La symbolique de la roue
On associe la roue au cercle et surtout à sa division en plusieurs sections. Ces divisions rendent le cercle dynamique. Le zodiaque et les cycles annuels se représentent ainsi sous la forme d’une roue, engendrant l’idée de renouvellement, mais aussi d’inconstancedes choses en devenir (La roue tourne toujours). Dès l’antiquité, Anacréon (580-495 av J.C.) parlait ainsi de l’inconstance du destin: « la vie de l’homme roule, instable, comme les rayons d’une roue de char »
La roue symbolise souvent le soleil qui « roule » dans le ciel, comme Chez les grecs, avec le char d’Apollon. Dans nos campagnes, une coutume d’autrefois consistait à faire rouler des roues enflammées lors du solstice d’été.
La circonférence extérieure de la roue est le signe du monde manifesté qui ne cesse de « rouler », c’est à dire de se transformer sans arrêt, tandis que son moyeu immobile est le centre à partir duquel s’est développée la manifestation. (LePrincipe)
La roue renvoie dans les cultes asiatiques aux cycles de la renaissance. Dans le Bouddhisme, la « roue du savoir » libère ainsi de la souffrance. Au centre se trouve le Bouddha qui est entré au Nirvana (« celui qui fait tourner la roue »). Cette roue a par ailleurs huit rayons, correspondant aux huit voies d’accès à la sagesse. On retrouve cette division en huit dans la rose des vents, indiquant les quatre points cardinaux, et les huit vents.
Dans la symbolique chinoise du Tao, la roue est également caractérisée par son centre, le moyeu immobile autour duquel tout l’univers est en mouvement.
Fortuna – Déesse de la chance
« Trente rayons convergent au moyeu
Mais c’est le vide médian
Qui fait marcher le char. «
Lao Tseu, Tao Tö King, chapitre 11
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L’art du moyen âge représentait souvent une « Roue de la vie » qui soulève l’homme vers le haut, avant de le laisser à nouveau retomber, ou une « roue de la chance » qui ne cessait jamais de tourner et illustrait le changement perpétuel de la condition humaine. En outre, nous avons des gravures représentant la déesse Fortuna tenant une roue.
Les rosaces de nos cathédrales gothiquesreprendront ce symbolisme du mouvement et de la lumière. Elles figurent la perfection du mouvement de la création et de son devenir.
Mais toutes ces civilisations occidentales et asiatiques, qui ont utilisé la roue comme symbole et appui intellectuel et spirituel, ont également développé cette dernière dans son aspect technique. Ce qui apparaît logique.
Ce n’est pas le cas cependant des civilisations précolombiennes.
Pour en savoir plus, rejoindre le site d’origine : http://geniorama.com/la-roue-linvention-qui-transforma-letre-humain

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