Préhistoire
Maladie à la PRÉHISTOIRE
Dans les cavernes et les grottes, dont certaines remontent à près de trente mille ans, ils nous ont laissé des fresques, des signes, des objets décorés qui nous rappellent les pratiques magiques qui leur permettaient d’exorciser et de dompter les forces mystérieuses de la nature, de vaincre la maladie et de repousser la mort. (Voir dans les Calanques, la fabuleuse Grotte Cosquer, découverte récemment, Altamira et Lascaux, ou, plus proche de nous dans le temps, cette admirable amphore scythe du Musée de l’Ermitage à St Pétersbourg, dont la délicate gravure demeurée intacte, représente trois scènes de thérapeutique : une extraction dentaire, la pose d’une attelle sur un membre fracturé et des passes magnétiques. Durant les premiers millénaires de la civilisation, l’art de guérir resta une spécialité sacerdotale, une pratique dont le savoir se transmettait de père en fils ou de maître à élève. Les anciens voyaient derrière chaque maladie un diable ou un mauvais esprit. En Mésopotamie, on considérait la maladie comme le châtiment d’un péché, préjugé que l’on retrouve curieusement dans notre civilisation avancée, face au sida, et dans la démarche de nombreux charlatans qui affirment au consultant qu’il est envoûté ! L’homme découvrit très tôt le mystérieux pouvoir de cause à effet qui semblait émaner de son regard et de ses mains tendues. Sur des bas reliefs égyptiens, on voit le dessin d’un personnage debout, les deux mains tendues vers une personne assise. Des doigts du premier on voit rayonner vers la seconde, un flux des croix ansées qui symbolisent sans doute l’énergie vitale. Préfiguration du magnétisme humain ? Sur d’autres, sont représentées des scènes de traitement par hypnose. Au cours des cérémonies religieuses, à vocation thérapeutique ou de protection, les prêtres chaldéens, babyloniens, hindous, chinois, égyptiens, employaient, pour obtenir l’état de transe, des procédés magiques, ressemblant fort à de l’hypnose.
Source : La Santé à la Pharmacie du Bon Dieu : Édition W. Ennsthaler, Steyr, Autriche. (Diffusion Soleils). Les Guérisons de Maria Treben (Même éditeur).
Marie-Antoinette Mulot : Secrets d’une Herboriste, Editions du Dauphin 43, rue de la Tombe Issoire 75014 PARIS
Vous pouvez laisser une réponse.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.