Archive pour le 12 mai, 2012

Les civilisations précolombiennes et la Roue du Temps

Nous avons longtemps pensé que les civilisations précolombiennes ne connaissaient pas la roue. Et que cette dernière leur avait été apportée par les espagnols. Pourtant, dans les années 40, à Veracruz, au Mexique, des fouilles de sites funéraires apportèrent la preuve du contraire. On mit au jour plusieurs petites figurines d’argile, chacune équipée d’une paire de roues, semblables à certains vestiges sumériens. Les statuettes à roue ont été construites pendant plusieurs siècles. Certaines pouvaient servir de sifflet, d’autres ressemblent à des jouets.

Ces civilisations étaient de formidables bâtisseurs, dont on ignore encore les techniques. Ce qui est sûr, c’est que la roue ne leur était pas inconnue, on la retrouve d’ailleurs dans leur cosmogonie. Les calendriers Mayas et Aztèques notamment se présentent sous la forme de roues imbriquées.

 Les civilisations précolombiennes et la Roue du Temps dans TEMPS pc_calendrier_solaire_azteque

Calendrier Aztèque

Le Calendrier Aztèque le plus connu, est une pierre en porphyre, de 3m60 de diamètre, qui synthétise le mouvement et le non-mouvement. Datant de l’époque d’Axayacatl (6ème roi Aztèque), elle est sans doute une réplique d’une pierre originale qui se serait perdue dans un lac situé de nos jours à côté du musée d’anthropologie de Mexico. Le calendrier aztèque, également appelé « la Pierre du Soleil », est non seulement un calendrier mais aussi une pierre commémorative d’une date sacrée car, comme les stèles mayas, certaines pierres aztèques rappelaient une fête rituelle célébrée tous les 52 ans, et qui correspondait à un synchronisme des cycles lunaires et solaires. Cette fête annonçait le renouveau de la Vie.

Au total, huit cercles concentriques forment le calendrier aztèque. Le cercle Central, représenté par le visage du Soleil Ollin Tonatiuh et ses deux griffes qui saisissent des cœurs pour se fixer à l’univers, est symbole de vitalité et du « mouvement immobile ». Les autres cercles s’apparentent à différentes planètes, entre autres les cycles lunaires, le huitième étant attaché aux étoiles et à la voie lactée.

Conclusion

Si les civilisations occidentales et asiatiques ont développé de concert les utilisations techniques et symboliques de la roue, les civilisations précolombiennes n’ont semble-t il pas eu besoin de l’aspect « technologique » de cette dernière, en tous cas dans les transports. En revanche, elle leur a été indispensable pour figurer le temps, et construire leur cosmogonie.

Ainsi, la roue développa chez l’homme, non seulement une avancée technique fulgurante, mais elle a accrue sa capacité d’abstraction, devenant un outil indispensable pour se représenter des notions abstraites,  se situer dans le cosmos, et mieux appréhender les lois de la nature.

Pour approfondir vos connaissances, visitez LA GÉNIOBOUTIQUE

Publié dans:TEMPS |on 12 mai, 2012 |Pas de commentaires »

La symbolique de la roue

On associe la roue au cercle et surtout à sa division en plusieurs sections. Ces divisions rendent le cercle dynamique. Le zodiaque et les cycles annuels se représentent ainsi sous la forme d’une roue, engendrant l’idée de renouvellement, mais aussi d’inconstancedes choses en devenir (La roue tourne toujours). Dès l’antiquité, Anacréon (580-495 av J.C.) parlait ainsi de l’inconstance du destin: « la vie de l’homme roule, instable, comme les rayons d’une roue de char »

La roue symbolise souvent le soleil qui « roule » dans le ciel, comme Chez les grecs, avec le char d’Apollon. Dans nos campagnes, une coutume d’autrefois consistait à faire rouler des roues enflammées lors du solstice d’été.

La circonférence extérieure de la roue est le signe du monde manifesté qui ne cesse de « rouler », c’est à dire de se transformer sans arrêt, tandis que son moyeu immobile est le centre à partir duquel s’est développée la manifestation. (LePrincipe)

La symbolique de la roue dans TEMPS fortuna

La roue renvoie dans les cultes asiatiques aux cycles de la renaissance.  Dans le Bouddhisme, la « roue du savoir » libère ainsi de la souffrance. Au centre se trouve le Bouddha qui est entré au Nirvana (« celui qui fait tourner la roue »). Cette roue a par ailleurs huit rayons, correspondant aux huit voies d’accès à la sagesse. On retrouve cette division en huit dans la rose des vents, indiquant les quatre points cardinaux, et les huit vents.

Dans la symbolique chinoise du Tao, la roue est également caractérisée par son centre, le moyeu immobile autour duquel tout l’univers est en mouvement.

Fortuna – Déesse de la chance

« Trente rayons convergent au moyeu

Mais c’est le vide médian

Qui fait marcher le char. « 

Lao Tseu, Tao Tö King, chapitre 11

________

L’art du moyen âge représentait souvent une « Roue de la vie » qui soulève l’homme vers le haut, avant de le laisser à nouveau retomber, ou une « roue de la chance » qui ne cessait jamais de tourner et illustrait le changement perpétuel de la condition humaine. En outre, nous avons des gravures représentant la déesse Fortuna tenant une roue.

 Les rosaces de nos cathédrales gothiquesreprendront ce symbolisme du mouvement et de la lumière. Elles figurent la perfection du mouvement de la création et de son devenir.

Mais toutes ces civilisations occidentales et asiatiques, qui ont utilisé la roue comme symbole et appui intellectuel et spirituel, ont également développé cette dernière dans son aspect technique. Ce qui apparaît logique.

Ce n’est pas le cas cependant des civilisations précolombiennes.

Pour en savoir plus, rejoindre le site d’originehttp://geniorama.com/la-roue-linvention-qui-transforma-letre-humain

Publié dans:TEMPS |on 12 mai, 2012 |Pas de commentaires »

Fausse interprétation de la Genèse

 

Rollin Olson. D’où vient cette fausse interprétation de la Genèse ?

Benjamin Creme. De la manière symbolique dont est présentée l’histoire d’Adam et Eve dans la Bible. L’homme animal, pas vraiment humain, plus tout à fait un animal, mais à mi-chemin entre les deux, avait atteint un certain degré dans son évolution. Il possédait un corps physique solide et coordonné, un corps astral plus ou moins sensible et le germe du mental, un mental naissant qui formerait plus tard le noyau du corps mental. Lorsque ce point fut atteint, il y a 18 millions et demi d’années, les âmes humaines qui, sur le plan de l’âme, attendaient ce moment précis de l’évolution, s’incarnèrent pour la première fois dans ces hommes primitifs. C’est la « chute du paradis » d’Adam et Eve.

RO. C’était une métaphore ?

Fausse interprétation de la Genèse dans HUMANITE couv_symboles_histoire_humaniteBC. Oui, en effet, c’était une métaphore, une image. Ce ne fut pas la perte d’un état de grâce, mais l’accomplissement délibéré d’une partie du plan d’évolution, qui poussa les âmes humaines à renoncer au « paradis », au pralaya, ce merveilleux état de félicité sans fin, et à « manger le fruit de l’arbre de la connaissance », c’est-à-dire à s’incarner sur le plan physique dans ces hommes qui n’étaient pas encore vraiment sortis du règne animal. C’est ce qui s’est produit, et a été faussement interprété comme la perte d’un état de grâce : de là est venue l’idée que Lucifer était un grand ange qui se rebella contre Dieu dont il se considérait l’égal et qui fut chassé du paradis. Ce n’est rien d’autre qu’une histoire, qui a été interprétée d’une façon totalement erronée. C’est en fait l’histoire de l’incarnation humaine.

RO. D’où proviennent ces informations ? Quelle est leur origine ?

BC. La plupart proviennent de l’enseignement théosophique, qui fut introduit par Mme Blavatsky entre 1875 et 1890. Son ouvrage majeur, la Doctrine secrète, renferme les enseignements préliminaires donnés pour le nouvel âge qui est en train de naître. Les enseignements transmis par Alice Bailey constituent la phase intermédiaire. La prochaine phase, celle de la Révélation, viendra de Maitreya lui-même.

RO. Vous venez de dire qu’un changement s’était produit, il y a 18 millions et demi d’années, lorsque l’homme-animal avait progressé jusqu’à un certain point. Que s’est-il passé alors ? Qu’est-ce qui a fait que cet homme-animal devienne un être spirituel ?

BC. Les âmes humaines, qui attendaient sur le plan de l’âme ce moment particulier, s’incarnèrent pour la première fois dans ces hommes et ces femmes primitifs, et l’évolution humaine commença alors. L’individualisation de l’homme eut lieu. Ce fut un point culminant pour l’humanité, une expérience initiatique. L’énergie du Mental vint renforcer le mental naissant de l’homme-animal, et les hommes, les « fils du mental », commencèrent le long voyage de leur évolution.

RO. Il y avait donc des âmes en attente ?

BC. Oui. Effectivement.

RO. L’homme-animal était déjà là, mais que faisaient les âmes en attendant ?

BC. Elles étaient en pralaya, un état de bonheur sans fin, sachant que ce bonheur serait interrompu lorsque résonnerait l’appel et que le premier groupe devrait descendre et « manger le fruit de l’arbre de la connaissance ».

RO. Et ce fut les débuts de l’humanité ?

BC. Oui. L’évolution du genre humain a commencé à ce moment-là. Ce ne fut pas une « chute » du paradis mais une descente délibérée.

texte issu de : Les enseignements de la Sagesse éternelle
Interview de Benjamin Creme, par Rollin Olson

(source: PartageInternational.org)

Publié dans:HUMANITE |on 12 mai, 2012 |Pas de commentaires »

La Symbolique du VERT

 

Culturellement, le vert a une vaste signification, parfois contradictoire : dans certaines cultures, le vert symbolise l’espoir, le hasard (malchance comme chance), la croissance, la nature ; dans d’autres, il est associé à la mort, à la maladie, à l’envie, à la permission (voire au libertinage) ou au diable.

  • Signe d’espoir, le vert est le symbole de la jeunesse, de l’inexpérience et de la crédulité, probablement par analogie La Symbolique du VERT dans LUMIERE 180px-GreenPaintBucketRomeaux fruits non mûrs. L’origine de cette symbolique réside dans le fait que le vert est la couleur des feuilles naissantes, des bourgeons, de la verdure du printemps. Dans la littérature chrétienne, le vert est associé à l’une des trois vertus théologales, l’espérance. Dante Alighieri en donne une représentation à la fin de son Purgatoire, dans la Divine comédie. Dans la liturgie catholique romaine, le vert est porté par les ministres ordonnés durant les offices du temps ordinaire.

  • L’association du vert avec le hasard et la chance viendrait du fait qu’il était l’une des couleurs les plus instables en teinturerie, d’où son interdiction traditionnelle au théâtre. Il est possible aussi que certains comédiens aient été empoisonnés par de l’oxyde de cuivre ou du cyanure présents sur les costumes verts à l’époque médiévale. On raconte aussi qu’au Moyen Âge, le rôle de Judas était souvent tenu par un acteur vêtu de vert, que le public prenait fréquemment à partie à la fin de la Passion (voir en concordance la couleur verte dans les superstitions théâtrales).

  • Le vert est également utilisé pour décrire la jalousie et l’envie.
  • Le vert évoque la maladie et la mort car c’est la teinte de la peau d’une personne malade, d’un cadavre, du pus. Un teint de peau vert est souvent associé à des nausées et à un état maladif.

  • La signification la plus répandue est la nature. En islam, le paradis est présenté comme plein de verdure. Le vert est également associé à la régénération, la fécondité et la renaissance de ses liens à la nature. En outre, on dit de quelqu’un qui travaille bien avec les plantes qu’il a la main verte, faisant référence à la signification environnementale de la couleur. Les récents partis politiques qui ont adopté cette couleur l’ont fait en symbole de la protection de l’environnement et de la justice sociale, et se considèrent comme des partis écologiques. Cela a conduit à des représentations similaires dans la publicité, avec des entreprises qui vendent des produits verts, respectueux de l’environnement. On appelle d’ailleurs Greenwashing, le procédé de marketing utilisé par une organisation dans le but de donner à l’opinion publique une image de l’entreprise écologique et responsable.

  • Le vert est considéré comme la couleur traditionnelle de l’islam, en raison de son association avec la nature. Il y a plusieurs raisons à cela. En outre, Al-Khidr (aussi appelé « le Vert ») est une figure coranique qui a rencontré et a voyagé avec Moïse.

Le vert, en positif, c’est la sensibilité naturelle, la compassion, le fonctionnement équilibré qui mène à l’épanouissement, l’énergie évolutive qui débouche sur la confiance en soi:  en négatif trop foncé, c’est l’incertitude, la discordance, la possessivité, la jalousie.

 

Publié dans:LUMIERE |on 12 mai, 2012 |Pas de commentaires »

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