Contacter les personnes décédées
LE MEDIUM HENRY VIGNAUD On a vu à plusieurs reprises, à la télévision, le médium Henry Vignaud. On l’a notamment vu dans l’une des émissions de la série documentaire (« Enquêtes extraordinaires ») de l‘INREES (Institut de recherche sur les expériences extraordinaires) diffusée sur M 6 en 2010.
Les éditions InterEditions ont publié en 2011 un livre le concernant : « En contact avec l’invisible », ce livre étant préfacé par Stéphane Allix (de l’INREES). Il s’agit en fait d’une interview d’Henry Vignaud réalisée par Samuel Choquet. Un extrait a été publié dans le numéro de printemps 2011 de la revue « Parasciences » : Henry Vignaud précise qu’il demande de laisser passer quelque temps après la mort, avant de tenter d’entrer en contact avec la personne décédée.
« En effet, s’il arrive qu’une âme se manifeste spontanément au moment où elle quitte son corps, il est souvent impossible d’établir le contact avec elle durant le temps du »sommeil réparateur de l’âme ». Pendant ce laps de temps qui suit le décès, ce n’est pas le moment de demander des signes au défunt (même s’il peut se manifester spontanément, conscient ou non de sa mort), car alors l’âme a besoin de temps pour se dégager de ce qu’elle a vécu sur Terre, pour dépasser sa souffrance, ses souvenirs, son attachement… Je demande donc d’attendre trois à six mois avant de venir me voir. Durant cette période, c’est aux vivants d’avoir des pensées d’amour pour fortifier le défunt, pour l’aider à se dégager. » (H. Vignaud)
Pour une séance de médiumnité, il autorise les enregistrements. Lors d’une consultation en privé, il demande à son client ou à sa cliente de lui apporter une photo du défunt, ce qui l’aide à établir plus rapidement le contact. Le contact avec un défunt nécessite un changement de « taux de vibration » des deux côtés : défunt et médium. Pour que le contact puisse avoir lieu, il faut qu’il existe une empathie entre le vivant et le défunt.
« La plupart du temps, je sens l’âme qui vibre autour de moi, mais depuis quelques années il m’arrive aussi, lors de certains contacts, d’être entraîné dans un ailleurs qui est une sorte de point de rencontre entre ces deux mondes. Quand ça se produit, je me sens happé dans cet ailleurs, tout en étant conscient de mon client ou de ma cliente assis en face de moi. C’est dans cet espace proche d’un tunnel, mais sans forme précise, qu’il peut m’arriver de percevoir l’âme avec laquelle je suis en contact. Je la perçois sous sa forme de lumière – la radiance de sa lumière m’informe de son évolution spirituelle. » (H. Vignaud)
Selon Henry Vignaud, l’âme, qui continue son évolution dans l’Au-delà, finit par se dégager de ses corps « causal » et « mental ». (Je précise qu’en langage théosophique, on dirait : de ses corps « astral » et « mental », le corps causal correspondant au Moi supérieur.) Elle se trouve alors dans son corps glorieux. Henry Vignaud a eu l’occasion d’être en contact avec quelques-unes de ces âmes évoluées. Au bout d’un moment, la perte du contact avec l’entité est inévitable.
« La rencontre entre ces deux mondes est éphémère car on ne peut pas demeurer très longtemps en dehors de celui auquel on appartient. Tout contact médiumnique est donc forcément saccadé et fugace. » (H. Vignaud)
Henry Vignaud vit le contact avec le défunt comme une rencontre de cœur à cœur.
« En réalité, c’est une rencontre à trois, qui dépend aussi de la personne qui vient me consulter. Dans ce triangle, la présence de chacun est importante : celle du défunt, celle du médium, celle de son client (ou de l’assistance en cas de prestations médiumniques publiques). » (H. Vignaud)
La rencontre est parfois impossible. Il se peut que le contact ne puisse pas s’établir.
« J’explique simplement à la personne que le contact ne s’établissant pas, je ne peux pas développer mes perceptions sensorielles. Evidemment, elle s’en va sans payer. C’est très difficile de renvoyer ainsi des personnes qui pour certaines traversent la France pour venir me voir, parfois qui viennent de l’étranger, qui ont pris leur rendez-vous longtemps à l’avance, et qui viennent avec beaucoup d’attentes (…). » (H. Vignaud)
Le lieu de travail doit être calme.
« Parfois, c’est la vibration de mon client qui fait barrage, d’autres fois l’âme du défunt ne peut pas venir par manque de lien avec le proche, ou par manque d’empathie avec le médium, ou parce qu’elle est déjà trop loin pour être accessible, ou encore parce qu’elle est dans un état de transition comme l’état de »sommeil réparateur de l’âme ». Cette période transitoire que j’ai évoquée tout à l’heure est nécessaire à l’âme pour se dégager de son expérience terrestre et se détacher de ses dépendances psychologiques et émotionnelles. Le degré de compréhension du médium influe aussi sur sa capacité à transmettre un message : un médium peut capter certaines informations, mais pas d’autres. Par exemple, je ne serais pas capable de restituer une équation mathématique d’un grand chercheur… Je pourrais par empathie entrer à un certain degré de ce que l’on nomme le corps mental, et donc restituer pour partie son fonctionnement intellectuel, mais même si je la captais, je ne saurais pas restituer dans son ensemble une équation complexe. Bien sûr, quand le contact ne passe pas, tous ces paramètres peuvent s’interpénétrer. Il se peut aussi que l’au-delà n’autorise pas ce contact, pour une raison que j’ignore. Ainsi, il m’est arrivé d’entendre très clairement un »non » formulé alors que je commençai mon travail. Là, je sais qu’il ne faut pas insister. Il m’arrive aussi, alors que je cherche à établir le contact, de ressentir sur le sommet de la tête comme une chape de plomb, au niveau de la fontanelle, le lieu du chakra coronal, ce qui empêche la connexion. Je peux en ces instants ressentir une certaine douleur, voire un fort mal de tête. Malgré ma volonté d’entrer dans le contact, on coupe mon élan. Pour moi, cela équivaut à un »non » et je n’insiste pas non plus. »(H. Vignaud)

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