Archive pour le 14 octobre, 2011

Je ne peux pas ne pas vous aimer…

Entretien avec Luis Ansa 

 PARU AUX EDITIONS G.Productions.presse http://www.gproductions.fr/presse_detail.php?id_art=124

 

 Papillon et coeurPour avec Luis Ansa, le chaman n’est pas un nouveau type de gourou, il ne sait pas tout. Il propose une voie personnelle sans compétition, sans pouvoir et sans domination afin que l’homme occidental puisse se reposer et s’ancrer dans le corps pour léguer à ses enfants une culture enracinée et pas une culture théorique. Rencontre.                

 
 Qu’est-ce que l’Occident comprend des chamans ?

À travers ce que disent et publient les journalistes et les directeurs de maisons d’éditions, l’Occident pense que les chamanes sont détenteurs de quelque chose. En effet, on peut lire qu’un tel dit posséder le pouvoir des plantes, un autre celui des cailloux ou des animaux, un troisième possède la roue médecine ou le pouvoir d’attrapeur de rêves. Mais l’authentique chaman sait qu’il n’est qu’un canal par lequel passeront certaines choses si elles sont nécessaires. Il ne se présente pas comme détenteur mais comme un serviteur de quelque chose. Notre société est avide de sensations et ne filtre pas assez la quantité de bêtises qui se dit au nom de Dieu. Ça a commencé avec la période de l’inquisition, au Moyen Âge, avec la chasse aux sorcières et ces centaines de femmes qui ont été torturées et brûlées. 

      Comment les chamans savent-ils ce qui s’est passé dans l’Europe du XIVe siècle ? 

      C’est la question que je lui ai posée. Il m’a dit : « L’homme en général travaille avec une mémoire écrite, avec une mémoire historique. Mais certains êtres savent en puisant dans la grande mémoire de l’être humain depuis qu’il est apparu dans la manifestation. Cette véritable mémoire se trouve dans l’espace, pas dans les livres. C’est l’intentionnalité qu’avaient les prophètes. Cette mémoire galactique ou cosmique qu’on appelle la totalité ou macrocosme a sa correspondance dans chacune de nos cellules. » Et je comprenais que cet homme connaissait plus que ses plumes, plus que son tambour, plus que ses rites. C’était l’homme de connaissance que j’avais en face de moi. Il ne m’amenait pas vers des zones obscures avec des rituels devant lesquels je serais resté bouche bée. Il ne me traitait pas comme un acheteur de rituels, mais en adulte. Il faisait appel à mon intelligence. Alors j’ai gardé ses paroles inscrites dans ma poitrine : « L’être humain a, à l’intérieur de lui-même, un corps de connaissance, de mémoire. Vous l’appelez l’âme. Elle est un trésor de vie. Toute est vie, même sur le plan biologique. Toutes les molécules ne travaillent que par mémoire. On l’appelle aussi l’amour. » Il me conduisait à l’intérieur de moi-même où je ne pouvais que voir l’évidence. 

 Que propose exactement le chaman ? 

On a déserté la planète et l’on s’est déserté soi-même. La preuve c’est qu’aujourd’hui, pour revenir soi-même, on fait appel aux psychothérapeutes, à la psychanalyse. On veut retourner là où on puisse être tranquille sans besoin d’être aimé. Pouvoir manger sa tomate sans une espèce de frustration parce qu’on est seul ; manger tranquillement et ne pas être à la merci de cette considération de ce que l’autre peut penser. Le chaman ne propose pas l’enseignement, il ne propose pas une méthode ni un dogme, ni un système. Il ne s’agit pas de sortir d’un système de penser pour entrer dans une autre forme d’esclavage. Le chaman n’est pas un nouveau type de gourou, il ne sait pas tout, il propose une voie personnelle sans compétition, sans pouvoir, sans domination ; une voie où l’on avance seul en sachant que l’on s’enrichit les uns les autres. Le chaman peut offrir un panier de pratiques simples pour que l’homme occidental puisse se reposer, puisse s’enraciner dans le corps, afin de léguer à ses enfants une culture enracinée et pas une culture théorique. 

 Comment avez-vous commencé à parler du chamanisme en Europe ? 

D’abord, cela m’a été demandé par mon ami Don Diego qui voulait que je démystifie ce qu’on pense du chamanisme en Europe. Il m’a dit : « Luis, veux-tu être “connecté” ? Veux-tu être un maillon ? » J’ai dit oui. « Alors, tu as droit à la parole » et il a mis sa main sur sa langue puis me l’a posée sur la bouche. « Lorsque tu auras besoin, ce que je peux, tu le pourras ; ce que je sais, tu le sauras et ce que je suis, tu le seras toi-même. ». 

La première chose que j’ai faite, c’est de dire que le chamanisme propose une thérapie « ordinaire ». L’enfant qui souffre deviendra un homme avec des problèmes, des inhibitions et beaucoup de souffrance. Les chamanes ne donnent pas une explication de la souffrance comme le font les psychothérapeutes. Ils savent d’une façon claire que la souffrance est enracinée dans les cellules et ils se posent la question d’une façon rationnelle : « Comment cette souffrance est entrée dans le corps de l’enfant et où s’est-elle logée ? » Ils savent que le corps humain est constitué de « régions mémorielles » qui ont leur correspondance avec les centres d’énergie (chakras) décrit en Orient. Si le chamane sait dans quelle mémoire s’enracine la souffrance, dans quelle région, il peut aller sensitivement la déraciner. 

 Cette approche oblige-t-elle à recourir à la magie ? 

Mais Dieu, c’est la magie, le mystère et c’est ce mystère dans lequel le chaman propose d’entrer, mais dans un équilibre. Il faut permettre que le rationnel soit sauvegardé et protégé par l’irrationnel. Il faut réintroduire la partie poétique de la vie. Les chamans m’ont aussi appris ceci : je suis en train de parler avec vous, mais je ne peux pas ne pas vous aimer. Mais qu’est-ce qu’on en a à fiche de cet amour entre vous qui êtes un journaliste et moi ? Rien. C’est superflu. Mais ma conscience tient compte de ce superflu. Et je ne parle pas de vous aimer parce que vous allez me donner ça ou ça ou ça. C’est que pour pouvoir parler avec vous, il faut que je puisse aussi vous aimer, sinon ce n’est pas moi qui vais vous parler, c’est seulement ma personnalité, c’est ma créature mais pas mon être. Mon être n’a ni parti politique, ni culture. Mon être est pur amour parce qu’il est de la vie. 

 Comment cette compréhension vous est-elle venue ? 

La plupart des gens veulent un gourou, ils veulent un chef. Et le chamanisme, c’est l’inverse. Il faut arrêter de se rendre intéressant. Il faut s’habiller comme tout le monde, parler comme tout le monde et ne pas se rendre comme un mystère parce que le mystère ce n’est pas le chamane. Le mystère, c’est l’autre qui permet au chaman d’apprendre. Le chaman sait que le mystère, c’est l’autre et la concavité dans laquelle ce mystère rentre, c’est l’être. C’est l’autre qui compte. À la fin de mes conférences sur le chamanisme, les gens viennent chercher une aide car ils ne veulent plus être manipulés par la pensée. Ils veulent retourner à la maison, retourner aux « amours courtois » dans lesquels le dialogue existe. Et ça, c’est le chamanisme. 

S’enraciner, une histoire d’amour 

Le travail que l’occidental a à faire c’est de rentrer dans le corps avec un esprit éveillé et plus comme un somnambule. Mais pour s’enraciner, il faut s’aimer. L’amour est la seule force nécessaire pour investiguer et découvrir la matière. Le chaman travaille avec l’autre énergie sans nier l’énergie masculine. Il capte et travaille les impressions. C’est pour ça que le chamanisme est basé entièrement sur les cinq sens, capter la saveur, la couleur, l’odeur, les sons et le goût de la vie pour donner encore..Franceropos recueillis par Yannick Le Cam 

scint. violet

 

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Publié dans:SOCIETE |on 14 octobre, 2011 |Pas de commentaires »

Les sept miroirs esséniens de la relation

Les sept miroirs esséniens de la relation dans GUERISON k6985069Le  » mystère des sept miroirs de la relation  » sera présenté à chaque personne, peu importe son âge, son sexe ou sa culture, tout au long des relations de sa vie. Selon toute probabilité, vous êtes en train de vivre ces miroirs. Étonnamment, vous les verrez dans une séquence précise. Les miroirs subtils seront reconnus et résolus avant les miroirs puissants, d’une subtilité encore plus grande. Dans la perspective initiatique ancienne, on maîtrise les émotions qui mènent à la compassion, sous forme de séquence, en reconnaissant consciemment et en maîtrisant les sept miroirs de la relation humaine. Comment l’initié d’il y a 2500 ans aurait-il pu devenir confiance, par exemple, si les peurs qui empêchaient la confiance n’étaient pas alors maîtrisées ? Comment est-ce possible aujourd’hui? (p. 125) 

Comment pouvez-vous changer les cycles de peur et de haine sans maîtriser les schémas qui permettent à la peur et à la haine d’exister? C’est par vos relations qu’on vous montrera les plus grands exemples de vos croyances centrales, peu importe ce que vous « croyez » par rapport à elles. (p. 126) 

Vous vivez les mêmes patterns, les mêmes temples que les Anciens, qui se déploient devant vous dans la même séquence qu’à chaque initié qui a jamais emprunté la voie de la maîtrise. Le fait de reconnaître ce que la séquence est en train de vous dire, et pourquoi vous répétez des attitudes semblables avec des gens différents, sera peut-être votre étape la plus puissante vers une maîtrise toujours plus élevée. (p. 126) 

Pour cette raison, je vous présente ces miroirs en séquence, par ordre croissant de subtilité. Des expressions multiples de ces miroirs pourront croiser votre chemin le même jour, au même moment, et demeurer non reconnues jusqu’à ce que la séquence soit complète. La résolution de chaque miroir, en séquence, est l’équation codée qui permet le changement biochimique dans votre corps. Ces changements, c’est vous, en phase avec la terre. La science de l’émotion et de la relation est votre  » technologie vibratoire  » de la vie et de la compassion. (p. 126) 

Si nous voyons nos miroirs, alors ce sont des patterns courants qui arrivent maintenant. Le miroir devient notre moment de chance. Une fois identifié, le pattern peut être guéri en un rien de temps. Reconnaître le pattern, voilà la clé de la source sous-jacente du miroir. Plus souvent qu’autrement, cette source est une combinaison des trois peurs universelles. (p. 130) 

Le mystère du premier miroir : reflets du moment 

Dans les années 60, plusieurs professionnels de l’automotivation disaient : si vous n’aimez pas ce que quelqu’un vous montre, regardez en vous-même. Il y a une forte chance que d’autres puissent vous refléter les patterns que vous êtes devenu. Vous vous identifiez tellement à ces derniers que, souvent, vous ne les voyez pas. Quand ce scénario s’applique, il s’exprime souvent lorsque d’autres vous renvoient une image de vous-même, dans l’instant. (p. 129) 

Le mystère du deuxième miroir : Reflets du jugement 

Ces trois personnes que j’avais si habilement attirées dans ma vie, et qui m’enseignaient de façon magistrale, ne m’avaient pas renvoyé l’image de ce que j’étais dans l’instant. Plutôt, chacune m’avait montré un reflet très différent, un miroir subtil dont personne ne m’avait averti. Dans leur unicité, elles m’avaient fait voir assez clairement non pas ce que j’étais, mais ce que je jugeais. Elles m’avaient montré ces qualités à propos desquelles j’avais une charge à ce moment-là (p. 136). « Ces gens sont-ils en train de me montrer à moi-même? » (p. 137) 

Le mystère du troisième miroir : Reflets de la perte 

Pour que vous surviviez dans la vie jusqu’à cet instant, vous avez peut-être compromis d’immenses portions de vous-même en échange de la continuation de votre expérience. Ces parts ont été innocemment cédées, perdues ou prises alors que vous appreniez à vous débrouiller avec les défis de votre vie. Vous avez appris qu’il était plus facile de  » céder  » ou de changer au lieu de naviguer devant l’opposition. Les compromis ont été masqués sous des stratégies socialement acceptables, pas toujours approuvées, mais permises ou négligées dans notre société… Ce pattern (de comportement), c’est le fait de perdre, de donner ou de laisser quelqu’un prendre un aspect de vous-même dans le but de survivre… Alors que vous rencontrez quelqu’un qui a une charge complémentaire à des aspects de vous qui ont été perdus, enlevés ou cédés, sa charge peut vous sembler très agréable. (p. 145) 

Le mystère du quatrième miroir : Reflets de votre amour le plus oublié 

Chaque peur est déguisée sous un pattern comportemental socialement acceptable. Sous ce déguisement, le pattern peut se jouer publiquement, car son expression masquée est admise. Si le masque de votre plus grande peur est correct aux yeux de votre communauté, de votre famille et de votre société, alors il devient sécuritaire de nier, d’engourdir et d’anesthésier votre peur avec des gens qui ont des peurs semblables… (p. 153) Les patterns de comportements dépendants et compulsifs, à l’extrême, fournissent l’occasion de faire l’expérience du contraire exact de ce que l’on désire le plus dans la vie. Dans la réalité reflétée par la dépendance, en général, les choses mêmes qui vous sont les plus chères s’éloignent peu à peu de vous. Il y a une forte possibilité que ce à quoi vous accordez le plus de valeur dans la vie corresponde finalement à ce que votre « dépendance » vous enlève peu à peu… La clé consiste à apprécier les cadeaux et les qualités que la vie vous offre sans craindre de les perdre. (p. 155) 

Le mystère du cinquième miroir : Reflets du Père / Mère / Créateur 

Il est fort probable que la perception que vous avez de vos père et mère ait très peu à voir avec la personne que vous appelez  » papa  » ou  » maman  » en ce monde. Tout l’amour, la joie, l’affection et la compassion que vos parents vous ont prodigués, de même que la colère, le jugement, la distance et la peur, ne sont possibles que tant qu’ils vous reflètent vos attentes vis-à-vis de votre relation avec votre créateur, le « Père/Mère » céleste… Il y a une forte chance que la façon dont vous avez. perçu votre mère et votre père dans votre vie vous ait reflété votre croyance sur la façon dont votre créateur vous considère… (p. 159) Les gestes de vos parents, de par leur nature propre, vous annoncent la guérison des sentiments qu’ils provoquent; des sentiments de séparation, de confiance et d’estime de soi. (p. 161) 

Le mystère du sixième miroir : Reflets de votre quête dans l’obscurité 

A quelques exceptions, presque tout le monde fait l’expérience d’une «nuit noire de l’âme» à un moment ou l’autre au cours de sa vie. L’expérience n’a pas à être pénible, comme le suggère l’expression. La douleur, s’il y en a une, vient de l’innocence et de la résistance possible par rapport à l’expérience et aux possibilités qu’elle présente… Votre «nuit noire de l’âme» est une époque, de même qu’une expérience de votre vie, où vous pouvez être attiré dans une situation ou des circonstances représentant votre pire peur. Faire l’expérience de la nuit noire de l’âme, c’est vivre le mystère du cinquième miroir essénien de la relation : votre quête dans l’obscurité… Vous ne pouvez entrer dans une « nuit noire de l’âme » que si vous avez rassemblé tous les outils émotionnels nécessaires pour vous voir à travers votre expérience, en restant intact et en gardant votre grâce. Votre maîtrise personnelle de la vie est l’élément déclencheur qui signale à la création à quel moment vous êtes prêt à démontrer votre maîtrise de ce que la vie vous a offert. (p. 168-169) 

Le mystère du septième miroir : Votre plus grand acte de compassion 

 

Souvent, le juge le plus dur sur soi, c’est soi-même. Pour cette raison, le septième miroir s’appelle notre « plus grand acte de compassion ». C’est dans le miroir de nous-mêmes que nous sommes requis d’accepter, en toute compassion, la perfection dans chaque expression de la vie, peu importe comment les autres considèrent l’expérience. Pourquoi tant de gens trouvent-ils plus facile de faire preuve de compassion envers les autres qu’envers eux-mêmes?… Sans attachement vis-à-vis d’un résultat, chaque expérience devient une occasion de s’exprimer, et rien d’autre… Le plus grand geste de compassion que l’on puisse vous demander de poser, c’est peut-être celui envers vous-même, dans votre choix de conduite de vie et d’expression de la vie. Le fait de vous voir autrement que dans la perfection vous dévoilera votre plus grand doute (crainte universelle de moindre confiance) quant à la perfection de votre expérience. Les gestes que vous posez en vue de vous changer, s’ils naissent d’autre chose que l’amour et le respect du cadeau que vous offre la vie par votre corps, vous révéleront votre question la plus grande concernant l’estime (la peur universelle de l’estime de soi) dans la perfection de qui vous êtes. (p. 177)

 

scintille

Extrait du VOYAGE INITIATIQUE par GREGG BRADEN – SOURCE : Marcher entre les mondes: la science de la compassion – Ariane Editions, 2000 

 

Publié dans:GUERISON, LOI NATURELLE, MAITRISE, MEDITATION |on 14 octobre, 2011 |Pas de commentaires »

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