Guérison Essénienne
LA SCIENCE DE L’HOMME : LES SECRETS DE LA PRIÈRE ET DE LA GUÉRISON
« En nous disant indépendants du monde environnant, nous avons créé un sentiment de séparation, une attitude opposant l’individu au monde extérieur. Depuis notre enfance, nous pensons que le monde existe, un point c’est tout. Parfois, des choses positives se produisent ; parfois, des négatives. Notre monde semble se manifester autour de nous, souvent sans raisons apparentes. En nous préparant à toutes les éventualités de notre vie, nous passons l’essentiel de notre temps à bâtir des stratégies afin de survivre à tous les défis et obstacles pouvant se dresser sur notre route. Selon de nouvelles recherches sur les relations existant entre le pouvoir de nos sentiments et la chimie de nos organismes, les implications de la mentalité établissant une différence entre » nous « et » eux « ont des conséquences considérables et, parfois, inattendues. » (184)
Pourquoi prier?
A Évelyne qui lui demandait : « Pourquoi prier? Quel bienfait apporte la prière? », Braden répond : « La prière représente pour nous ce que l’eau est à la graine que l’on plante… La graine d’une plante est complète en elle-même. Dans des conditions adéquates, la graine peut vivre pendant des siècles, simplement comme telle, privée de toute possibilité supplémentaire par la coquille rigide qui la protège. Seule la présence de l’eau lui permettra d’accomplir son destin. » (p. 187)
« Nous sommes semblables à ces graines. Nous venons au monde dans notre complétude, portant en nous la graine de quelque chose de beaucoup plus grandiose. Nos contacts avec les autres et l’existence des défis de la vie éveillent en nous les sublimes possibilités qu’offrent l’amour et la compassion. C’est en priant que nous nous épanouissons pour réaliser nos potentialités. » (p. 188)
Au-delà des mots
« Que nous considérions l’histoire globale ou la guérison individuelle, les Anciens nous rappellent que toutes les possibilités ont déjà été créées et sont donc présentes. Plutôt que d imposer certaines solutions aux divers événements de notre existence, nous sommes invités à choisir la possibilité avec laquelle nous nous identifions et à vivre comme si elle existait déjà… Faire un choix grâce à la prière ne garantit pas son résultat; simplement notre prière ouvre la voie à la possibilité de la réalisation de ce choix. Maintenant, la question est celle-ci : comment pouvons-nous provoquer certains résultats précis dans notre vie présente, grâce à la prière ? » (p.192)
Lorsque trois devient un
« La clé nous permettant de choisir un résultat parmi toutes les possibilités est notre capacité à éprouver la conviction que notre choix est d’ores et déjà concrétisé. Alors, d’après notre précédente définition de la prière perçue comme un » sentiment « , nous devons chercher à découvrir le type de pensée et d’émotion qui provoque un tel sentiment – tenter de vivre comme si notre prière avait déjà été exaucée. Car, comment pouvons-nous bénéficier de l’effet produit par nos pensées et nos émotions si chaque schéma est projeté au hasard ? Par contre, si ces schémas créés par nos prières sont regroupés et concentrés vers un même but, comment, alors, la » matière » de la création peut-elle ne pas répondre à notre prière ? »
La clé oubliée
« Comment pouvons-nous nourrir les affamés, donner un toit aux sans-abri, soigner les malades et supprimer les guerres et les souffrances ? Bien que les assistances multiples, les solutions militaires et les traités fragiles soulignent les souffrances de notre monde physique, et bien qu’il soit important que ces diverses démarches se poursuivent, la clé entraînant un changement durable ne peut venir que d’une transformation radicale des pensées qui autorisent la continuation de ces souffrances. Il est possible qu’en réponse aux questions que les chercheurs modernes traquent aujourd’hui, les missionnaires et les scribes passés nous aient légué leurs connaissances, permettant d’expliquer comment utiliser le pouvoir de la prière pour affronter les défis de notre société. » (p.201)
« Dans des textes chargés d’une sagesse précédant notre période historique actuelle, les points essentiels de cette technique puissante égarée il y a longtemps sont révélés. Après avoir identifié les éléments constitutifs des pensées, des sentiments et des émotions, les Esséniens nous enseignent la façon de fondre ces trois composantes afin de laisser place à une réalisation convergente ! Pour cela, ils déterminent un dénominateur commun qui associe la fin des souffrances aux trois éléments convergents de la prière. Ce lien est peut-être mieux décrit par les propres paroles des maîtres de la prière : (p.201)
D’abord, le fils de l’homme recherchera la paix au sein de son propre corps ; car son corps est un lac de montagne qui reflète le soleil lorsque ses eaux sont calmes et claires. Lorsqu’il est plein de boue et de pierres, il ne reflète rien. (p.201)
Puis, le fils de l’homme recherchera la paix dans ses (p.201) propres pensées… Il n’existe pas de puissance plus grande dans les cieux et sur la Terre que la pensée du fils de l’homme. Bien qu’invisible pour les yeux du corps, chaque pensée possède une force extraordinaire capable de secouer les cieux eux-mêmes. (p.202)
Puis, le fils de l’homme recherchera la paix au sein de ses sentiments. Nous demandons à l’Ange de l’amour de pénétrer vos sentiments afin de les purifier. Et tout ce qui était, auparavant, impatience et discorde, se transformera en harmonie et en paix. ». (p.202)
« Voici les mots exacts, les indices que les Esséniens laissèrent à l’usage des générations futures… Sachant que notre évolution atteindrait un jour un point où nous serions obligés de redéfinir le rôle de la technologie dans notre monde, ils nous offrirent la clé nécessaire pour prouver la présence de la vie dans la science et pour expliquer les mystères de la vie elle-même. Leur secret est l’ancien code de la paix. Subtile et peut-être apparemment trop simple, la puissance de notre mode de prière perdu se trouve dans la paix ! … Car la paix est la clé de toute connaissance, de tout mystère, de toute vie « . (p.202)
Savoir, sagesse et paix
« Le code perdu des Esséniens nous rappelle comment créer la paix autour de nous. Tout d’abord, nous créons nos pensées, nos sentiments et nos émotions dans notre corps, notre cœur et notre esprit. Même si nous n’exerçons que très peu de contrôle sur nos perceptions, le lien qui nous unit à ces dernières nous permet de choisir la qualité de nos expériences. La dernière partie du code, basée sur la logique et les émotions, représente peut-être le point fondamental de notre quête pour unifier nos prières. » Sois conscient de cette paix grâce à ton esprit, désire-la, avec ton cœur, concrétise-la, avec ton corps ». » (p.207)
« Grâce à la logique de notre esprit, nous devons être convaincus de l’existence réelle de la paix. Pour cela, nous devons démontrer la viabilité de la paix dans notre vie et dans notre univers. Puis, nous devons la désirer de tout notre cœur, dans chacune de nos expériences. La paix est déjà une réalité dans notre monde. Notre défi consiste à la rechercher, à la découvrir, même là où elle semble ne pas exister. C’est notre corps qui exprime ce que ressentent notre esprit et notre cœur. Nous choisissons les actions que nous offrons au monde. Nous devons permettre à nos actions de refléter extérieurement les choix que nous avons faits intérieurement. » (p.207)
Les secrets de la prière et de la guérison
« Selon le concept essentiel de la guérison essénienne, nous sommes déjà guéris. Chaque instant de notre vie terrestre, nous effectuons des choix qui affirment ou, au contraire, nient ce principe vital qui existe d’ores et déjà dans nos corps. » (p.208)
« Les maîtres esséniens considéraient les maladies comme de puissantes illusions issues des choix et des actions des individus, et non comme des » causes » extérieures. D’après leurs croyances, nous adaptons nos réactions aux conditions de notre monde – parfois consciemment, parfois inconsciemment. Grâce à leurs écrits les plus sacrés, nous savons que la philosophie essénienne voyait en notre âme l’expression divine de notre créateur – pure et sans tache, malgré les diverses expériences de notre vie terrestre. Notre âme est maintenant guérie et cherche à répandre cet état dans notre corps. En acceptant cette réalité par nos croyances et notre miséricorde, notre guérison se reflète physiquement et devient l’expression concrète et terrestre de notre âme. » (p.208)
« Ce point de vue nous invite à voir l’état de notre organisme comme un indicateur de la qualité de nos choix. Si nous pouvions fondre les nombreux proverbes, paraboles, enseignements et déclarations en un résumé bref et concis, nous découvririons que, selon cette philosophie, nous proclamons ou nions la vie dans notre corps par l’intermédiaire de quatre principes bien distincts. Chacun d’eux contribue à la manifestation générale de notre santé et de notre vitalité. Chaque principe témoigne de l’étroite relation unissant l’esprit, la matière et la vie. Aujourd’hui, nous pouvons considérer ces principes, transposés dans le langage du XXe siècle, comme autant de modèles possibles proposant un aperçu des (p.208) choix que nous effectuons quotidiennement – leur nature, les raisons qui nous incitent à les faire et leurs résultats possibles. Ci-dessous, chaque principe est présenté avec concision, en quelques mots ou en une simple phrase. Puis, suit une explication, sous la forme d’un exemple ou d’une brève description. Ensuite, nous examinons les implications et les conséquences de chaque principe, en insistant sur la raison de son importance. Enfin, nous découvrons la manière d’appliquer chacun d’eux dans notre vie quotidienne. » (p.209)
Principe 1 : Nous sommes dorénavant guéris.
Explication
« La clé nous permettant de comprendre ce principe est celle qui nous amène à modifier notre condition actuelle afin de comprendre réellement le fait que nous sommes déjà guéris, nous devons percevoir le monde comme un éventail de possibilités éventuelles et accepter notre capacité à choisir le résultat que nous souhaitons vivre. Inhérente à cette profonde conviction est la prise de conscience de notre puissante force créatrice pouvant provoquer des résultats nouveaux tout en ignorant les précédents. Notre corps représente le mécanisme de feedback reflétant en nous les qualités des choix derrière nos pensées, nos sentiments, nos émotions, notre respiration, notre alimentation, les mouvements que nous effectuons et notre façon d’honorer la vie. Dans l’exemple de la tumeur disparue (chapitre 4), les praticiens, plutôt que de décider de soigner le cancer lui-même, choisirent d’agir comme si la tumeur n’avait jamais existé, émettant les pensées et ressentant les sentiments et les émotions résultant d’une telle situation. En agissant ainsi, ils provoquèrent un nouveau résultat, une possibilité quantique en accord avec leur croyance du moment. En deux minutes quarante secondes, cette nouvelle croyance se matérialisa. Les anciens connaissaient la puissance d’une telle technique de prière, transcendant tous les principes religieux, mystiques ou scientifiques. » (p.209)
Implications
« Pour pouvoir accepter le principe selon lequel nous sommes d’ores et déjà guéris, nous devons accepter le fait qu’il existe différentes possibilités pour une même situation déterminée. Le fait d’effectuer de nouveaux choix dans notre vie représente la technique nous permettant de sélectionner justement de nouvelles possibilités. Selon le point de vue qui définit la prière comme une qualité de sentiments, cette dernière constitue également le langage que nous devons utiliser pour affirmer positivement nos choix concernant notre santé et nos relations. Ce premier principe nous rappelle que chaque fois que nous demandons d’être guéris, une possibilité existe au sein de laquelle notre prière est déjà exaucée. En gardant cette possibilité à l’esprit, chaque fois que notre santé est menacée, nous savons que nous ne considérons qu’un seul des nombreux résultats possibles. Le diagnostic d’une condition déterminée n’est pas nécessairement correct ou incorrect. En l’absence d’autres possibilités, il est tout simplement incomplet. En effet, au même instant, un autre résultat existe, au sein duquel la maladie ou la menace de maladie n’a pas sa place. Ainsi, chaque possibilité existe déjà. Chaque possibilité est réelle. Selon ce principe, la différence entre les différents résultats possibles n’est qu’une question de perspective. » (p.210)
Principe II : Les êtres humains constituent une seule et même entité.
Explication
« Les recensements mondiaux indiquent que six milliards d’individus se trouvent aujourd’hui sur la Terre, nous rappelant que chaque être est unique ou l’expression individuelle d’une seule conscience unifiée. Cependant, au sein cette unicité, les choix et les actions de chacun d’eux affectent tous les autres, à un degré ou à un autre. » (p.211)
Implications
« Les implications de ce principe sont vastes et, simultanément, extrêmement pertinentes. Dans son acception la plus large, cela sous-entend que, au sein d’une conscience unifiée, il ne peut y avoir d’action isolée ni de notions telles que » les autres » et » nous « . Nous ne pouvons plus classer les événements de notre monde en deux catégories distinctes : les problèmes des autres et les nôtres. Au sein d’un champ de conscience unifié, chaque choix effectué et chaque action accomplie à chaque instant du jour affecte une autre personne, quelque part dans le monde. Certains actes produisent des effets imposants ; d’autres, des effets moindres. Toutefois, le fait n’en est pas moins réel. » (p. 211)
« Chaque fois que nous adoptons une nouvelle façon d’affronter les défis de notre existence, notre solution contribue à la diversité de la volonté humaine qui assure notre survie. Lorsque l’un d’entre nous découvre une nouvelle solution créatrice visant à résoudre les problèmes apparemment simples de sa vie quotidienne, il devient une véritable solution vivante pour la (p.211) personne suivante qui se trouve aux prises avec les mêmes difficultés, puis pour une autre, et ainsi de suite. Chaque fois qu’un individu se trouve devant une situation à laquelle d’autres ont été confrontés dans le passé, des options supplémentaires lui sont alors offertes. Même un nombre restreint d’individus est en mesure de créer des options susceptibles de devenir des choix pour la masse des êtres humains. Les conséquences de nos actions sont incluses dans ce monde de conscience unifiée. Chaque fois que nous blessons les autres par nos paroles ou nos actions, nous nous blessons en fait nous-mêmes. Chaque fois que nous ôtons la vie à autrui, nous amputons d’autant notre propre existence. Les pensées avec lesquelles nous blessons quelqu’un limitent notre capacité à exprimer la volonté de la création en nous-mêmes. De même, chaque fois que nous aimons quelqu’un, nous ne faisons que nous aimer nous-mêmes. Chaque fois que nous accordons du temps à quelqu’un, que nous nous efforçons de le comprendre ou que nous nous rendons disponibles pour autrui, nous bénéficions nous-mêmes de ces actions. En réalité, lorsque nous désapprouvons les actions, les choix ou les pensées des autres, nous ne faisons que mettre à jour les parties de nous-mêmes qui ont besoin d’être guéries. » (p.212)
Principe III : Nous sommes en résonance ou » en phase » avec notre monde.
Explication
« Nous faisons partie intégrante de tout ce que nous percevons. En notre qualité d’amas d’atomes, de molécules et de composants divers, nous sommes, ni plus ni moins, constitués des mêmes éléments que ceux du monde qui nous entoure. Ce principe, fondement de nombreuses et anciennes croyances indigènes, nous invite à nous souvenir que nous sommes liés à chacune des expressions de la vie par des liens invisibles et incommensurables. Au sein d’un monde empli d’une telle résonance, chaque rocher, chaque arbre, chaque montagne, chaque rivière et chaque océan fait partie intégrante de nous-mêmes. Ce qui se produit dans notre environnement est ressenti par notre corps. » (p.213)
« Les matériaux qui nous entourent dans notre vie quotidienne reflètent la qualité des choix que nous avons faits dans notre existence. Sans exception aucune, nos foyers, nos automobiles, nos animaux de compagnie et notre planète en général reflètent, chaque instant, la qualité, les implications et les conséquences de nos choix existentiels. » (p.213)
Implications
« Au fur et à mesure que nous reconnaissons les messages de notre univers extérieur, nous sommes mis en présence de puissantes possibilités pouvant provoquer des transformations dans notre monde grâce aux changements apportés au préalable dans notre vie. Des études précises ont établi le lien entre des changements au niveau de la planète et des changements dans la conscience humaine. En effet, grâce à des détecteurs, on a pu enregistrer dans le sol, par exemple, les variations de fréquences biologiques d’individus ressentant différentes émotions – des extrêmes de la colère à l’élévation de la compassion. » (p.213)
« Quelles manifestations extérieures peuvent bien résulter du fait que de nombreuses personnes, communautés, voire des villes entières, partagent les mêmes émotions communes de colère (p.213) ou de compassion ? Se peut-il que la purification des émotions au sein de l’univers miniature que représente notre organisme puisse produire des effets sur le monde qui nous entoure, telles des variations climatiques et des activités sismiques ? » (p.214)
Principe IV : La technique de la prière permet l’accès direct à notre corps, à notre prochain et aux forces créatrices de notre monde.
Explication
« Grâce à notre technique intérieure de prière, nous communions avec les forces invisibles de notre monde. Nous avons toujours disposé de la capacité d’accéder à ces forces et de travailler avec elles afin de déterminer la qualité de notre vie. » (p.214)
Implications
« Les événements de notre monde extérieur sont à l’image des choix que nous avons faits à chaque instant, à chacune de nos respirations. Parfois, nous sommes conscients de nos choix, parfois non. Selon des recherches récentes, nos émotions et nos (p.214) sentiments influent directement sur les manifestations de l’ADN dans notre organisme. Des études complémentaires suggèrent maintenant que notre ADN influence la façon dont les atomes et les molécules de notre monde extérieur se comportent! » (p.215)
« Nous avons été témoins de la réaction des tissus humains à certains types de sentiments, comme la » guérison » en quelques instants des lésions et des tumeurs. Le lien entre les sentiments et a guérison a été démontré, bien que cette implication dépasse largement le cadre de la science moderne. Il appartient à chacun de nous de définir cette relation, en » pensant comme les anges et en agissant comme eux « .
Extraits du livre de GREGG BRADEN : Accéder à la science perdue de la prière et de la prophétie véritable
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