Le rôle du sang
Le sacrifice et la relation au sang, fluide vital par excellence, sont fondamentaux dans les rituels. L’ordre des choses terrestres repose sur la circulation de la force vitale véhiculée par le sang.
Le sang est très ambivalent : il est à la fois ce qui souille et purifie, ce qui pollue et nettoie, ce qui rend malade et guérit. Le sang est aussi bien synonyme de violence extrême que l’alliance durable (via le pacte de sang). Son versement peut s’effectuer sous les deux formes opposées de la tradition (la liturgie sacrificielle) et de la transgression (la sorcellerie).
Les esprits se nourrissent de sang, les hommes se contentant de la chair. Le sucre est parfois utilisé en substitut du sang. A l’opposé, un sacrifice où le sang est évité, avec une viande « propre », sans sucre, est plutôt caractéristique des sacrifices de type liturgique.
L’ingestion ou le contact avec le sang, souvent assimilés à une souillure dans les traditions, sont des signes d’élection pour les chamans / possédés.
Le sacrifice de sang a une dimension supplémentaire. Outre la symbolique du fluide vital, le corps animalisé et/ou ensanglanté du chaman/possédé, par exemple, est lui-même offert en sacrifice à l’esprit.
Extrait du site www.systerofnight.net chamanisme.

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