Médium Ouija
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Médium à planchette :
Usuellement appelée Ouija, cette catégorie de médiumnité est souvent utilisée lors de séances de spiritisme. Le medium à planchette, aidé d’une planche, de lettres et d’un objet tel un triangle ou un verre, permet à l’entité de communiquer. Inutile de préciser que sans la présence du médium à planchette, de son énergie, la communication ne peut s’établir.
Le Ouija est une planchette de bois sur laquelle sont représentées les lettres de l’alphabet égyptien, les dix chiffres maya, ainsi que les termes « oui » et « non ». Ce dispositif est utilisé de manière la plus fréquente au cours de séances de spiritisme pour permettre à l’esprit contacté de se manifester de manière intelligible aux participants, en épelant les mots de son intervention. Le terme de Ouija est une marque déposée par Parker.
Les médiums insistent souvent sur le fait que les participants ne peuvent être sûrs de l’identité de l’entité à laquelle ils s’adressent. Il semblerait qu’ils puissent lire nos pensées pour y puiser les réponses espérées, alors il est difficile d’être totalement certain de la vraie identité de l’entité. Il serait en effet possible que l’esprit soit malveillant et essaie via le Ouija d’influencer les personnes présentes voir de les posséder. Les mauvais esprits seraient en général flatteurs et menteurs pour arriver à leurs fins.
Il y aurait différentes manières de déceler ces êtres mauvais :
Le fait que :
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la goutte se mette à pointer les quatre coins de la table,
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la goutte se mette à dessiner un 8 au centre de la table,
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la goutte cherche à sortir de la table (signe de tentative d’évasion de l’esprit).
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Certains médiums mettent aussi en garde si l’esprit se met à réaliser un compte à rebours avec les chiffres ou les lettres, auquel cas il vaudrait mieux arrêter immédiatement la séance.
Le Principe
Les participants se regroupent autour du ouija. La séance se déroule généralement en comité restreint car il est nécessaire que chacun des participants pose deux doigts sur la « goutte » pour qu’elle puisse désigner les différents symboles. Par la force de l’esprit humain ou grâce à l’esprit lui-même, la goutte est censée se déplacer pour transmettre un message
Explication spirituelle
Les spirites considèrent que les Ouija permettent d’entrer en contact avec le monde des esprits. Le Ouija et les personnes présentes n’étant alors que des médiums, des instruments utilisés par les esprits pour faire passer leur message
Explications par Allan Kardec
Au lieu de corbeille, quelques personnes se servent d’une sorte de petite table faite exprès, de douze à quinze centimètres de long sur cinq à six de hauteur, à trois pieds, dont l’un porte le crayon ; les deux autres sont arrondis ou garnis d’une petite boule d’ivoire, pour glisser facilement sur le papier. D’autres se servent simplement d’une planchette de quinze à vingt centimètres carrés, triangulaire, oblongue ou ovale ; sur l’un des bords est un trou oblique pour mettre le crayon ; placée pour écrire, elle se trouve inclinée, et s’appuie par un de ses côtés sur le papier ; le côté qui pose sur le papier est quelquefois garni de deux petites roulettes pour faciliter le mouvement. On conçoit, du reste, que toutes ces dispositions n’ont rien d’absolu ; la plus commode est la meilleure.
Avec tous ces appareils, il faut presque toujours être deux ; mais il n’est pas nécessaire que la seconde personne soit douée de la faculté médianimique : elle sert uniquement à maintenir l’équilibre et à diminuer la fatigue du médium.
Au début des manifestations, alors qu’on avait à ce sujet des idées moins précises, plusieurs écrits ont été publiés avec cette désignation : Communications d’une corbeille, d’une planchette, d’une table, etc.. On comprend aujourd’hui tout ce que ces expressions ont d’insuffisant ou d’erroné, abstraction faite de leur caractère peu sérieux. En effet, comme nous venons de le voir, les tables, planchettes et corbeilles ne sont que des instruments inintelligents, quoique animés momentanément d’une vie factice, et qui ne peuvent rien communiquer par eux-mêmes ; c’est ici prendre l’effet pour la cause, l’instrument pour le principe ; autant vaudrait qu’un auteur mît sur le titre de son ouvrage qu’il l’a écrit avec une plume métallique ou une plume d’oie. Ces instruments, d’ailleurs, ne sont point absolus ; nous connaissons quelqu’un qui, au lieu de la corbeille-toupie que nous avons décrite, se servait d’un entonnoir au goulot duquel il passait le crayon. On aurait donc pu avoir les communications d’un entonnoir, et tout aussi bien celles d’une casserole ou d’un saladier. Si elles ont lieu au moyen de coups, et que ces coups soient frappés par une chaise ou un bâton, ce n’est plus une table parlante, mais une chaise ou un bâton parlant. Ce qu’il importe de connaître, ce n’est pas la nature de l’instrument, mais le mode d’obtention. Si la communication a lieu par l’écriture, que le porte-crayon soit tout ce que l’on voudra, c’est pour nous de la psychographie ; si c’est par les coups, c’est de la typtologie. Le spiritisme prenant les proportions d’une science, il lui faut un langage scientifique.
Allan Kardec : http://spirite.free.fr/ouvrages/mediumsc13.htm

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