la mort).
« Ce rétablissement signifie que l’âme maintient encore son contrôle sur le corps physique par l’intermédiaire de certains chakras moyens, mais bloque temporairement tous les autres processus énergétiques. Font exception à cette paralysie, le chakra cardiaque, le centre de la rate récepteur du ‘‘prana’’, ainsi que deux chakras mineurs en connexion avec les poumons. Ils reçoivent normalement leur apport d’énergie, et c’est par eux que le contrôle est maintenu.
A ce stade la personne peut même avoir toutes les apparences extérieures de la mort. » (M. Coquet)
On connaît les cas d’« enterrés vifs »…
« Jusque-là, un sage peut encore, par l’utilisation de son énergie d’amour et de sa volonté ‘‘atmique’’, obtenir une guérison complète. Nous avons dans la Bible quelques exemples de ce retour à la vie, qu’il ne faut pas confondre avec une résurrection qui est, en quelque sorte, la mort du principe mortel. Dans le cas qui nous intéresse présentement, nous avons à faire à Jésus qui était forcément conscient qu’il s’agissait d’un coma de guérison ou du moins d’un état qui permettait le rétablissement de la santé ; c’est pourquoi il précise souvent à ses disciples, ou à la famille du mourant, que l’individu n’est pas mort mais qu’il dort. » (M. Coquet)
Un cas de ce genre se trouve dans Matthieu (IX, 23) :
« Parvenu à la maison du chef, et voyant les joueurs de flûte et la foule en tumulte, Jésus dit : ‘‘Retirez-vous ; la fillette n’est pas morte : elle dort.’’ Et ils se moquaient de lui. Mais quand on eut mis la foule dehors, il entra, prit la main de la fillette, et celle-ci se dressa. »
Dans la ville de Naïm il remit sur pied le fils unique d’une veuve, mort en apparence, et qui était porté en terre devant une foule considérable. (Luc, VII, 11-15)
Il y a, dans l’Evangile de Jean, la description d’une mort initiatique souvent précédée d’un état corporel ayant tous les symptômes d’une mort physique. Lorsque l’on presse Jésus de se rendre au chevet de Lazare qui est malade, il répond :
« Cette maladie n’est point mortelle, elle est pour la gloire de Dieu. » (Jean, XI, 4)
On aura compris qu’il ne s’agit pas de la mort du corps physique, car Jésus attend deux jours pleins avant de partir, ce qui correspond aux trois ou quatre jours de l’initiation. Quand il se décide à partir il dit à ses disciples :
« Notre ami Lazare repose ; je vais aller le réveiller. »
Les disciples, qui ne semblaient pas très instruits en matière d’initiation, répondirent :
« Seigneur, s’il repose il guérira. »
Les disciples ne comprirent pas que Lazare n’était pas malade et que son problème n’a rien à voir avec son corps. Jésus précisa :
« Lazare est mort, et je me réjouis pour vous de n’avoir pas été là, pour que vous croyiez. »
Ce texte montre qu’il était difficile de communiquer ce qui se passe au niveau de l’âme de celui qui va être le sujet d’une grande expansion de conscience spirituelle.
« La mort dont il s’agit est celle de l’Ego. » (M. Coquet)
Avant d’atteindre le lieu de l’initiation, Jésus rencontra Marthe, la sœur de Lazare. Celle-ci, qui n’était pas une novice, savait qu’à la fin de l’évolution de l’humanité tout le monde est supposé atteindre la résurrection. Mais elle ignorait que son frère passait par « le processus accéléré de résurrection avant l’heure », car lorsque Jésus lui déclara : « Ton frère ressuscitera », elle pensa en termes de fin de cycle. Jésus, s’identifiant à l’âme de Lazare, lui déclara :
« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. »
Et voyant la naissance d’un nouvel initié, « Jésus pleura » de joie…
« Cet exemple est exceptionnel, mais ramener quelqu’un à la vie lorsque son corps éthérique est encore présent est dans le pouvoir d’un sage. A Rome, Apollonius de Tyane, par compassion, ressuscita une jeune fille qui était transportée vers un bûcher. Shankarâchârya ressuscita un jeune garçon de la même façon, et nous avons plusieurs exemples d’un même pouvoir spirituel avec Tomo Geshé Rinpoché, Sathya Saï Baba ou le Maître Philippe de Lyon. » (M. Coquet)
Ce pouvoir de rendre la vie à un individu au moment où la mort a presque accompli son œuvre, est un pouvoir connu des initiés hindous sous le nom d’« Ishatvam », en sanskrit.
Si la loi du karma n’a pas placé devant le mourant un tel sage, l’âme continue son travail « et prend successivement le contrôle de la rate, des deux centres mineurs des poumons, et du cœur ». Après leur extinction le corps éthérique se dissout.
Source : http://www.mondenouveau.fr/index.

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