Archive pour le 2 juin, 2011

Commémoration des morts. Funérailles.

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Les Esprits sont-ils sensibles au souvenir de ceux qu’ils ont aimés sur la terre ? 

« Beaucoup plus que vous ne pouvez le croire ; ce souvenir ajoute à leur bonheur s’ils sont heureux ; et s’ils sont malheureux, il est pour eux un adoucissement. » 

Le jour de la commémoration des morts a-t-il quelque chose de plus solennel pour les Esprits ? Se préparent-ils à venir visiter ceux qui doivent aller prier sur leurs dépouilles ? 

« Les Esprits viennent à l’appel de la pensée ce jour-là comme les autres jours. » 

- Ce jour est-il pour eux un rendez-vous auprès de leurs sépultures ? 

« Ils y sont plus nombreux ce jour-là, parce qu’il y a plus de personnes qui les appellent ; mais chacun d’eux n’y vient que pour ses amis, et non pour la foule des indifférents. » 

- Sous quelle forme y viennent-ils et comment les verrait-on s’ils pouvaient se rendre visibles ? 

« Celle sous laquelle on les a connus de leur vivant. » 

Les Esprits oubliés et dont personne ne va visiter les tombes y viennent-ils malgré cela, et éprouvent-ils un regret de ne voir aucun ami se rappeler à leur mémoire ? 

« Que leur fait la terre ? On n’y tient que par le coeur. Si l’amour n’y est pas, il n’y a plus rien qui y rattache l’Esprit : il a tout l’univers à lui. » 

La visite au tombeau procure-t-elle plus de satisfaction à l’Esprit qu’une prière faite chez soi ? 

« La visite au tombeau est une manière de manifester qu’on pense à l’Esprit absent : c’est l’image. Je vous l’ai dit, c’est la prière qui sanctifie l’acte du souvenir ; peu importe le lieu, si elle est dite par le coeur. » 

Les Esprits des personnes auxquelles on élève des statues ou des monuments assistent-ils à ces sortes d’inauguration, et les voient-ils avec plaisir ? 

« Beaucoup y viennent lorsqu’ils le peuvent, mais ils sont moins sensibles à l’honneur qu’on leur fait qu’au souvenir. » 

D’où peut venir à certaines personnes le désir d’être enterrées dans un endroit plutôt que dans un autre ? Y reviennent-elles plus volontiers après leur mort ; et cette importance attachée à une chose matérielle est-elle un signe d’infériorité chez l’Esprit ?  « Affection de l’Esprit pour certains lieux ; infériorité morale. Que fait un coin de terre plutôt qu’un autre pour l’Esprit élevé ? Ne sait-il pas que son âme sera réunie à ceux qu’il aime, quand même leurs os sont séparés ? - La réunion des dépouilles mortelles de tous les membres d’une même famille doit-elle être considérée comme une chose futile ? 

« Non ; c’est un pieux usage et un témoignage de sympathie pour ceux que l’on a aimés ; si cette réunion importe peu aux Esprits, elle est utile aux hommes : les souvenirs sont plus recueillis. » 

. L’âme, rentrant dans la vie spirituelle, est-elle sensible aux honneurs rendus à sa dépouille mortelle ? 

« Quand l’Esprit est arrivé déjà à un certain degré de perfection, il n’a plus de vanité terrestre et comprend la futilité de toutes ces choses ; mais sache bien souvent il y a des Esprits qui, au premier moment de leur mort matérielle, goûtent un grand plaisir des honneurs qu’on leur rend, ou un ennui du délaissement de leur enveloppe ; car ils conservent encore quelques-uns des préjugés d’ici-bas. » 

L’Esprit assiste-t-il à son convoi ? 

« Très souvent il y assiste, mais quelquefois il ne se rend pas compte de ce qui s’y passe, s’il est encore dans le trouble. » 

- Est-il flatté du concours des assistants à son convoi ? 

« Plus ou moins selon le sentiment qui les amène. » 

L’Esprit de celui qui vient de mourir assiste-t-il aux réunions de ses héritiers ? 

« Presque toujours ; Dieu le veut pour sa propre instruction et le châtiment des coupables ; c’est là qu’il juge ce que valaient leurs protestations ; pour lui tous les sentiments sont à découvert, et la déception qu’il éprouve en voyant la rapacité de ceux qui se partagent ses dépouilles l’éclaire sur leurs sentiments ; mais leur tour viendra. » 

Le respect instinctif que l’homme, dans tous les temps et chez tous les peuples, témoigne pour les morts est-il un effet de l’intuition qu’il a de l’existence future ? 

« C’en est la conséquence naturelle ; sans cela ce respect serait sans objet. » 

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Texte issu du Livre des Esprits – Allan Kardec – Les principes de la doctrine Spirite. 


Publié dans:ESPRITS |on 2 juin, 2011 |Pas de commentaires »

Mondes transitoires.

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Existe-t-il, comme cela a été dit, des mondes qui servent aux Esprits errants de stations et de points de repos ? 

« Oui, il y a des mondes particulièrement affectés aux êtres errants, mondes dans lesquels ils peuvent habiter temporairement ; sortes de bivouacs, de camps pour se reposer d’une trop longue erraticité, état toujours un peu pénible. Ce sont des positions intermédiaires parmi les autres mondes, graduées suivant la nature des Esprits qui peuvent s’y rendre, et ceux-ci jouissent d’un bien-être plus ou moins grand. » 

- Les Esprits qui habitent ces mondes peuvent-ils les quitter à volonté ? 

« Oui, les Esprits qui se trouvent dans ces mondes peuvent s’en détacher pour aller où ils doivent se rendre. Figurez-vous des oiseaux de passage s’abattant sur une île, en attendant d’avoir repris des forces pour se rendre à leur destination. » 

Les Esprits progressent-ils pendant leurs stations dans les mondes transitoires ? 

« Certainement ; ceux qui se réunissent ainsi, c’est dans le but de s’instruire et de pouvoir plus facilement obtenir la permission de se rendre dans des lieux meilleurs, et parvenir à la position qu’obtiennent les élus. » 

Les mondes transitoires sont-ils perpétuellement, et par leur nature spéciale, affectés aux Esprits errants ? 

« Non, leur position n’est que temporaire. » 

- Sont-ils en même temps habités par des êtres corporels ? 

« Non, la surface est stérile. Ceux qui les habitent n’ont besoin de rien. » 

- Cette stérilité est-elle permanente et tient-elle à leur nature spéciale ? 

« Non, ils sont stériles par transition. » 

- Ces mondes doivent alors être dépourvus de beautés naturelles ? 

« La nature se traduit par les beautés de l’immensité qui ne sont pas moins admirables que ce que vous appelez les beautés naturelles. » 

- Puisque l’état de ces mondes est transitoire, notre terre sera-t-elle un jour de ce nombre ? 

« Elle l’a été. » 

- A quelle époque ? 

« Pendant sa formation. » 

Rien n’est inutile dans la nature ; chaque chose a son but, sa destination ; rien n’est vide, tout est habité, la vie est partout. Ainsi pendant la longue série des siècles qui se sont écoulés avant l’apparition de l’homme sur la terre, durant ces lentes périodes de transition attestées par les couches géologiques, avant même la formation des premiers êtres organiques, sur cette masse informe, dans cet aride chaos où les éléments étaient confondus, il n’y avait pas absence de vie ; des êtres qui n’avaient ni nos besoins, ni nos sensations physiques y trouvaient un refuge. Dieu a voulu que, même dans cet état imparfait, elle servit à quelque chose. Qui donc oserait dire que, parmi ces milliards de mondes qui circulent dans l’immensité, un seul, un des plus petits, perdu dans la foule, eût le privilège exclusif d’être peuplé ? Quelle serait donc l’utilité des autres ? Dieu ne les aurait-il fait qu’en vue de récréer nos yeux ? Supposition absurde, incompatible avec la sagesse qui éclate dans toutes ses oeuvres, et inadmissible quand on songe à tous ceux que nous ne pouvons apercevoir. Personne ne contestera qu’il y a dans cette idée des mondes encore impropres à la vie matérielle, et pourtant peuplés d’êtres vivants appropriés à ce milieu, quelque chose de grand et de sublime, où se trouve peut-être la solution de plus d’un problème. 

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Texte issu du Livre des Esprits – Allan Kardec – Les principes de la doctrine Spirite. 

Publié dans:ESPRITS |on 2 juin, 2011 |Pas de commentaires »

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