Laïla parle Chevaux
Ci-dessous des témoignages émouvants vécus par Laïla, démontrant combien les chevaux sont sensibles et que leur cœur donne sans concession. (channeling d’animaux)
Le cœur brisé de Tremendo
Catherine m’appela parce que son cheval, Tremendo, acquis récemment, refusait de faire quoique ce soit. Pourtant il avait participé auparavant à des concours de jumping. Il avait une grande réputation et a gagné beaucoup de prix. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Je regardais sa photo, je rentrai dans ses yeux, je demandais qu’on me donne accès à lui. J’étais sur le chemin blanc, marchant vers lui. Il s’approcha triste et humble, sa présence douce et légère. Il me montra l’image d’un cavalier qui était fin, agile, gentil. Je sentis toute la complicité entre eux, c’était une merveilleuse sensation.
Je devins Tremendo
« Le cavalier est sur mon dos, c’est confortable avec lui, nous sautons l’obstacle ensemble, c’est un moment grisant, nous ne faisons qu’un. Nous gagnons. Excité, content, il me chuchote à l’oreille, s’occupe de moi. Puis un jour il est parti. J’ai entendu les palefreniers dirent qu’il était malade. Où est-il ? Que lui est-il arrivé ? Il ne revient pas… ».
« J’attends tous les jours. J’ai attendu longtemps. Peut-être reviendra-t-il ? Je n’ai plus envie de rien. Pourquoi m’a-t-il laissé ? Je ne comprends pas, nous étions si bien ensemble. Avec les autres personnes, ce n’est pas pareil. Les obstacles, cela m’est égal. On m’a envoyé dans d’autres endroits, avec d’autres cavaliers, mais ils ne m’intéressent pas, je n’ai plus envie maintenant. Je me fiche de tout. Encore une fois le van pour m’envoyer ailleurs. De plus en plus loin de lui. Je suis fatigué, je tombe, mes jambes ne me tiennent plus très bien. L’autre jour, sur le parcours de saut, un cavalier et moi sommes tombés, ils vont encore me renvoyer. Cela m’arrive de plus en plus souvent… « .
Tremendo avait perdu le désir de mordre la vie à pleines dents, rien ne l’intéressait plus. Sa vie était directement liée à celle de son ancien cavalier. Catherine ne savait pas qui était cet homme, elle ne connaissait pas leur histoire. Elle avait acheté Tremendo, il était chez elle et il était brisé. Ce cheval avait besoin de temps. Il fallait arrêter le jumping et lui redonner le désir de vivre. Il fallait attendre. Catherine était prête. « Je le garde pour toujours. Je ne le vendrai jamais. Je l’attends. ».
« Les animaux souffrent de la même façon que nous lorsque nous sommes séparés d’un être cher. Certains ne se remettent jamais d’un deuil. Ils pleurent dans leur cœur. ».
La maladie de Miles
Miles, un cheval bai, avait contracté la maladie de Lyme due aux tiques. Il habitait dans la banlieue new-yorkaise avec Arletta, grand et beau de tempérament fougueux et rebelle en faisait voir de toutes les couleurs à Arletta. Mais elle l’aimait « à en mourir ». Durant cette période, la flamme dans ses yeux s’était éteinte, il était léthargique et visiblement, il souffrait. Arletta l’avait mis au repos.
Je rentrai d’abord dans son corps pour savoir ce qu’il sentait. Je ressentis ses contractures dans tous les membres, particulièrement aux jambes postérieures et au bas du dos.
« Je suis fatigué, tellement las, comme si mon sang était composé d’eau, je n’ai plus envie de faire quoi que ce soit. De plus je me sens fébrile. Vraiment je ne me sens pas bien. Le moindre frôlement sur ma peau m’irrite. La chaleur, les voix fortes, tout m’insupporte. ». Je ressortis du corps du pauvre Miles.
Je préfère connaître l’état des animaux avant de travailler sur eux, quand je sais exactement ce qu’ils ressentent, mon cœur s’ouvre et ainsi je suis un bien meilleur canal pour le soin. Souvent les soins se font à distance, juste avec une photo, le nom et l’âge de l’animal. Lorsque je suis à l’intérieur d’eux, je sens le manque de confort sous forme animale, je ne suis plus moi à ce moment-là, comme pour Miles, je suis lui tout en gardant ma conscience de petite Laïla. C’est tout. Je n’ai pas besoin de prendre leurs maux sur moi ou en moi car cela reste leurs douleurs.
Quand je ressors, je rends tout au « Great Spirit », le Créateur, ainsi je me retrouve limpide et pure.
Après plusieurs séances avec Miles, les tests de sang indiquèrent qu’il n’y avait plus rien, Arletta était enchantée, mais je sentais qu’il avait encore des douleurs aux jambes. Peut-être était-ce des séquelles ? C’est seulement quand je vis qu’il n’avait plus de douleurs physiques que je m’arrêtai de travailler sur lui. Je demandai à Arletta de lui accorder du repos. Tous les jours elle allait le visiter et lui amenait des friandises. L’amour et l’attention, sont ce qui compte le plus dans une guérison. Si l’animal garde l’envie de vivre, il y a toujours de l’espoir.
Extraits du livre de Laïla del Monte « Communiquer avec les animaux« , paru aux Éditions Véga.
http://www.chezkat.com/laila-parle-aux-chevaux.php Laïla del Monte – Communicatrice animal – Californie – USA – Tél : 001 818-758-9697 – Site web : www.lailadelmonte.com– email : Laila del Monte

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