Archive pour le 28 juillet, 2011

Spiritualité 21è siècle

Nouveau siècle, spiritualité nouvelle ?


Pour assumer le patrimoine spirituel du vingtième siècle qui s’est éteint, Robert Besson nous invite à répondre à une question essentielle : Que sommes-nous capables de faire du siècle nouveau ? Sa réflexion nous permet de faire le point pour faire valoir notre part d’héritage à l’aube du nouveau siècle.


par Robert Besson
 

 

Spiritualité 21è siècle dans 2013 - PREDICTIONS 61109668Les grands courants de l’histoire ne viennent pas se briser sur les frontières conventionnelles des siècles et des millénaires. L’an mil, objet de fantasmes et de terreurs, n’a pas inauguré, en Occident, une ère nouvelle de spiritualité mais vu se prolonger, au fil des siècles, à travers continuités et ruptures, recherches et débats, les voies ouvertes par les grands messages fondateurs, ici du christianisme, là de l’islam, ailleurs de l’hindouisme et du bouddhisme à quoi se sont ajoutées, à partir notamment du XVIIIe, des formes nouvelles de spiritualités en marge des religions instituées. Il n’en est pas moins vrai que chaque grande période historique apparaît, avec le recul, marquée par des caractères dominants qui la distinguent des autres. Et des esprits lucides s’interrogeaient déjà au début des années 1900 : « Que sommes-nous capables de faire du siècle nouveau ? » 

Que faire du siècle nouveau ? 

A nous de reprendre, à l’aube des années 2000, cette interrogation majeure. Mais en précisant d’emblée deux points. Le champ de notre recherche, d’abord : à travers toutes les dimensions, souvent étroitement dépendantes, du phénomène humain, nous n’examinerons ici que la dimension spirituelle. Notre problématique, ensuite : est-ce de « faire » qu’il s’agit, terme qui paraît remettre à la seule initiative de l’homme le façonnement du visage spirituel du XXIe siècle, ou s’agirait-il plutôt de « recevoir l’héritage du XXe siècle, de l’assimiler, de l’assumer ? 

C’est dire qu’il nous faut, préalablement, nous interroger. D’une part qu’entendons-nous par spiritualité, puisque c’est elle que nous prenons en compte ? D’autre part, est-ce d’un héritage de croyances, d’images et d’institutions qu’il nous faut prendre possession, ou d’une inspiration créatrice, source vivante de toutes les spiritualités, qu’il nous appartient de réanimer à notre souffle ? Ceci fait, nous serons alors en droit d’examiner les caractères prévisibles de la spiritualité du XXIe siècle. La spiritualité, c’est à dire ? 

La spiritualité est adhésion vécue à des significations, des émotions et de valeurs qui ne relèvent pas seulement de l’utilitaire et du rationnel. Elle donne à l’âme un espace où vivre, elle anime en nous un foyer de vie intérieure qui peut vivifier la relation à soi-même, aux autres et au monde. Certains la tiennent pour essentiellement religieuse à tort, sans doute. Car elle est présente à l’émerveillement devant le monde, à la tendresse, à l’art, à la poésie, à la méditation contemplative, à l’oubli de soi dans l’action désintéressée à C’est dire qu’elle n’est pas nécessairement religieuse au sens confessionnel du mot mais qu’elle peut s’épanouir tout entière en marge des appartenances confessionnelles et des rites. Elle relève d’une dimension fondamentale de l’âme humaine, en amont de toute catégorie culturelle et de toute option métaphysique. Un agnostique peut être un homme de recherche spirituelle et de spiritualité. 

Dans le labyrinthe de l’existence 

En un sens, la spiritualité est éveil à des intuitions et des émotions essentielles qui nous viennent par d’autres voies que les vérité empiriques ou scientifiques. Et dans le labyrinthe de nos existences, peut-être avons-nous davantage besoin, au quotidien, de nourritures psychiques vivifiantes que de certitudes intellectuelles, toujours fragiles. Les unes nous donnent à « vivre » ; les autres ; vérités scientifiques et philosophiques, légitimes et nécessaires, elles aussi, nous donnent à comprendre et à connaître. Et il est vrai que les grandes religions de l’humanité ont été des centres puissants de diffusion d’une spiritualité nourrie de croyances, d’images et d’émotions mystiques, et tournées vers un absolu transcendant. Toute la part affective et intuitive de l’homme y puisait des nourritures essentielles. Mais d’autres expériences humaines relèvent aussi d’une spiritualité authentique et forte, même si elle n’est pas explicitement formulée comme telle : richesse émotionnelle qui peut illuminer l’âme de chacun, sentiment de notre appartenance quasi fusionnelle au tout, révélation d’une présence et d’une richesse sensorielle des choses immédiates qui se dérobaient au regard utilitaire, dévoilement d’un sens caché de nos vies, ferveur créatrice, exigence ressentie d’une transformation graduelle de soi vers plus de sérénité et de chaleur humaine, capacité de sacrifier sa vie pour une cause désintéressée  

Ainsi la spiritualité, quelles que soient les sources où elle puisent, alimente une vie de l’esprit plus riche et plus forte qui fait contrepoids aux nécessités de l’action dans le monde et lui apporte une assise intérieure, un point d’appui, une poussée de sève.  

Héritage spirituel ou inspiration créatrice ? 

En fait, hériter spirituellement ce n’est pas seulement recevoir, conserver pieusement et transmettre à son tour. Les idées sont portées par le mouvement de la vie qui continue à les façonner comme le mouvement de la mer façonne les galets. Hériter, c’est donc assumer, expérimenter, faire sien, ployer à la courbure des besoins de son temps, refonder à neuf pour soi-même à la lumière d’une expérience intérieure qui vise, précisément, à retrouver l’élan et l’inspiration des grands créateurs spirituels. Assumer ainsi le patrimoine spirituel reçu, c’est faire valoir notre part d’héritage, à travers semences et labours, comme le paysan fait fructifier le lopin de terre reçu de ses ancêtres. Comment ? D’abord en explorant avec ferveur les richesses spirituelles léguées par le passé. Et c’est déjà une aventure exaltante pour l’esprit mais qui réclame un effort personnel. Peut-être aussi en privilégiant dans cet héritage certaines vérités humaines capitales qui font écho à nos propres intuitions, les éclairent et les confirment. Peut-être encore en nous inspirant de certaines démarches spirituelles élaborées par telle ou telle tradition qui peuvent nous aider à cheminer à notre tour sur la voie de la sagesse et de l’expérience profonde, ou même en découvrant certaine figures spirituelles du passé qui, par leur rayonnement et leur force d’exemplarité, peuvent vivifier en nous les forces de l’esprit.  

Quelle spiritualité pour le XXIe siècle ? 

Poser cette question, c’est d’abord tenir pour évident que la spiritualité est une dimension nécessaire et permanente de notre civilisation. C’est aussi s’interroger, à la fois en historien et en sociologue, d’une part sur les courants spirituels du XXe siècle qui semblent porteurs d’avenir, et d’autre part sur les tendances et les besoins de l’esprit contemporain que toute spiritualité doit prendre en compte. Vaste perspective qui déborde largement les dimensions de cet article ! Nous ne pouvons, ici, qu’ébaucher quelques vues bien simplificatrices. 

Il est clair, par exemple, qu’une spiritualité ouverte et en accord avec notre temps ne peut tourner le dos à l’esprit scientifique ni refuser de prendre en compte les acquis de l’investigation de la science. Elle ne saurait, non plus, condamner l’action nécessaire pour l’édification d’un monde meilleur. Mais à l’opposé, dans un univers menacé par un rationalisme excessif et le vertige qui saisit bien des esprits, fascinés par des progrès techniques spectaculaires, il est urgent d’affirmer avec force le droit d’expression de l’affectivité, de l’intuition et des valeurs qui en découlent. Urgent aussi, contre les urgences illusoires engendrées par la civilisation de la rentabilité et du profit, de rappeler sans cesse la légitimité de la vie intérieure, du recueillement et du silence contemplatif. 

La spiritualité du XXIe                  logo-pastor dans 2013 - PREDICTIONS 

Il apparaît également évident que le XXIe doit en finir avec toutes les spiritualités déshumanisantes. Lesquelles ? Celles qui cherchent à subordonner l’individu à un groupe de pression ou à un maître à penser, créant ainsi une dépendance psychique dépersonnalisante. Celles qui se retranchent dans une citadelle de dogmes et jettent l’anathème sur les autres courants spirituels taxés d’hérésie ou d’aberration. Celles qui entendent exercer une mainmise sur l’esprit public. Celles qui se défient du bonheur humain et ne voient de salut que dans l’ascétisme et la crucifixion du « moi ». 

En somme, tout laisse à penser que la spiritualité du XXIe se reconnaîtra à certains traits déjà perceptibles : 

1.     Une spiritualité tolérante, ouverte et plurielle. Certains la vivront en s’appuyant sur les grandes traditions spirituelles qui gardent un avenir si le poids des dogmes et des institutions décroît au profit de l’expérience spirituelle profonde, celle de l’éveil de l’âme à sa richesse. Mais l’univers spirituel qui se prépare ne se réduira pas au religieux. Des expériences bouleversantes et durables peuvent, à l’évidence, naître hors de lui et magnifier en secret une existence. L’homme peut découvrir une spiritualité dans le déploiement de ses actes lorsqu’il s’éprouve relié aux autres, participant à un projet désintéressé qui le dépasse et donne un sens à sa vie. 

2.     Une spiritualité porteuse de sagesse et d’équilibre humain. En un sens, toute spiritualité authentique est génératrice de sérénité, de force et de joie. Toute spiritualité apporte à l’homme un surcroît d’être et de vie. Toute spiritualité doit ouvrir l’homme à l’homme et au monde. Et l’être spirituel est un individu mobilisé dans un processus de transformation de soi qui lui donne à vivre des relations plus riches, plus fortes et plus chaleureuses avec lui-même, avec les autres et avec le monde où il habite. 

3.     Une spiritualité qui ne soit pas un discours sur le spirituel mais un vécu capable d’illuminer du dedans la vie de chacun. La spiritualité est projet, pratique de la vie, exercice de soi. Il ne s’agit donc plus de prêcher des vérités toutes faites mais d’ouvrir des chemins sur lesquels chacun pourra aller à la découverte expérimentale des vérités humaines dont il a besoin. Et c’est pourquoi le XXIe aura, sans doute, plus besoin de formateurs à l’expérience spirituelle que de maîtres à penser ou de prophètes. 


L’héritage du XXe siècle est ainsi pris en charge par chaque individu selon des modalités qui lui sont propres. Notons encore que cet héritage, dans sa vivante diversité, est multiple, parfois contradictoire, et que par là même, il oblige au choix, à l’analyse critique, à l’appropriation active et sélective. Mais il est visiblement marqué par le naufrage des dogmes et des grandes idéologies messianiques et, sur ce point, déjà, c’est un enseignement essentiel qu’il nous transmet.
 

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Publié dans:2013 - PREDICTIONS |on 28 juillet, 2011 |Pas de commentaires »

Présence de Ma Ananda Moyî

Lors de sa conférence « Entre Deux Mondes » en décembre 2009, Jean-Claude Genel eu l’honneur de transmettre deux messages de Ma Présence de Ma Ananda Moyî dans 2010 - PREDICTIONS 58202374Ananda Moyî (1896-1982) dont l’enseignement ne se réfèrerait à aucun dogme. Les deux mots qui la caractérisaient sont Joie et Félicité. Voici le premier.                                                                                                                

 

7525922 dans 2010 - PREDICTIONSMes très chers, lorsque je regarde votre âme et que j’écoute votre cœur, j’y trouve tant de réconfort mais aussi de certitude. C’est un émerveillement pour moi de constater qu’au-delà de vos différences, de votre impatience, chacun de vous est merveilleux et assuré d’une victoire.

Je vous invite, chacun, à prendre conscience du meilleur de vous-mêmes. Osez le manifester d’une manière ou d’une autre, avec constance. Je peux vérifier – et nous sommes nombreux à vous aider – que votre rayonnement est de plus en plus important. Chaque fois que vous pensez juste, chaque fois que vous pratiquez, que vous êtes dans le respect, votre rayonnement se fortifie. Vous devez comprendre, à mon image, que le rayonnement apporte une vérité. Celle-ci touche l’énergie ambiante et apporte bien des bouleversements toujours favorables. 

On a fait de moi une sainte, une réalisée. Je veux bien tout cela, même s’il ne s’agit que de mots. Simplement, j’ai accepté d’être, d’être vous tous, pas seulement moi qui n’ait guère d’importance mais vous tous. Au cours de mon existence, j’ai toujours pensé que l’humanité était à l’origine de l’amour que j’éprouvais et peut-être bien que ma manière d’être montrait ce que l’humanité était capable de vivre sans oser le manifester. Suis-je pour autant différente de vous ? Non, chacun a cette possibilité : offrir son amour, sachant qu’il est en harmonie avec l’amour des autres. 

Je sais que les êtres sont actuellement très désillusionnés par rapport à l’amour. C’est précisément pourquoi il faut vous réaffirmer dans les valeurs, comme pour régénérer l’amour. Parce que celui-ci est une force considérable qui vous permettra d’entrer en harmonie avec les énergies d’autres dimensions et d’acquérir un enseignement. Et l’amour vous permet d’imbriquer chaque sensation, chaque intelligence, chaque enseignement et vous permettra d’être. 

A l’endroit où je me tiens et où, en vérité, je me suis toujours tenue – même dans l’incarnation – la lumière est parfaite. Et ce que je tenais à vous dire, c’est que cette lumière je retrouve celle lumière en chacun de vous, vous en faites partie. Je suis persuadée qu’il n’est pas difficile pour vous de la reconnaître et, ainsi, de vous y reconnecter. 

La période actuelle est une période d’évolution, c’est la meilleure façon de rompre avec l’ignorance. C’est aussi une invitation à vous engager à véhiculer la connaissance et la révéler en chacun. Cela est facile car vous êtes déjà dans cette existence. Et puisque vous êtes vivants c’est que vous êtes des « Connaissants », des êtres d’amour et de lumière. 

Je voudrais vous dire encore ceci : vous avez besoin d’exemples, mais peut-être êtes-vous votre seul exemple ? Cela demande que vous osiez vous regarder, puis vous voir tel que vous êtes, au-delà de tout ce qui est humain. Votre véritable identité est bien spirituelle. 

Nous sommes nombreux à vous aimer, à vous aider, à essayer de vous entraîner vers d’autres considérations. A vous aider à être moins contrariés par ce qui n’en vaut pas la peine et à mesurer ce que cela pourrait vous apporter de sublime. Vous n’avez pas encore ce regard de la transposition. Vous ne vous affirmez pas encore en cela ; c’est dommage. Ne vous contentez pas de vivre vos douleurs, vos faiblesses et vos désillusions. Vous n’êtes pas cela, ce n’est pas votre monde ; pourtant vous y êtes impliqués. La loi dit que vous devez regarder différemment et comprendre autrement tout ce que vous vivez. Elle vous invite donc à prendre conscience du monde spirituel. Tout ce qui est ici révèle l’ailleurs et, très vite, vous comprendrez que ici et ailleurs c’est la même chose. Finalement, n’êtes-vous pas hors des mondes, hors du temps ? Vous « êtes » simplement. Vous êtes la manifestation du Créateur. 

On a fait de moi une sainte, une mère. C’est un besoin, je veux bien. Encore actuellement, on m’honore. Cette dévotion engendre un espace au milieu duquel les autres me placent. Alors, j’en profite pour les aimer davantage et ils en ressentent tous les effets. Comprenez que si vous-mêmes vous vous engagez dans cette voie d’amour, de lumière, le rayonnement sera réellement merveilleux. Il agira et intercèdera. Il créera et vous engagera dans des circonstances différentes, appellera des énergies autres et des situations favorables se produiront pour vous apporter des réponses. Vous êtes au cœur de la création, celle-ci vous est confiée. Cela passe par votre profondeur, votre propre essentiel. Voilà ce que je suis venue vous dire. 

C’est un bonheur pour moi de me tenir en votre présence, cela ne s’est jamais produit en pareille circonstance. Je souligne aussi que si j’ai vécu à une autre période, mon temps fait toujours partie du vôtre et les lois que j’ai manifestées sont toujours d’actualité. De plus, je ne suis pas venue uniquement pour un peuple vivant en Inde, je suis venue pour l’humanité donc pour tous. 

Mon amour vous bénit, vous maintient dans cette élévation. N’oubliez pas… n’oublie pas mon enfant tu ES, rien d’autre ! Tu es ce que tu cherches. Tu ES pleinement le monde, en entier, de la création.  

Le second message est disponible dans le le nouveau livre de Jean-Claude GENEL : ici 

Publié dans:2010 - PREDICTIONS |on 28 juillet, 2011 |Pas de commentaires »

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