La vraie nature des prophéties
A lire, tout en gardant notre discernement :
Commençons par faire une distinction entre une prédiction de source scientifique, et une prophétie de source extrasensorielle. La science a pris le temps de perfectionner deux choses importantes : la raison, et la technologie. Le développement des connaissances rationnelles permet un développement des technologies ; et le développement des technologies permet en retour un accroissement des connaissances rationnelles. Et parce que la raison et la technologie sont de plus en plus interdépendantes, il devient plus aisé de parler de manière synthétique, de technoscience. La puissance pratique de la technoscience est grande, et c’est grâce à elle que vous pouvez lire ce texte sur votre ordinateur ou sur du papier sorti de l’imprimante. Cette puissance s’est construite au fil des siècles, à travers un développement déterminé, une mise à l’épreuve rigoureuse et une accumulation méticuleuse des connaissances rationnelles.
La technoscience postule que chaque chose est soumise à des lois spécifiques, possède des propriétés spécifiques, et réagit aux influences extérieures selon ces lois et ces propriétés. En connaissant les lois qui gouvernent une chose, en connaissant les propriétés de cette chose, et en connaissant les influences extérieures qui s’exercent sur cette même chose, il serait possible de prévoir dans quel état sera la dite chose à un moment donné dans l’avenir. Nous résumons dans les grandes lignes, mais c’est à peu près comme cela. La technoscience a acquis une connaissance rationnelle suffisamment avancée de la « nature » (c’est-à-dire des êtres vivants, des objets, des astres, etc.), pour pouvoir prédire avec succès un certain nombre de choses. Par exemple, les scientifiques peuvent prédire des éclipses solaires et des éclipses lunaires plusieurs mois, et même plusieurs années à l’avance. Avec un certain succès et avec des temps de « détente » variables, ils sont en mesure de prévoir des éruptions volcaniques, des tremblements de terre, des passages de comètes, des tempêtes, etc.
Afin que les scientifiques puissent émettre une prédiction, il leur faut connaître suffisamment bien les lois, les propriétés et les influences. Les scientifiques peuvent par exemple nous prédire à quel moment notre soleil cessera de briller ou mourra, car ils ont une bonne connaissance de la dynamique interne du soleil. Mais ils sont dans l’incapacité de prévoir le résultat d’une élection politique qui aura lieu dans trois ans, malgré les sondages et les statistiques, car les méandres de la psyché humaine et les myriades de facteurs sociaux ne sont pas encore maîtrisés au sein d’une théorie scientifique spécifique. L’une des raisons pour lesquelles les scientifiques semblent très souvent « tomber justes » lorsqu’ils émettent une prédiction, c’est qu’en général ils évitent de faire des prédictions s’ils estiment que leurs connaissances sont insuffisantes dans le domaine concerné. Et chaque fois qu’ils émettent une prédiction, celle-ci est normalement le résultat, statistique ou net, d’une analyse mathématique ou d’un cheminement rationnel rigoureux.
Il semble en effet que la nature soit gouvernée par des lois précises, possède des propriétés précises, et réagisse de manière déterminée à des influences caractérisables. Ce paradigme est sans doute vrai, du moins son degré de véracité doit être élevé, sinon les scientifiques ne pourraient faire aucune prédiction « juste ».
La démarche extrasensorielle procède autrement. Ici, le fondement n’est pas la raison et la technologie, et le processus de prédiction ne passe pas par une connaissance rationnelle poussée de la nature. De quoi s’agit-il donc ? Le sensitif, c’est-à-dire la personne capable de perception extrasensorielle, puise ou reçoit son information d’une ou plusieurs sources « non-physiques ». Dans le cas de la démarche extrasensorielle, deux choses sont importantes : le niveau de développement des capacités du sensitif, et le niveau de fiabilité de la source. Commençons par la source. Il y a plusieurs types de sources d’information : des humains désincarnés, des djinns, des extraterrestres, des anges ou des démons, des maîtres ascensionnés, des entités cosmiques, voire Dieu lui-même. Malheureusement, les choses ne sont pas aussi simples qu’on pourrait le vouloir. Les djinns et les démons par exemple sont capables, comme des acteurs talentueux, des prendre n’importe quelle forme et n’importe quelle identité. Derrière un soi-disant parent désincarné, ou derrière un soi-disant Dieu, il peut se trouver un djinn ou un démon. Ces impostures peuvent être des farces (persistantes et complexes), ou des manipulations (subtiles et profondes).
Le sensitif peut aussi avoir accès à une source impersonnelle : les annales akashiques. Mais il semble que ces annales contiennent plusieurs couches : les couches les plus superficielles contiendraient de nombreuses erreurs, mais seraient les plus faciles à percevoir ; et plus on irait vers les couches les plus profondes, et plus on aurait accès à de l’information exacte. Donc, qu’il s’agisse des entités ou des annales akashiques, le degré de fiabilité de la source constitue un sérieux problème. C’est ici que le niveau de développement des capacités du sensitif, est important.
Nous parlons de niveau de développement des capacités. nous ne désirons pas parler des notions comme degré de pureté ou niveau de conscience. Car le véritable problème est une question de puissance énergétique, et non une question d’épuration qualitative. Un sensitif peut être pur, du point de vue de sa sincérité, de son honnêteté et de son amour, mais cependant n’être pas suffisamment puissant pour se hisser concrètement au-delà de certaines énergies. Nous ne disons pas que l’amour n’est pas important. L’amour est fondamental, mais alors il s’agit de l’amour-énergie, pas de l’amour qualitatif.
Les choses sont relativement simples. Plus le sensitif est puissant, plus il est capable de dissiper les brouillages. Prenons un exemple clair. Quand un djinn se présente à un sensitif, et quand ce djinn veut se faire passer pour le Maître Jésus ou pour n’importe qui d’autre, il déploie un champ psychique particulier. Disons qu’il s’agit du champ psychique de brouillage. Si le sensitif n’est pas assez puissant, sa perception sera conditionnée par le champ psychique de brouillage déployé par le djinn. Le résultat c’est que le sensitif percevra le djinn, exactement comme le djinn désire être perçu. Si le sensitif est suffisamment puissant, il peut dissiper l’influence du champ psychique de brouillage, et prendre conscience qu’il a en face de lui tel ou tel djinn, et non Jésus, Ashtar, Dieu, etc.
Mais le vrai problème ne se trouve pas dans le fait qu’une entité éthérique ou astrale peut prendre n’importe quelle forme et arborer n’importe quelle identité. Par nature, une entité non-physique est polyforme. Ce n’est donc pas forcément un acte vicieux si une entité prend la forme qu’elle veut pour s’adresser au sensitif. Et par nature encore, la notion d’identité est très fluide sur les plans subtils. Sur le plan physique, nous ne sommes pas choqués quand un acteur untel joue tel rôle au cinéma. Sur les plans subtils, la notion d’identité n’a pas d’existence ferme, et c’est plutôt la notion de rôle qui est la plus usitée. Donc, le vrai problème ne se situe pas dans le fait qu’une entité peut prendre n’importe quelle forme et endosser n’importe quelle identité. Sur Terre, nous sommes attachés à l’apparence et à l’identité, mais nous ignorons que cet attachement est une conséquence du peu de maîtrise que nous avons sur nos corps et sur la matière qui nous environne.
Où se situe le vrai problème ? Une entité peut faire preuve de duplicité, comme un humain incarné. Elle peut « penser » une chose, et « dire » autre chose. En gros, l’entité peut émettre des informations fausses pour plusieurs raisons : désir de faire une farce, désir de manipuler, ignorance du sujet traité (car on est pas omniscient parce qu’on est une entité non-physique), etc. Mais quelle que soit la raison, lorsqu’il y a fausse information, il y a divergence entre « la pensée » et « l’expression ». C’est là que se situe le vrai problème. Si le sensitif n’est pas assez puissant, il lui est impossible de distinguer entre « ce que pense l’entité » et « ce que dit l’entité ». Cela ne change rien si le sensitif est télépathe, car même en télépathie il y a une différence entre la pensée silencieuse, et la pensée exprimée.
Si le sensitif n’est pas suffisamment puissant pour aller chercher dans les couches profondes des annales akashiques, ou pour distinguer entre « la pensée » et « l’expression » d’une entité non-physique, alors, aussi honnête et sincère soit-il, il n’est pas à l’abri d’ajouter foi à une information fausse. D’autant plus que les moyens de persuasion psychique des entités sont parfois redoutables.
D’une manière générale, il vaut mieux chercher de l’information dans les annales akashiques, plutôt qu’auprès des entités. Pourquoi ? Quelques rares spiritualistes exigeants ont compris que les entités non-physiques étaient souvent investies dans la poursuite d’intérêts variés. Le commun des mortels aurait beaucoup de mal à comprendre, voire à imaginer la nature de ces intérêts. Dans tous les cas, aucune parole venant d’une entité non-physique n’est « gratuite », et chaque « discours » sert des intérêts qui ne sont pas toujours à l’avantage des hommes incarnés. Même lorsque le discours reflète la lumière et l’amour. La conséquence de cela, c’est que les entités non-physiques ne diront que très rarement la vérité, sauf quand, ponctuellement, la vérité sert leurs intérêts.
Quand un sensitif fait une prophétie, celle-ci a donc de grandes chances d’être fausse. Contrairement à une prédiction émise par un scientifique. Le scientifique prend soin d’aiguiser à l’extrême sa raison et ses appareils, et la nature étant « impersonnelle », la prédiction du scientifique dépendra essentiellement de l’analyse rationnelle et de la capacité des appareils. Le scientifique ne se fie à aucune entité, il va lui-même à la rencontre de la nature et cherche à la comprendre.
Le sensitif se fie généralement à des entités. Et le débat dans le milieu spiritualiste semble tourner autour d’une fausse question : « Telle entité transmettant des messages via tel sensitif, est-elle fiable ? ». C’est une fausse question. Si un jour les sensitifs veulent pouvoir faire des prophéties fiables, ils doivent aborder les choses sous un angle différent. D’abord ils doivent essayer de puiser de l’information uniquement dans les annales akashiques, car ces annales sont aussi « impersonnelles » que la nature. Les couches dont nous avons parlé, sont un peu comme les couches de l’atmosphère : d’une couche à l’autre il y a une différence de luminosité, d’oxygénation, etc. Ensuite (en même temps, en vérité), les sensitifs doivent sans cesse faire un travail intérieur pour accroître le niveau de puissance de leurs capacités. L’outil de connaissance du sensitif, c’est sa perception extrasensorielle. Il doit donc développer cet outil s’il veut accéder à de l’information fiable. On ne peut pas devenir un scientifique si on ne prend pas la peine de développer la maîtrise de l’analyse rationnelle. De manière analogue, on ne peut pas être un bon sensitif si on n’a pas développé ses capacités extrasensorielles au-delà d’un certain niveau.
Nous devons aborder la notion complexe d’événement « voulu ». La destruction des deux tours, le 11 septembre 2001, était clairement un événement voulu. Parce que cet événement découlait évidemment de la décision déterminée d’un ou plusieurs hommes. Cependant, peut-on dire assurer avec certitude, par exemple, que le tsunami asiatique de décembre 2004, était un événement « spontané » ? La bonne question, lorsqu’un événement se produit, fut-il un acte d’homme ou de groupes d’hommes, fut-il un phénomène naturel. La bonne question est de se demander dans quelle mesure il existe une volonté et une décision derrière cet événement. Cette question est loin d’être anodine ou négligeable.
Voyons les choses en face. Des groupes humains terrestres sont capables, grâce à des technologies avancées, de provoquer des tremblements de terre, des éruptions volcaniques, des raz-de-marée ou encore des tempêtes. Un phénomène peut sembler tout à fait naturel, et pourtant il peut s’agir d’une action technologique menée sur une décision humaine. Les mêmes groupes humains possèdent des technologiques psychotroniques capables d’influencer et d’infléchir le cerveau des gens. Par l’utilisation de technologies de ce genre, il est possible de générer des manifestations collectives, d’influencer des votes politiques, etc. Mais, même sans aller jusqu’à l’évocation des technologies psychotroniques, certains groupes humains sont en possession de techniques psychologiques très puissantes de manipulation mentale. Ces techniques psychologiques utilisent des styles de discours, des concepts clefs, des formules suggestives. Depuis l’intonation de la voix jusqu’au choix des mots, en passant par la construction des phrases et le débit de la parole. Ces techniques utilisent aussi des images, des mélodies, des bruits, des films, des chansons, des livres, etc. La psychologie collective, et la psychologie de l’individu, sont souvent modelées et conditionnées pour des fins spécifiques.
Ce que des groupes humains sont capables de faire grâce à des technologies avancées et à des techniques psychologiques, des groupes d’entités non-physiques sont également capables de le faire. Ces groupes peuvent en faire beaucoup plus, car souvent leur puissance psychique est capable d’agir très puissamment sur la matière et sur les cerveaux. A un degré variable, l’humanité et les hommes possèdent eux aussi la capacité d’influencer les choses par la volonté. Cette volonté peut être consciente ou subconsciente, mais elle a toujours un certain impact sur les choses. La volonté collective et la volonté individuelle ont une part dans la manifestation d’un événement. Y compris lorsque cet événement a terriblement l’air « naturel » et « spontané ».
Un événement qui se produit, est toujours en partie un événement voulu. Voulu par des groupes humains secrets, voulu par des groupes d’entités non-physiques, voulu par des groupes humains visibles, voulu par la volonté subconsciente de la masse. Certains événements sont voulus à 100%, d’autres sont voulus seulement à 50%, à 30% ou à 10%… Mais il n’existe pas d’événement voulu à 0%. Essayer de prédire et de prophétiser ce qui va se produire, c’est une activité qui peut être importante et intéressante. Mais au fond, il faut faire mieux que d’essayer de prévoir. Il faut créer ! Le pouvoir de la volonté de l’humanité est potentiellement plus puissant que le pouvoir de manipulation des groupes de contrôle. Si l’humanité veut quelque chose avec unité et avec force, cette chose se produira. Et si un individu veut quelque chose avec profondeur et avec intensité, la manifestation de cette chose est facilitée.
Pour finir cet article, nous voulons dire quelques mots sur ce qui motive les entités non-physiques à transmettre aux sensitifs des prophéties qui généralement ne se réalisent pas, surtout lorsqu’il y a des dates (une indication de jour, de mois ou d’année). La motivation est simple : la plupart des entités non-physiques ont intérêt à ce que les gens retirent leur confiance dans les messages issus des mondes invisibles.
Pourquoi ? L’une des méthodes principales de travail des entités lumineuses qui désirent nous aider, est de nous transmettre des enseignements à travers des sensitifs (peu importe si ces sensitifs utilisent la sortie astrale, la clairvoyance, ou d’autres aptitudes). Ces enseignements ne peuvent nous aider que si nous les appliquons, et beaucoup parmi nous ont besoin de faire confiance dans la source de l’enseignement, pour l’appliquer. C’est malheureusement une caractéristique courante dans les mentalités terriennes. Les entités « manipulatrices » essaient donc de détruire la confiance que beaucoup accordent aux messages issus des plans invisibles en général. Le but est que nous rejetions tout en bloc. Le but est que nous arrivions à ce point où on se dit : « Toutes ces histoires de messages venus d’en haut, c’est des conneries ! ». Car lorsqu’on se dit ça, on se ferme automatiquement à une grande partie de l’aide véritable que certaines entités lumineuses essaient de nous prodiguer. La tâche de trier au cas par cas est souvent difficile, et il est très tentant de tout rejeter (comme il a été tentant de tout croire, n’est-ce pas). Est-ce qu’un rejet en bloc ne nuit pas non plus aux entités « manipulatrices » ? Non, car pour exercer leurs activités de « prédation » sur l’humanité, ces entités n’ont presque pas besoin de nous adresser des messages « à lire », car elles agissent par d’autres moyens plus directs, et elles ne se privent pas de violer ce que nous appelons le libre arbitre. C’est seulement quand on veut vraiment aider, qu’on a besoin du consentement lucide de la personne en face.
Chris et Kessani Iwen.
Source : http://erenouvelle.nous-les-dieux.org/newsvnpr.htm
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