Archive pour le 24 novembre, 2011

Gaïa nous conseille en gestion…

 

L’économie mondiale Et la gestion de la richesse. Gaïa, canalisée par Pepper Lewis 

Gaïa nous conseille en gestion… dans TERRE 220px-GlobespinL’économie mondiale occupe aujourd’hui le devant de la scène. Sans doute serez-vous tous d’accord pour dire qu’elle paraît à cette heure en difficulté. Il faut donc la restaurer, et cela ne s’accomplira pas du jour au lendemain. En fait, ce serait possible, mais l’humanité ne le fera pas. Pourquoi ? 

Entre autres parce qu’elle a pour référence « le passé ». Chacun a sa propre vision idéale d’un temps où les conditions de vie étaient appropriées, où il avait l’impression d’être productif et créatif. Cette vision réside en chacun de vous, comme en chaque structure ou chaque entité. En tant qu’entité, une société commerciale peut très bien posséder, comme un individu cette vision d’une époque particulière dont elle se sert comme mesure comparative. 

En ce moment, la difficulté réside dans le fait que l’humanité désire restaurer l’économie en la ramenant à son état antérieur. Vous dites ; « Ramenons l’économie à ce qu’elle était sous tel président ». Sachez que cela n’arrivera pas… Il n’est pas approprié de revivre une période déjà vécue. Il faut plutôt recréer, redécouvrir et raviver. Le nouveau doit naître de l’ancien ou de ce qui existe actuellement. Tant que vous n’aurez pas fait ce choix, vous continuerez à vous débattre avec des hauts et des bas, qu’l s’agisse de votre humeur ou de votre monnaie. En fait, votre humeur gère les fluctuations monétaires, et ces chiffres que vous voyez à la télévision, influent sur votre humeur. 

Il faut donc changer la mesure dont se sert l’humanité pour faire « le bon choix » ou posséder « la bonne économie ». Pour l’instant, l’humanité dit : « Il faut changer les choses, car nous avons voté pour le changement ». Ce n’est pas tout à fait vrai. Elle a voté pour le mot « changement ». Votre vie n’a pas encore changé. Vous avez voté pour un idéal. Il s’agit cette fois de voir si vous vivrez ou non cet idéal. 

Au cours des quatre prochaines années, vous comprendrez le sens véritable du mot « changement ». C’est ensuite que vous le vivrez. Ce ne sera donc pas immédiatement comme vous l’aimeriez ou l’espériez, et ce n’est pas à cause « d’eux là-bas », qui ne veulent rien changer, mais plutôt à cause de « vous ici » qui n’êtes pas tout à fait prêts au changement à venir. C’est maintenant une période de découverte. Il s’agit de trouver la paix dans ce qui est et ce qui n’est pas. En ce qui concerne l’économie, les hauts et les bas se poursuivront. 

De plus, au moment où vous lirez ces lignes, une ou deux monnaies auront sans doute chuté, échoué, ou seront au bord de l’échec. Elles pourront toutefois être achetées ou absorbées par une autre monnaie mondiale. Dès lors, le monde possédera, dans une certaine mesure, les propriétés foncières ou immobilières associées à ces monnaies, de sorte qu’une redistribution des richesses aura lieu par le biais des devises. Un pays pourra prendre possession d’un autre sans lui faire la guerre pour obtenir ces propriétés, car le deuxième pays se soumettra tout simplement au premier. Ainsi, certaines monnaies disparaîtront tandis que d’autres se renforceront. Toute cette question des devises sera au centre de l’actualité. Au sein de la communauté bancaire, on ne saura pas quelle monnaie renforcer en premier, car dès que l’une montera en puissance, l’autre descendra, et dès qu’une amélioration dans un secteur du monde se produira, un autre se trouvera gravement menacé. 

Tandis que certaines monnaies chuteront, d’autres se renforceront, comme nous l’avons dit, et ces dernières deviendront encore plus prédominantes. Comme vous pouvez l’imaginer, il s’agira de celles qui occupent actuellement la plus grande place sur la scène mondiale. Voici maintenant comment voir la chose… 

Les monnaies connaîtront la plus forte hausse sont celles des pays les plus endettés, ceux dont la dette peut être recouverte ou redistribuée. Le dollar américain par exemple pourrait donc se renforcer. La devise chinoise, el renminbi [ou le yuan], se renforcera également, tandis que la devise japonaise ainsi que la monnaie européenne subiront possiblement une hausse suivie d’une chute. Pour l’instant, les devises sud-américaines ne subiront aucune fluctuation. Au cours des deux prochaines années, tout le système de valeurs des marchés boursiers sera redéfini. Votre indice « Dow» et tous les autres seront abandonnés au profit d’un autre système, car le précédent ne sera plus adéquat. Comme cette inadéquation suscitera de plus en plus de crainte et de méfiance, il faudra inventer une autre mesure pour les investissements ; avec l’installation de ce nouveau système, on établira des règles protectrices pour les investisseurs. On cherchera à réunir tous les marchés. Ce ne sera donc plus la monnaie d’un seul pays qui servira à évaluer le marché. Onc réera une organisation mondiale qui aura pour fonction de maintenir la valeur de toutes les devises et de tous les marchés boursiers du monde. Au moment où vous lisez ces lignes des gens se réunissent déjà pour étudier cette possibilité ainsi que les moyens de l’exploiter. Nous parlons donc ici d’un événement qui aura lieu dans un avenir très proche. 

L’instauration du nouveau système provoquera l’effondrement de l’ancien, mais il ne s’agira pas d’un véritable effondrement. Il s’agira plutôt d’une absorption de l’un par l’autre, à l’instar d’une société commerciale qui absorbe la dette d’une autre et la coiffe d’un nouveau logo un peu plus attrayant. La même chose se passera donc sur le plan boursier et tout sera très bien présenté afin de vous rassurer. Vous aurez de nouveau le sentiment que vos gouvernements et vos institutions bancaires protègent vos capitaux et ceux des autres. Pendant un certain temps, toutefois, il y aura un sparadrap sur les économies mondiales, particulièrement l’économie nord-américaine ; qu’on e veuille ou non, c’est sur celle-là que sont fixés les yeux du reste du monde. On aura l’impression que si l’Amérique du Nord peut trouver des solutions à ses problèmes, le reste du monde suivra. C’est exactement ce qui se produire. 

Dans un proche avenir, vous assisterez à la diminution de certaines ressources, au contrôle de certaines autres, à la protection de certaines autres encore, et au développement de programmes destinés à soutenir et à renforcer l’économie mondiale. Cette économie doit s’entretenir de la façon dont vous devez le faire, comme nous l’avons précisé plus haut. Certains pays le feront très bine, mais d’autres non, de sorte que vous verrez certaines conditions s’établir sur la planète. Des pays atteindront un apogée, comme un feu d’artifice se déployant aux yeux de tous puis ils seront vite oubliés. 

Ce sera le cas de presque chaque pays, non seulement des Etats-Unis. Le monde désire si ardemment une solution qu’il saisira pratiquement n’importe laquelle qui sera le moindrement prometteuse, même si elle comporte des contraintes inhérentes dont certaines seront invisibles du moins sur le moment ; c’est là le danger de l’époque présente. Ces contraintes que vous ne pourrez discerner sont transparentes aux dires des autres, mais je vous dis qu’elles sont plutôt invisibles. Ce n’est pas la même chose. Soyez donc prudents quant au choix que vous faites à ce jour. Choisissez le monde dans lequel vous désirer vivre ; si vous le faites, vous verrez que votre conscience commencera à appliquer cette même philosophie dans votre vie. C’est la raison de ce qui se passe maintenant. Alors que l’économie mondiale se transforme, que des échanges se produisent, ses dirigeants changeront également. 

Issu de Transition 2010 – série Kryeon – Redéfinir la dualité, canalisé par Lee Carroll –. Gaïa canalisée par Pepper Lewis, en page 150. 

 

 

Publié dans:TERRE |on 24 novembre, 2011 |Pas de commentaires »

L’Atlantide


par Claude Marcil

Vers l’an 600 avant la naissance du Christ, Solon était l’homme politique le plus connu de Grèce. Il venait d’achever à Athènes une série de réformes politiques et économiques et avait sagement décidé de se retirer quelque temps pour laisser ces mesures prendre effet. Il se rendit alors en Égypte, plus particulièrement dans la ville de Sais, alors capitale administrative du pays. C’est à Sais que des prêtres lui racontèrent la fabuleuse histoire de l’Atlantide.

La cité perdue

L'Atlantide dans ATLANTES 300px-Atlantis_map_kircherSelon les prêtres, les Atlantes habitaient, il y a longtemps, un archipel dont une des îles s’appelait Atlantis. C’était un riche empire, pourvu à profusion de plantes utiles, d’animaux et de métaux. Ne se contentant pas de ces richesses naturelles, les Atlantes étaient des commerçants et des navigateurs accomplis; ils avaient doté leur ville, éloignée de cinq milles de la mer, d’un port artificiel remarquable. En outre, ils étaient d’excellents architectes et de grands artistes qui avaient élevé des constructions où le blanc, le noir et le rouge se combinaient en dessins variés. Mais les Atlantes tentèrent de s’emparer d’une partie de la Grèce et ils furent repoussés. Selon les prêtres égyptiens, Posséidon, le dieu de la mer, décida de les châtier pour être sortis de leurs îles; il provoqua des tremblements de terre et des inondations qui engloutirent l’Atlantide et les autres îles.

Solon s’étonna de ce qu’un fait historique aussi important n’ait laissé aucun souvenir chez les Grecs. Les prêtres lui répondirent en riant: « Solon, vous autres Grecs, vous êtes perpétuellement enfants. Vieux, pas un Grec ne l’est. (…) Votre âme ne renferme aucune opinion antique de vieille tradition, ni aucun savoir blanchi par le temps. »

En effet, les pyramides égyptiennes étaient debout bien avant que les Grecs n’aient occupé la Grèce et ses îles. Lorsque Solon revint en Grèce il raconta l’histoire à ses proches et à ses enfants. Près de deux siècles passèrent, puis, le philosophe Platon écrivit l’essentiel des informations dans deux volumes présentés comme le récit d’événements s’étant réellement produit. Platon fixe à 9000 ans avant le Christ la destruction de l’Atlantide, qu’il situe dans l’Atlantique, car les prêtres égyptiens avaient précisé que les Atlantes vivaient à l’ouest de l’Égypte, au-delà du détroit de Gibraltar. Dans sa description, Platon signale que, par l’Atlantide, on pouvait passer au continent en face. Le philosophe aurait probablement donné plus d’informations, mais son dernier livre se termine brutalement, au beau milieu d’une phrase…

170px-Plato_Silanion_Musei_Capitolini_MC1377 dans ATLANTESPour Platon, aucun doute, l’histoire de l’Atlantide qui « disparut sous la mer en un seul jour et une seule nuit » est vraie. Il précise: « Cette histoire, bien qu’étrange, est certainement vraie puisqu’elle a été relatée par Solon, le plus ancien des sept sages. »

A l’époque, l’opinion publique était divisée. Certains croyaient que le récit était exact dans ses moindres détails, alors que d’autres, tel Aristote, affirmaient qu’il s’agissait là de légendes. Commentant la fin brusque du livre de Platon, Aristote écrivait: « Lui qui la fit (l’Atlantide), la détruisit ». Ainsi, pour Aristote, le premier d’une longue liste de sceptiques, Platon avait fait sombrer l’Atlantide dans les profondeurs de l’océan pour prévenir la critique qui aurait pu s’intéresser à la localisation actuelle de l’archipel et de l’île Atlantis. Au cours des siècles qui suivirent, la pensée d’Aristote se propagea par les chrétiens et, bientôt, seuls les érudits se rappelaient les textes de Platon.

A la fin du Moyen-Age, les Turcs s’emparent de Constantinople chassant ainsi les savants grecs. Ces derniers remettent à la mode les textes de Platon et l’imprimerie fait le reste. A cette même époque, débute, avec Colomb, Cartier, Cabot, l’ère des grandes découvertes et on se souvient des textes de Platon. Ce dernier écrivait que, au-delà du détroit de Gibraltar, il y avait eu une grande île et, plus loin, un continent. Aussi, la découverte d’un nouveau continent, l’Amérique, cause un choc chez les savants qui y voient la preuve des écrits de Platon.

D’autres éléments s’ajoutent peu a peu. Les légendes aztèques rapportent qu’un Dieu blanc et barbu est venu de l’Est il y a fort longtemps. On s’interrogea également sur les ressemblances étranges entre les pyramides du Mexique et celles de l’Égypte, de même que sur les momies des incas et celles des pharaons. De même, comment est-il possible que certaines plantes ne poussent qu’en Afrique et en Amérique: comme ce n’est qu’au milieu du XXe siècle qu’on accepte l’idée de la dérive des continents (l’Afrique était jadis imbriquée dans l’Amérique du sud), on suppose alors que l’Atlantide était au milieu de l’océan Atlantique avant de s’enfoncer sous les flots. Pour beaucoup d’auteurs, il devient évident que l’Atlantide a été le pont entre l’Amérique et les vieux continents.

Mais comme on ne trouve pas de preuve concluante, l’Atlantide retombe dans l’oubli pour quelques siècles.

220px-Nemo_Aronax_AtlantisEn 1882, Ignatius Donelly écrit Atlantis, Myths of the Antediluvian World? Le succès du livre est phénoménal. Cinquante éditions se succèdent et l’ouvrage circule parmi tous les amateurs de mystères. Selon Donelly, l’Atlantide est le berceau de la civilisation et beaucoup de lecteurs sont d’accord. Les cultes atlantes foisonnent dans toutes les couches de la société européenne et le premier ministre de la Grande-Bretagne, Gladstone, tente même d’obtenir l’approbation du cabinet britannique pour le financement d’un navire d’exploration destiné à rechercher l’Atlantide.

Au début du vingtième siècle, la famille Krupp, les marchands d’armes les plus riches d’Europe, dépense un demi-million de dollars pour financer une expédition dans le Matto Grosso au Brésil, à la recherche de l’Atlantide. En vain.

En fait, on prétend toujours que l’Atlantide n’est pas là où on la cherche. On la situe au Maroc, au Sahara, dans la mer du Nord, en Sibérie et en Belgique! Paul Schliemann, petit-fils du célèbre archéologue Henrich Schliemann, le découvreur de la ville de Troie, écrit un livre en 1911, How I discovered Atlantis, the Source of all Civilizations, qui raconte que son grand-père aurait laissé peu avant sa mort, une lettre cachetée destinée a n’être ouverte que par un membre de sa famille qui consacrerait sa vie aux recherches sur l’Atlantide. Alors que le public est convaincu que la solution est à portée de la main, des experts découvrent que Paul a fabulé allègrement.

Quelques années plus tard, un dénommé James Churchward révèle à son tour que des prêtres hindous lui ont appris qu’il y avait deux continents disparus, l’un, l’Atlantide, qui a sombré dans l’Atlantique et l’autre, le continent Mu qui a sombré dans le Pacifique. Là aussi, on constate rapidement que Churchward n’offre pas l’ombre d’une preuve.

Lorsqu’on découvre qu’une chaîne de montagnes existe bel et bien au milieu de l’Atlantique Nord et que des îles comme les Acores et les Canaries sont les sommets émergeants de chaînes de montagnes englouties, les rumeurs repartent de plus belle, alimentées par des voyants, tel l’Américain Edgar Cayce.

Mais depuis les années 1960, on s’est demandé si on ne cherchait pas l’Atlantide trop loin, se rappelant que les Égyptiens ne connaissaient, somme toute, rien aux choses maritimes et que pour eux le détroit de Gibraltar était une notion géographique on ne peut plus vague. La seule chose certaine est que l’Atlantide devait se trouver à l’ouest de l’Égypte. Puis, à mesure que les découvertes archéologiques se succédaient en Méditerranée, on découvrait de plus en plus l’importance d’un empire dont on savait peu de choses, celui de l’île de Crète.

En effet, la civilisation crétoise n’avait été redécouverte qu’au début de ce siècle avec les fouilles de l’archéologue Arthur Evans. Les anciens Grecs l’avaient complètement oubliée et ne se souvenaient vaguement que de quelques mythes, celui du Minotaure, du fil d’Ariane, des combats de taureaux, etc. Or, les fouilles archéologiques ont révélé une civilisation agréable, pacifique, avec des maisons familiales à deux ou trois étages, l’eau courante et l’égoût. La civilisation crétoise était le centre d’un vaste empire qui, par son commerce et son influence, s’étendait sur une bonne partie de la Méditerranée, à une époque où les peuples craignaient la mer. En somme, tout le commerce entre l’Europe, l’Asie et l’Afrique était aux mains des Crétois qui dominaient la mer. Selon les anciens Grecs, la civilisation crétoise avait été anéantie par l’invasion des Grecs.

Mais les découvertes archéologiques montrent plutôt que la civilisation crétoise a été frappée par une mystérieuse catastrophe vers 1500 avant Jesus-Christ. Des fouilles effectuées près de la Crète sur l’île de Thera, appelée Santorin, ont montré que l’île avait subi une gigantesque inondation.

Dans l’Antiquité, Thera était surnommée « la ronde » à cause de sa forme, mais l’éruption d’un volcan ayant détruit et englouti une partie de l’île, celle-ci a aujourd’hui la forme d’un croissant. Cette explosion, de même que les raz de marée provoqués par les secousses sismiques, ont probablement été l’une des causes du déclin de la Crète et de sa conquête ultérieure par les Grecs. Des forages ont en effet révélé la présence de cendres volcaniques sur Thera et en Crète, permettant d’imaginer l’ampleur de l’explosion.

L’examen scientifique démontre que l’éruption de Thera atteignit une violence de beaucoup supérieure à celle du Krakatoa en 1889. Dans ce dernier cas, le bruit de l’explosion fut entendu à 4800 kilomètres de là. Un nuage de poussière s’éleva à 80 kilomètres dans les airs, plongea la ville de Djakarta, distante de 160 kilomètres, dans une obscurité totale et recouvrit celle de Bandoeng, distante de 240 kilomètres. Une partie de l’île s’effondra, la mer s’y engouffra, suscitant une vague qui dévasta tout sur son passage, atteignant encore 15 mètres de hauteur à 80 kilomètres de son point de départ! Un phénomène d’une telle envergure ne se reproduit qu’une fois tous les 10 000 ans. C’est probablement ce qui s’est produit au coeur de l’empire crétois.

L’énigme est-elle résolue? Pas pour ceux qui veulent continuer à croire en la mythique Atlantide. Celle-ci a fait l’objet de plus de 5000 volumes et de tonnes d’articles. Elle a inspiré les classiques. Elle demeurera une partie importante de notre culture.

http://www.sciencepresse.qc.ca/dossiers/atlantide.html

Publié dans:ATLANTES |on 24 novembre, 2011 |Pas de commentaires »

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