Archive pour le 23 septembre, 2011

Machine inconsciente

Maître, comment pourrions-nous rendre accessible à la compréhension profane la différence entre le réel, l’irréel, l’illusoire, le vrai, l’objectif et le subjectif ?. 

féeUne question extrêmement intéressante est venue de l’auditoire et je m’empresse bien sûr d’y répondre. Mes amis, il y a quelques soirs, nous regardions à la télévision des nouvelles scientifiques. Le public, par diverses représentations à l’écran, fut informé au sujet d’expérimentations que les hommes de science sont en train de réaliser actuellement sur le cerveau. En connectant certains nodules au cerveau, les hommes de science peuvent contrôler les diverses sections de celui-ci. La machine humaine, dans ces conditions, peut être dirigée au moyen d’ondes et ceci est absolument démontré. 

On a fait également des expériences dans l’arène ; un scientifique put par ce système retenir un taureau, l’empêcher d’attaquer, au moment précis où il jouait avec la cape. Il est parfaitement démontré par ceci que tout organisme est une machine susceptible d’être contrôlée comme n’importe quelle autre. Il est évident, dans le cas de la machine humanoïde, que les divers agrégats psychiques inhumains, en se succédant les uns aux autres, contrôlent à divers moments les diverses zones cérébrales variées ; ils remplacent intégralement les modules cérébraux, les ondes et les machines automatiques, au moyen desquelles les scientifiques peuvent contrôler les cerveaux. 

En d’autres mots, nous dirons que les scientifiques, à des moments déterminés, au moyen de leurs systèmes électriques, jouent le même rôle que les agrégats psychiques ; c’est-à-dire qu’ils démontrent la réalité de ces agrégats psychiques par le rôle qu’eux-mêmes exécutent. 

Quelqu’un, pour réaliser des actes, doit contrôler le cerveau, ou bien les  agrégats psychiques les contrôlent, ou bien les scientifiques, au moyen de systèmes électroniques spéciaux. En tout cas, les investigations viennent confirmer totalement ce que nous disons. L’humanoïde intellectuel est une machine inconsciente, automatique, subconsciente. 

Comment une machine inconsciente pourrait-elle accepter qu’elle est endormie ?. Comment cette machine pourrait-elle affirmer que le monde est maya ?. illusion ?. etc

La machine humanoïde, par le fait même d’être une machine, rêve mais elle ignore qu’elle rêve, nie qu’elle rêve, croit fermement être éveillée et n’accepterait jamais la thèse selon laquelle elle est endormie. L’humanoïde automatique, mécanisé, n’est pas capable de distinguer l’objectif et le subjectif, par le fait même qu’il est mécanisé, et il prend pour objectif ce qui est subjectif et vice versa. 

La machine endormie, l’automate humanoïde, est très loin de pouvoir comprendre la différence entre conscience objective et conscience subjective ; la machine a ses propres thèses basées précisément sur le sommeil profond de la conscience. Il n’est possible en aucune façon de faire comprendre à un profane endormi la différence entre conscience et subconscience, entre objectivité et subjectivité, entre sommeil et veille, etc. Il n’est possible d’accepter de telles différences qu’en éveillant la conscience. Malheureusement, le profane croit être éveillé et il s’offense même quand quelqu’un lui dit qu’il a la conscience endormie. 

Pour parler en langage socratique, nous dirions que l’ignorant cultivé, le profane endormi, la machine inconsciente, non seulement ignore, mais en plus, ce qui est pire, il ignore qu’il ignore. Mes amis, il est nécessaire de cesser d’être des machines, quand quelqu’un reconnaît qu’il est une machine, il commence à cesser de l’être ; un peu plus tard, le voile des illusions se transforme en lambeaux. 

Nous avons besoin de nous convertir en êtres humains, et ceci n’est possible qu’en détruisant, en annihilant les agrégats psychiques qui sans cesse alternent entre eux pour contrôler la machine organique. Il est indispensable de parvenir à avoir une réalité, de cesser d’être de purs automates, mus par des ondes ou des agrégats psychiques, ce qui revient au même, et de nous convertir en individus responsables, conscients et vrais. 

Maître, quelle différence y a-t-il entre l’exercice de la division de l’attention en trois parties et la dissolution de l’Ego pour éveiller la conscience ?. 

Mesdames et messieurs, au travers de toutes ces conférences, nous nous sommes spécialement intéressés à la dissolution de l’Ego ; à la destruction complète de tous ces agrégats psychiques à l’intérieur desquels est embouteillée l’Essence. Il me semble que nous avons parlé extrêmement clairement, que nous avons donné une didactique parfaite pour l’annihilation absolue du Moi-Même, du Soi-Même. 

Nous avons expliqué à satiété que c’est seulement au moyen de l’annihilation radicale des éléments inhumains que nous portons à l’intérieur de nous, que nous pourrons libérer l’Essence : l’éveiller. 

Nous avons donné, dans l’exposé d’aujourd’hui, un exercice spécifique, défini. Nous avons parlé de la division de l’attention en trois parties, en montrant qu’on utilise de manière chaque fois plus parfaite les divers pourcentages de conscience éveillée que nous obtenons par la mort du Moi- Même. Dans le premier cas, il y a la doctrine complète, relative à l’annihilation du Soi-Même. Dans le deuxième cas, il y a un exercice merveilleux, une pratique qui nous permettra d’utiliser la conscience que nous obtenons de manière parfaite, claire et précise. 

En tout cas, il est nécessaire que nous nous convertissions vraiment en investigateurs compétents de l’ésotérisme et de l’occultisme pur. Voilà ce que nous voulons et, dans ce but, nous avons donné au travers de ces conférences, la doctrine indispensable. 

Barre de Séparation

Extrait du livre : Oui il y a l’Enfer, Oui il y a le Diable, Oui il y a le Karma – pages 227-228 – Par Samaël Aun Weor  http://nous-les-dieux.org/LIVRES_PDF  

Publié dans:DEVELOPPEMENT |on 23 septembre, 2011 |Pas de commentaires »

Esprits des plantes

Sorcières des plantes Extrait du livre de Nigel Jackson

La sorcière traditionnelle était un véritable répertoire de l’ancienne connaissance des herbes et connaissait bien l’utilisation des plantes Esprits des plantes dans PLANTES 9naturelles et substances fongiques pour guérir les souffrants ou pour empoisonner le fâcheux qui persécute les membres du groupe. La Sorcellerie et les Arts du Guérisseur employaient des brouets, potions, infusions, onguents et fumigations préparés magiquement, à base de fleurs, de graines, de tiges, de feuilles et de racines d’herbes indigènes qui pouvaient être récoltées dans les champs, les bois et les haies de la campagne par les bien informés et ceux aux yeux-perçants. La connaissance des plantes constituait une branche étendue de la « magie naturelle » en elle-même au sein de laquelle chaque herbe était sensée receler des qualités astrales et planétaires, qui pouvaient être employées en sorcellerie et sceller les sorts dans divers buts.

Les racines anthropomorphiques, telles que la légendaire mandragore et la bryone blanche, ont longtemps été prisées pour leur potentielle magique. La Mandragore, également connue comme le Gallow’s Man (le Pendu), Mandragora, et la Pomme de Satan, est cueillie selon une cérémonie élaborée ; le cueilleur doit s’approcher, au crépuscule, et dessiner trois cercles autour d’elle avec une lame consacrée avant de creuser autour de la racine. Selon certaines autorités en la matière, la Mandragore brille d’un étrange halo dans le noir et doit être arrachée avec un instrument en ivoire ou en bois plutôt qu’en fer. On dit qu’elle émet un cri mortel lorsqu’elle est extirpée de la terre et quelques fois un chien était utilisé pour tirer l’herbe, à l’aide d’une corde attachée à sa queue. La Bryone Blanche est interchangeable avec la Mandragore et on dit qu’elle pousse avec une luxuriance particulière sous une potence ou sur les tombes de suicidés ou de sorciers.

mandragore dans PLANTESLa Mandragore est appelée « la Plante de Circée » et était employée, d’après certaines informations, par la grande Enchanteresse Grecque pour apporter des transformations magiques. Elle est également sacrée pour Vénus et à une formidable renommée de puissant aphrodisiaque et d’inspiratrice d’amour, de fornication et de fertilité quand portée par la personne ou consommée en breuvages magiques.

Les Mandragores pouvaient aussi être employées en qualité de familier  ou esprit-guide qui facilitait la divination et protègeait la sorcière des attaques psychiques malveillantes. La racine était ‘baptisée’ rituellement trois fois avant d’être à nouveau enterrée pendant un mois lunaire ; elle était alors arrachée et à nouveau baptisée trois fois tandis qu’elle était lavée dans du vin un Vendredi. La racine devait être enveloppée dans un morceau de soie blanche et on s’adressait toujours à elle en utilisant son nom magique auparavant. Les sorcières allemandes connaissaient cette image comme un ‘Alrun’ ou Erdemannekin.

Les fleurs d’ail et les oignons sont réputées pour leur pouvoir de parer aux méfaits des esprits vampiriques dans la campagne slovène. De même, les fermiers scandinaves suspendaient des gousses d’ail autour du cou du bétail pour prévenir des vols de lait par les goblins et pour détourner l’attention malicieuse des trolls. On dit que l’ail pousse sur l’empreinte de sabot-fendu du Diable.

fougereLa fougère est sacrée pour la lune et ses graines recèlent le pouvoir de rendre invisible celui qui les porte lorsque ramassées la nuit, veille de Midsummer. Dans le folklore allemand, on appelle cette plante « Ailes de la Sorcière ». Le savoir sorcier Slovène célèbre la fougère comme étant la « Fleur de Feu », la principale herbe sacrée à Kupala. Au cours de « la nuit de Kupala », le cueilleur doit aller en forêt à minuit et observer comme les fleurs de fougère baignent dans un nuage d’une ardente lumière brillante. Puis un cercle magique était dessiné autour de la fougère tandis que ses fleurs étaient coupées, alors que de nombreux démons tentaient de dissuader et de terrifier le cueilleur. Armée de la fleur de fougère, la sorcière pouvait réellement écouter et comprendre le langage des plantes tandis qu’elles conversaient entre elles. L’armoise est une autre herbe lunaire tenue pour accroître la vision-esprit et la clairvoyance lorsqu’elle est bue en thé ou brûlée en fumigations. Les feuilles fraîches d’armoise, lorsque frottées sur les miroirs de divination ou « keek-stone » (pierre de vision), accroîtraient leur magnétisme magique.

Le Millepertuis ou hypericum est sacré pour le soleil et manifeste une influence protectrice solaire contre les entités malignes ; il est sous le règne du « brillant dieu-du-jour » Baldur et des bouquets étaient accrochés sur la porte des maisons de campagne pour leur qualités apotropaïques. Le Millepertuis possède aussi la capacité étrange de se déplacer aux alentours pour éviter les cueilleurs. Parmi d’autres herbes solaires importantes, on trouve l’Héliotrope, la Camomille et la Pâquerette commune, qui selon le savoir celte, est l’œil de la Déesse-Solaire Grainne.

verveineLa Verveine est une herbe magique puissante, sous le règne martial du dieu Tiw, un rameau suspendu sur la porte repousse les mauvaises créatures et esprits. Un collier de Verveine est sensé guérir la fièvre, calmer les maux de tête et accroître sa chance. Lorsque enterrée rituellement dans un lopin de terre, on dit que la Verveine favorise la fertilité agraire. La Verveine est puissante dans la projection des sortilèges d’amour et était utilisée par les sorcières pour prédire l’avenir lorsque préparée en encens. D’autres herbes sacrées à Tiw ou Mars incluaient le vénéneux aconit tue-loup, l’Absinthe et la Rue.

L’Euphorbe Réveille-Matin (Euphorbia Helioscopia) est la plante d’Odin et peut être incorporée à l’encens pour les sortilèges liés à la sagesse, l’inspiration et la connaissance ésotérique. Parmi d’autres plantes mercuriennes et Odiniques estimées par les sorcières, nous trouvons le champignon qui produit des visions, l’amanite tue-mouches (amanita muscaria) et le commun champignons psychoactifs « Bonnets de lutin ». Les sorcières portugaises utilisaient dans leurs pratiques le petit champignon psychoactif, qui pousse sur les excréments, Panaeolus Papilionaceus afin de produire des états de conscience pour atteindre des visions. La plante Quintefeuille est également sacrée pour Odin/Mercure et faisait partie des ingrédients des « onguents de vol » français et la Sauge favorise également la sagesse.

L’herbe maîtresse Jupitèrienne de Tonant (du Jupiter Tonant), Thunor ou Thor, est la Joubarbe qui, lorsqu’elle pousse sur le toit d’une maison, la protège de la foudre. Parmi les herbes Jupitèriennes, on retrouve l’aigremoine.

L’herbe de Freya est l’Adiante pédalé ou Capillaire du Canada (Adiantum pedatum) qui peut être utilisée dans la magie et les talismans d’amour. Le chèvrefeuille est une plante vénusienne et provoque des rêves érotiques lorsque suspendue au-dessus du lit d’une fille, dans sa chambre. L’alchémille est infusée dans un bain pour aider les femmes à concevoir et elle est également utilisée en remède contre les désordres menstruels et induire le sommeil. Une autre herbe magique pour l’amour est le souci (calendula officinalis) et était employée comme un aphrodisiaque en Sorcellerie Saxonne. Les pétales de primevères à grandes feuilles (Primula vulgaris) peuvent être préparés en fumigations dans les sortilèges d’amour, en combinaison avec du romarin.

herbeL’infâme herbe Saturnienne, sacrée pour Dame Hel ou Herodias, est la Belladone, autrement nommée Cerises de Satan ou Baies du Diable (chez les anglais) ; c’est un hallucinogène très dangereux et qui a longtemps été célébrée en tant que « herbe-sorcière » par excellence car le jus de ses baies mélangé à de la graisse d’oie forme la base d’un célèbre « baume de vol », moyen par lequel les sorcières, sorcières et voyageurs de la nuit (la sorcière, le chamane) s’envolaient pour le sabbat. Une autre herbe Saturnienne importante est la vénéneuse ciguë qui réside sous le règne de la Déesse Hécate : les sorcières de Shakespeare cherchent la « racine de la ciguë est déterrée dans le noir ». La Valériane est une plante également Saturnienne qui possède des propriétés sédatives.

Le mage du XVIème siècle, Agrippa von Netteshaim, donne la recette de fumigation d’herbes traditionnelle dont la fumée causera instantanément l’apparition et le rassemblement de démons et esprits de l’Autre-Monde : cette « fumée-sorcière » est composée de proportions spécifiques de Coriandre, de Céleri, de jusquiame noire et de ciguë, plantes totalement séchées et brûlées sur des braises rougeoyantes.

L’Herbe à Robert ou la Langue de Serpent est sacrée pour le Dieu des Sorcières, Robin Goodfellow ou Puck, et si elle daigne pousser sur la maison, celle-ci invoquera Sa bénédiction et aidera les habitants. Cette herbe est aussi efficace pour stopper les écoulements.

La Chélidoine ou Herbe aux Verrues est associée à Maytide, lorsque les jeunes hirondelles naissent dans les nids. Si les yeux des hirondelles étaient abîmés, les parents les soigneraient avec le jus de cette herbe. Comme le Gerard’s Herbal le dit, la Grande Chélidoine « est bonne pour aiguiser la vue ».

L’Achillée Millefeuille a une réputation méritée pour ses pouvoirs de guérison et pour dissiper les forces mauvaises. On prétend qu’Achille l’utilisait pour baigner et nettoyer les blessures de son compagnon. En Irlande, l’achillée millefeuille était employé par les sorcières gaéliques afin d’acquérir le pouvoir de voler lorsqu’elles portaient leur chapeau, le Cappeen d’Yarrag (chapeau rempli d’achillée). L’achillée est puissante pour soulager les désordres menstruels féminins et était inestimable dans la projection des sorts. L’achillée est une « herbe de féerie » et dans les îles de l’Ouest, ses feuilles lorsqu’elles sont tenues devant les yeux permettent d’obtenir « la seconde vue » ou « la vision des deux mondes ».

Pour conclure cette brève promenade à travers le jardin botanique sorcier, il faudra noter que la cueillette de ces plantes suit toujours un schéma magique spécial, selon l’heure du jour ou de la nuit et les phases de la lune. De grandes précautions seront prises pour apaiser l’esprit qui réside dans la plante et pour obtenir son champ magique de pouvoir intact. Une offrande de grains ou de miel pourrait être donnée à la terre afin de remplacer la plante ou, occasionnellement, quelques gouttes de sang pourront être mises dans le sol en échange.
On dit que le savoir populaire des plantes était transmis aux sorcières par Dame Holda, sur la Montagne de Vénus, comme une partie de leur initiation. De même, dans la tradition populaire allemande, l’Homme Sauvage ou l’Homme Vert des Bois passe pour être un maître de la connaissance des herbes et de la magie verte.

GIFS  GRENOUILLE

Extrait du livre de Nigel Jackson ©, traduction Lune (Chapitre ’15′ de « Call of Horned Piper ») http://www.le-sidh.org/site/list_38.html  

Publié dans:PLANTES |on 23 septembre, 2011 |Pas de commentaires »

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