La Médiumnité
Comment expliquer la médiumnité ?
Jon Klimo (1987) a développé les théories élaborées par divers chercheurs pour expliciter la médiumnité. Il a évoqué les thèses de : Arnold Mandell, Frank Barr, Bob Beck, Andrija Puharich, Jack Schwarz (fondateur et président d’Aletheia Foundation à Ashland dans l’Oregon), William Tiller (professeur d’ingénierie à Stanford). L’observation suivante de Jon Klimo m’apparaît très pertinente :
« Les phénomènes médiumniques impliquent peut-être des oscillations électromagnétiques invisibles à faible champ générées par des êtres « non-physiques » qui entraînent par résonance (génèrent la même vibration dans, ou baissent l’harmonique de) certaines structures moléculaires en relation avec les états de conscience modifiés du channel. »
Auparavant il convient de répondre aux deux questions fondamentales suivantes :
- Quelle est la nature de l’Au-delà ?
- Qu’est-ce qui survit à la mort ?
1. Quelle est la nature de l’Au-delà ?
L’Au-delà c’est avant tout ce qui est au-delà de nos facultés de perception sensorielle et de nos instruments de mesure. J’évoque, dans mon livre, la notion de « Plans de conscience« qui vibrent sur des fréquences extrêmement élevées. Ceux-ci interpénètrent l’Univers matériel en 3 D et occupent par conséquent le même espace que ce dernier. Ces Plans correspondent notamment à l’Univers « superlumineux » théorisé par Régis Dutheil, avec des vitesses supérieures à la vitesse de la lumière. Cet Univers se trouve donc au-delà du « mur de la lumière ». On peut parler à ce propos de Plans « hyper-physiques », de mondes intérieurs, d’« autres dimensions » ou d’Univers multidimensionnel.
Nous pouvons distinguer les aspects visibles et invisibles de la Création, lesquels incluent des mondes physiqueset des mondes spirituels. Ces derniers sont constitués de plans vibratoires qui interpénètrent, selon des patterns de fréquences variées, notre Univers en 3 D.
William Buhlman (qui pratique la sortie hors du corps) note avec justesse que la plus grande partie de l’Univers « n’a pas les particules pour fondement, ainsi que la science actuelle le suppose, mais bien les fréquences », les particules physiques de matière n’étant que « le résultat dense des fréquences (ondes) non-physiques d’énergie ». Il évoque un continuum de fréquences d’énergie se prolongeant en profondeur dans le cœur de l’Univers multidimensionnel.
Les explorations extracorporelles que l’on peut faire soi-même montrent que le « Ciel » des religions est « en réalité une série de magnifiques environnements d’énergie invisibles constituant l’univers multidimensionnel ».William Buhlman note en outre que la nature multidimensionnelle de l’Univers peut offrir une explication logique à l’existence de mystères contemporains comme la courbure de l’espace-temps, la « matière obscure », l’Univers en expansion, les « trous noirs » et l’effet tunnel…
2. Qu’est-ce qui survit à la mort ?
Il existe, en dehors de toute littérature médiumnique ou « ésotérique », des tentatives d’explication relatives à la nature de l’« Esprit » ou de l’âme survivant à la mort. On a ainsi spéculé sur des particules spécifiques qui constitueraient un « agrégat » cohérent formant notre conscience. Ces particules ont été différemment nommées : « éons » (Jean Charon), « psychons », « psytrons »… Ces particules seraient chargées d’un contenu informationnel. Des milliards de « psytrons » formeraient un « nuage » interpénétrant des sites récepteurs du cortex, un échange permanent s’effectuant entre ce « nuage », le cerveau et le monde extérieur. Ce paquet de particules serait le siège et la nature de notre Esprit. On a évoqué aussi les conceptions d’Emile Pinel (à propos des champs H1, H2 et H3), ainsi que la « psychomatière »… Il y a aussi les champs informationnels théorisés par Pim Van Lommel, le cerveau fonctionnant en tant que récepteur et aussi transmetteur, mais non pas comme conservateur de la conscience.
On peut comparer le cerveau à un poste de télévision qui reçoit des ondes électromagnétiques et qui les transforme en sons et images (ou à une caméra de télévision qui transforme des images et des sons en ondes électromagnétiques). Si on éteint la télévision la réception cesse mais la transmission continue, l’information transmise restant présente dans les champs électromagnétiques. Cette information peut être reçue sur un autre poste de télévision. Pim Van Lommel parle de « non-localité ».
On notera également que Mario Beauregard, chercheur en neurosciences du Département de psychologie et de radiologie de l’Université de Montréal, considère que la conscience n’est pas générée par l’activité électrochimique du cerveau et n’est donc pas localisée dans le cerveau. La biologiste moléculaire Sylvie Déthiollaz considère également que la conscience n’est pas le fruit de l’activité neuronale. Il s’agit, dit-elle, de son ressenti intime.
Pour le lecteur familier de la littérature médiumnique et ésotérique les champs informationnels évoqués par Pim Van Lommel doivent être associés au corps spirituel. Il convient de rappeler, à ce sujet, que de multiples sources convergentes font état de l’existence, en plus du corps physique, d’un ou plusieurs corps subtils coexistant, pendant l’incarnation, avec ce corps physique. Certains récits de « décorporés », les communications médiumniques, etc., font abondamment référence à un corps spirituel. Voici, par exemple, ce qu’a dicté à sa mère le messager de l’Au-delà Georges Morrannier :
« Nous sommes très étonnés, après la mort physique, de nous retrouver dans un corps consistant qui nous paraît aussi dur que celui que nous venons de quitter. (…) Nous sommes dans un corps rigoureusement identique au corps physique, même ton de peau, même teinte de cheveux. C’est à ce point surprenant que nous ne voulons pas croire à notre mort terrestre. »
Pour la personne familière, comme moi, de la littérature médiumnique, il ne fait pas de doute que c’est le « corps subtil » qui survit à la mort et qui est à l’origine des multiples communications avec « l’Invisible » répertoriées à travers le monde, qu’elles soient passées ou présentes. Ceci nécessite, comme nous l’avons vu, la présence d’un médium ou d’un channel…
Le corps subtil (aussi appelé « corps astral », « corps psychique », « périsprit », « corps métaphysique », « corps spirituel », etc.) peut en outre, en certaines circonstances, se dégager de son substrat physique, permettant de la sorte une extériorisation de la conscience, de façon spontanée (le plus souvent) ou provoquée. On appelle ce phénomène la « décorporation » (ou sortie hors du corps, « voyage astral », « projection astrale », etc.). Les NDE (ou expériences au seuil de la mort) ne sont pas autre chose que des cas de décorporation à l’approche de la mort…
Le corps spirituel, celui qui survit à la mort biologique, peut être défini comme étant un organisme subtil (de nature énergétique) associé au corps physique pendant la vie sur le plan matériel. Ce corps « métaphysique », qui constitue le siège de la conscience après la mort biologique ou transition, sert de véhicule structurel à la personnalité entre deux incarnations.
Propos d’Alain Moreau sur le site http://www.mondenouveau.fr/index.
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