Les zones de sortie pour l’âme

 

« Dire qu’il y a plusieurs orifices pour la sortie de l’âme est simplement une manière de parler, puisque l’âme est omniprésente : c’est le corps éthérique qui est impliqué dans ce phénomène. » (M. Coquet)

Sur ce sujet de la sortie de l’âme, Michel Coquet note que les superstitions ont touché la plupart des religions, et le Tibet n’y a pas échappé.

gifs papillonsSogyal Rinpoché, qui reprend les thèses les plus courantes, explique que « même en ce qui concerne une personne ordinaire, le corps n’est habituellement pas déplacé avant un laps de temps de trois jours, car on ne peut jamais savoir si elle a atteint ou non la réalisation, ni à quel moment la conscience a quitté le corps ». On dit que si le corps est touché en un endroit quelconque (comme, par exemple, dans le cas d’une piqûre), la conscience peut être attirée en cet endroit précis, et il se peut alors qu’elle quitte la personne décédée par l’orifice le plus proche au lieu de sortir par la fontanelle, « ce qui lui vaudra une renaissance défavorable ».Sogyal Rinpoché écrit que pour cette raison « il est particulièrement conseillé de ne pas toucher la partie inférieure du corps, ce qui pourrait entraîner une renaissance dans un royaume inférieur ». Voici ce que note à ce propos Michel Coquet :

« Rappelons de nouveau que les ‘‘orifices’’ dont nous parlons sont éthériques et n’ont rien à voir avec des emplacements physiques du corps dense, sauf de manière symbolique. C’est l’évidence même que ce qui permet à l’âme de s’extérioriser vers le haut ou vers le bas ne peut avoir pour cause une condition du corps physique, qui est considéré par les bouddhistes comme une parfaite illusion. Cela dépend de causes bien plus subtiles de nature affective et mentale, et il importe peu que le cadavre soit ou non touché. » (M. Coquet)

Selon les instructions du « Bardo Thödol », le « namshes » ou principe de conscience doit sortir du corps par le sommet du crâne, mais que « par ignorance ou impureté » il sort par d’autres ouvertures.

Yangchen Gaway Lodren écrit, dans son « Traité tantrique des états post mortem », qu’un être devant renaître« en tant qu’habitant des enfers » quitte le corps par l’anus. Un individu devant renaître en tant « qu’esprit affamé » quitte le corps par la bouche, etc. Ces renaissances ne doivent cependant pas être prises au premier degré. Quant à Asanga, le fondateur du « Vajrayâna », il a raison de dire que l’individu sort par le cœur, car c’est la sortie la plus courante.

Les disciples avancés s’extériorisent par le crâne au moment de mourir.

« La poussée est telle qu’elle fait pression sur la membrane éthérique qui, comme nous le savons, est faite d’un tissu serré composé de filaments d’énergie vitale entrelacés, et finit par la perforer, permettant à la force de vie de se répandre au dehors à mesure que s’accroît l’influence abstrayante de l’âme. L’Eglise catholique a gardé quelques lueurs de cette connaissance dans certains de ses sacrements et en particulier dans ‘‘le cérémonial de l’adieu au Pape défunt, lorsque le Cardinal camerlingue d’Etat lui frappe par trois fois la suture du crâne avec un marteau d’argent et en l’appelant par son nom’’. » (M. Coquet)

gifs papillonsChez les animaux et les enfants, et chez les personnes entièrement polarisées dans leur corps physique et affectif (qui ne vivent que par le biais de l’instinct), la porte de sortie est la zone du plexus solaire.

Une autre sortie se trouve juste au-dessous de l’apex du cœur. (1)

Alain Moreau : http://www.mondenouveau.fr/index.

 

Publié dans : AME |le 3 juin, 2012 |Pas de Commentaires »

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