Archive pour le 9 novembre, 2010

Astrologie au Moyen âge

ASTROLOGIE au Moyen Âge et Renaissance 

 

Le jugement dernier, peinture en style orthodoxe byzantin sur les murs du monastère Voroneţ construit en 1488 en Roumanie. On y voit, à gauche, le paradis avec les saints et l’Arbre de la Vie ; à droite les enfers avec des démons et le feu qui descend dans les abysses, et, en haut, l’image contemplative du Christ tout puissant. À droite et à gauche du Christ, on voit les signes du zodiaque

 

Pendant la période chrétienne, l’astrologie connaitra une situation ambigüe. Mise au ban de la société par l’Église, comme toutes les pratiques divinatoires, lors du concile de Tolède de l’an 447, elle est pratiquée dans les cours royales, et continue à être étudiée par les érudits, même religieux (Albert le Grand, maître de Thomas d’Aquin, est l’auteur d’un traité d’astrologie). 

 

Charles V s’occupait d’astrologie et fonda à Paris un collège d’astrologues. Louis XI consultait les siens en toutes circonstances. Catherine de Médicis avait fait élever en son hôtel (Hôtel de Soissons) une colonne qui aurait pu servir à consulter les astres. Elle rencontra Nostradamus et eût plusieurs astrologues personnels, dont le nommé Côme Ruggieri. Louis XIII fut surnommé le juste, parce qu’il était né sous le signe de la Balance. L’astrologie est également en faveur sous les empereurs Charles IV du Saint-Empire, et Charles Quint avait prescrit l’enseignement de cette science, ce que préconisaient d’ailleurs beaucoup d’hommes éminents de l’époque. Elle fut à l’honneur à Rome sous les papes Sixte IV, Jules II, Léon X, et Paul III. 

 

Astrologie au Moyen âge dans ASTROLOGIE ciel-rouage

À la Renaissance, la découverte de l’héliocentrisme du système solaire (qui paradoxalement a été imaginé et défendu par les astronomes / astrologues de l’époque) vient saper le fondement anthropocentriste de l’astrologie qui ne trouve plus sa place dans la nouvelle description du monde par la science. Pic de la Mirandole (puis Jérôme Savonarole reprenant les arguments de celui-ci) l’ont largement condamnée. On peut remarquer que ce n’est pas le cas d’astronomes comme Galilée et Kepler qui pratiquaient l’astrologie, de même que Tycho Brahe, ou Cassini, le premier directeur de l’Observatoire de Paris. Dans la préface de ses Tables Rudolphines, Kepler fait observer que l’astrologie, toute folle qu’elle est, est la fille d’une mère sage, et que la fille folle est indispensable pour soutenir et faire vivre sa mère. C’était encore vrai au temps de Kepler, qui était obligé de faire des horoscopes pour gagner sa vie. 

 

En France, sous la pression des jésuites, Colbert la raye des disciplines académiques et en interdit l’enseignement en faculté en 1666. Le poste d’astrologue royal est supprimé à cette époque. Un Essai de justification de l’astrologie judiciaire (BM. Angoulême MS 23) 1696 ne sera jamais publié. 

 

En Angleterre, elle ne sera rayée des disciplines académiques qu’un siècle plus tard. Isaac Newton l’étudie encore en université, « pour voir ce qu’il y a de vrai ». De fait, les premières tables lunaires calculées ensuite d’après la théorie de Newton, furent d’abord destinées à servir aux observations des astrologues. 

 

Le Judaïsme pour sa part, en dépit de mises en garde dans le Talmud à propos du « Mazal » -terme qui désigne les constellations- fait largement appel, au Moyen Age, à l’astrologie pour ses commentaires de la Bible, notamment chez Abraham Ibn Ezra, par ailleurs auteur de traités d’astrologie qui seront traduits en ancien français et en latin. (voir J. Halbronn, Abraham Ibn Ezra, La Sapience des Signes, préface de Georges Vajda, Paris ,Ed. Retz, 1977) Mais l’influence de Maimonide marquera durablement le judaïsme moderne par son rejet de l’astrologie avec sa Lettre aux Juifs de Provence et son Épître au Yémen, où l’on dénonce l’incapacité des astrologues de Pharaon et de Nabuchodonosor II de prévoir leur future débâcle.

intro dans ASTROLOGIE

Publié dans:ASTROLOGIE |on 9 novembre, 2010 |Pas de commentaires »

L’astrologie des Lumières

L’ASTROLOGIE Des Lumières à l’époque moderne 

 

L’astrologie est considérée par les penseurs des Lumières comme l’exemple archétypal de la superstition, de la croyance dans des forces occultes et supérieures. Pour eux, combattre l’astrologie semble relever d’un combat général ainsi que d’un engagement politique en faveur de la laïcité et du rationalisme, contre l’obscurantisme. Assez paradoxalement, leurs arguments critiques contre l’astrologie apparaissent moins logiques que rhétoriques (utilisation d’arguments principalement polémiques ou d’autorité plutôt qu’une démarche raisonnée). 

 

En cette toute fin du XVIIIe siècle, époque du rationalisme triomphant, le divorce entre l’astronomie et l’astrologie est ainsi finalement prononcé. 

 

Au XXe siècle, l’astrologie réapparaît dans des almanachs, magazines, puis émissions radiophoniques. L’astrologie trouve aussi une place considérable dans le mouvement new age

 

Ses nouvelles versions affirment intégrer les valeurs symboliques des planètes orbitant au-delà de Saturne et des astéroïdes ainsi que de nouvelles théories, comme par exemple l’astrologie statistique

 

 

L'astrologie des Lumières dans ASTROLOGIE corbaiens2

 

Publié dans:ASTROLOGIE |on 9 novembre, 2010 |Pas de commentaires »

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