Vidéogrammes O.V.N.I
Photographies et vidéogrammes
Les éléments principaux disponibles pour l’étude du phénomène ovni sont les photographies et les vidéos. Une analyse du corpus des photographies existantes permet de classer les photographies dites d’ovnis en trois catégories :
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Les photographies d’ovnis minimales : la forme censée correspondre à un ovni est blanche, souvent uniforme, pauvre en détails, se détachant d’un arrière-plan noir ou très sombre ; ces photographies montrent parfois une partie de l’environnement. La valeur informationnelle de cette classe d’images est très faible. On citera par exemple la photo prise durant la « bataille de Los Angeles » dans la nuit du 25 février 1942, publiée dans le journal Los Angeles Times.
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Les photographies d’ovnis soucoupiques : les photographies de cette catégorie montrent des formes qui évoquent, conformément aux lois de la perspective, celles d’un volume de section circulaire surmonté d’un renflement plus ou moins proéminent. Le simple fait de vouloir les décrire amène une terminologie spécifique qui constitue déjà un début d’identification. La valeur informationnelle de cette classe d’images se réfère d’emblée au champ de la culture (la soucoupe volante en tant qu’engin extraterrestre), indépendamment de la nature de la chose photographiée.
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Les photographies d’ovnis exotiques : celles-ci sont minoritaires car elles ne représentent que 4% des images publiées et se distinguent des deux autres catégories par leur côté atypique. Elles ne s’apparentent ni à la photographie d’ovnis minimales, ni au stéréotype de la soucoupe surmontée d’un dôme. Avec ces photographies, il s’agit d’une non identification non pas par défaut de données ou de visibilité mais par discrimination. En conséquence, elles posent le problème de la non-identification de manière nettement plus aiguë que les autres. On peut alors en déduire qu’elles ont un intérêt plus important d’un point de vue heuristique (haute qualité informationnelle). Ce type d’image, quand il n’est pas ignoré ou rejeté, y compris par les revues spécialisées, reste très minoritaire dans les publications.
Voici quelques exemples célèbres de photographies et films d’ovnis :
En janvier 1958, un photographe du navire-école Almirante Saldanha de la marine brésilienne prend six clichés d’un disque métallique survolant l’île de Trinidad. Ces clichés seront authentifiés par plusieurs laboratoires.
En juin 1976, une photographie d’un ovni très lumineux est prise lors de l’observation des Îles Canaries. Aucun trucage ni aucune confusion avec un phénomène connu n’ont pu être décelés.
La célèbre photo d’un ovni triangulaire de la vague belge de 1990, connue sous le nom de « Photo de Petit-Rechain », sera analysée par un étudiant de l’École royale militaire de Bruxelles faisant, sous la direction du professeur Marc Acheroy, un mémoire sur l’utilisation des techniques d’analyse photographique. La Société belge d’étude des phénomènes spatiaux affirme que ce mémoire conclut à l’absence de trucage et à la matérialité de l’objet pris en photo. Une autre étude approfondie de cette photo par le professeur Auguste Meessen affirme l’absence de trucage. Néanmoins, Pierre Magain et Marc Rémy de l’université de Liège (département d’astrophysique) ont montré qu’il était très aisé d’obtenir les mêmes résultats en utilisant une maquette triangulaire en bristol avec encoches, collée contre une vitre transparente avec la lumière provenant de l’arrière-plan. De plus, une étude de Wim Van Utrecht a permis de reproduire par des moyens « artificiels » une photo similaire. À ce jour, la nature et l’origine de ce qui a été photographié sont donc toujours indéterminées.
En mars 1997, une formation lumineuse survole la ville de Phoenix (Arizona), plus de deux cents témoins se manifesteront auprès des autorités locales et l’objet sera filmé par neuf vidéastes amateurs (éliminant tout risque de méprise ou d’erreur de parallaxe). Cet évènement est communément appelé lumières de Phoenix.
L’observation de Campeche, au Mexique, a lieu en 2004 lorsque le lieutenant Germán Marín Ramírez, opérateur radar d’un avion de l’Armée de l’air mexicaine, repère 11 échos radars qu’il n’arrive pas à identifier. En s’approchant de la source, la caméra infrarouge de l’avion filme onze lumières dans l’espace aérien mexicain. Les enregistrements infrarouges ont été conservés. À l’heure actuelle, l’explication communément acceptée est celle d’une méprise avec des torchères de puits de pétrole.

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