L’ampleur du channeling
En cette époque où les messages, informations et autres enseignements reçus par « channeling » prennent une telle ampleur, paraissent aussi des mises en garde selon lesquelles tout cela émane, en fait des niveaux astraux, voire des régions inférieurs du plan astral, quand ce n’est pas de sources négatives ou même hostiles. Existe-t-il des critères permettant d’évaluer ce qui nous est ainsi proposé et de déterminé ce qui mérite notre attention et ce qui est à rejeter? En ce qui concerne le « channeling » en général, quel est son but, son mécanisme et comment se produisent les distorsions? (juil.87)
Le « channeling », terme dont on a fait un usage si abusif, existe depuis la période atlante. Il se fonde sur notre prise de conscience des états d’être et de connaissance qui transcendent le corps physique et le mental concret. L’intérêt actuel pour cette pratique, du moins en Occident, traduit en fait la vitalité croissante du mouvement spirite qui vit le jour au XIXe siècle.
Le spiritisme, religion de l’ancienne Atlantide a révélé qu’après la mort, la vie consciente et intelligente continue, et a ainsi contribué à libérer l’humanité de la peur de la mort. Les spirites avaient tendance à diviser la réalité en deux mondes : celui du plan physique et celui auquel nous accédons après la mort, le royaume de « l’Esprit », dont les habitants sont omniscients, infiniment sages et bons, à l’exception de quelques entités malveillantes et malavisées sévissant dans les couches inférieures du plans astral.
Même si théoriquement, le spiritisme reconnaît l’existence de différents plans ou niveau de conscience, le spirite moyen tend à faire de toutes les communications qu’il reçoit par le truchement d’un médium ou d’une personne douée de sensibilité astrale, des directives émanant de « l’Esprit » et en conséquence, leur montre le plus grand respect et la pus grande considération.
Un grand nombre d’individu venant du mouvement spirite ont pénétré le champ ésotérique, utilisant encore des médiums ou « clairvoyants » pour les guider et les conseiller. Ils ont tendance à confondre ces deux types d’activités (le travail ésotérique et le « channeling ») et à tenir pour authentique tout ce qui est rapporté de cette façon, qu’elle qu’en soit la source, que celle-ci soit un Maître de Sagesse qui, sur le plan de l’âme, s’adresse par télépathie à un disciple (ie A.A.Bailey, H.Blavatsky); une entité ou un groupe astral, ce qui est la plupart du temps le cas du « channeling » actuel; ou simplement le subconscient d’une personne sensitive, répondant à l’aspiration du consultant.
A l’heure actuelle, la grand majorité des « enseignements » donnés de cette façon proviennent du 5ème niveau du plan astral (et parfois, à son niveau le plus élevé, le « channeling » a lieu sur le sixième niveau du plan astral) et possède le valeur et la fiabilité de ce plan -qui est le plan de l’illusion » c’est-à-dire à mon avis, aucune.
De nos jours, la plupart des gens étant astralement polarisés, il est hors de doute qu’ils retirent une grande satisfaction de tels « enseignements ». Mais ce succès n’est pas un critère d’authenticité et d’intérêt. En fait ce qui permet de déterminer la valeur de tels enseignements, c’est le discernement qui résulte de l’expérience, d’une haute polarisation mentale ou de la connaissance directe de l’âme.
Quant aux motifs responsables de cette prolifération d’informations et autres doctrines en provenance des miroirs déformants du plan astral, on trouve en premier lieu l’argent -l’utilisation du « channeling » dans le cadre de consultations privées, les chiffres de vente des ouvrages qui lui sont consacrés, en font une activité très lucrative; à cela s’ajoute l’exaltation que certain de ces « enseignements » provoquent chez les tempéraments idéalistes.
Mais je crois surtout qu’un bon nombre de ceux qui le pratiquent (les médiums) restent dans la confusion quant à la nature de leurs sources ou « guides » et on le sentiment d’accomplir une sorte de service très utile. Enfin, la peur de l’avenir rend les hommes avides d’informations, aussi douteuses soient-elles.
Tirés de « la méditation de transmission« , édition française de 1995

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