Le Mer-Ka-Ba
Le Mer-Ka-Ba
Il y a 13 000 ans, nous étions conscients de quelque chose au sujet de nous-mêmes que nous avons complètement oublié depuis. Les champs géométriques d’énergie lumineuse qui entourent notre corps peuvent être activés d’une manière particulière, ce qui a également à voir avec notre souffle.
Ces champs énergétiques tourbâlonnaient jadis autour de notre corps physique à une vitesse approchant celle de la lumière, mais après notre chute ils se mirent à ralentir et finirent par s’arrêter complètement pour nous tous. Lorsque ces champs électromagnétiques sont réactivés et tourbillonnent à nouveau autour de notre corps, ils produisent ce qu’on appelle le Mer-Ka-Ba, et leur utilité au sein de notre présente réalité est inégalable. Cela nous procure une expansion de conscience à propos de qui nous sommes vraiment et nous permet une fois de plus d’atteindre des niveaux de conscience beaucoup plus élevés qu’à l’ordinaire. Dès lors, les possibilités infinies de notre être nous reviennent en mémoire.
Un Mer-Ka-Ba bien équilibré et correctement réactivé s’étend sur une longueur qui varie de seize à vingt mètres autour de nous, selon notre taille. La vitesse de rotation du Mer-Ka-Ba peut être captée par nos instruments modernes et représentée sur écran. Son apparence est identique à celle de l’enveloppe de chaleur infrarouge qui entoure les galaxies. C’est la forme classique d’une soucoupe volante.
Le terme Mer-Ka-Ba est composé de trois mots égyptiens: Mer, Ka et Ba. Dans d’autres cultures, on trouve également les mots merkabah, merkaba et merkavah. Il y a plusieurs manières de les prononcer mais, généralement, on sépare les trois syllabes en mettant légèrement l’accent sur chacune d’elles. Mer sert à désigner une lumière tout à fait spéciale que seuls quelques initiés d’Égypte comprenaient, en particulier du temps de la XVIlle dynastie. Ils pouvaient voir cette énergie lumineuse sous la forme de deux champs tétraédriques ou deux étoiles tétraédriques tourbillonnant à l’inverse l’une de l’autre et autour du même axe, lui-même situé au centre du corps humain. Ces roues lumineuses peuvent être activées grâce à une manière particulière de respirer. Ka désigne l’esprit individuel (on pourrait aussi dire l’âme individuelle), et Ba représente l’interprétation de l’esprit ici-bas.
Dans notre réalité actuelle, Ba est habituellement défini par le corps humain et la réalité physique. Au sein des autres réalités, les esprits n’ont pas de corps comme nous en avons un. Par conséquent, Ba sert à désigner leurs concepts, leurs interprétations de la réalité dans laquelle ils vivent.
Le Mer-Ka-Ba est donc composé d’au moins deux champs d’énergie lumineuse qui tourbillonnent simultanément dans le sens opposé l’un par rapport à l’autre et qui ont une grande influence à la fois sur notre esprit et notre corps. C’est littéralement un véhicule interdimensionnel qui peut mener l’esprit et le corps (ou encore, notre interprétation de la réalité ici-bas) d’une dimension d’existence à une autre, d’un monde à un autre. En fait, le Mer-Ka-Ba est beaucoup plus que tout ceci, parce qu’il peut en même temps créer la réalité et traverser différentes réalités. Nous nous concentrerons principalement sur son aspect de véhicule interdimensionnel (en hébreu, le mot Mer-Ka-Vah signifie « chariot ») qui nous aide à retourner à la source de notre être, à l’état de conscience originel le plus exalté qui soit.
La Merkabah (ou Merkavah) est un terme hébreu qui signifie char (de la racine R-K-B signifiant chevaucher). C’est un des plus ancien thème de la mystique juive. Il s’agit pour le mystique d’accéder à la contemplation de ce trône céleste. Le terme a été repris et le concept révisé par le mouvement du New Age, lequel en parle pour désigner une prétendue propriété secrète de l’être humain à s’affranchir de la matérialité pour voyager dans l’espace et le temps.
Dans le judaïsme
Le concept de la Merkabah a son origine dans le premier chapitre du Livre d’Ézéchiel. Toute la mystique qui se développa à son sujet est appelée Maassé Merkavah, l’Œuvre du Char. Les praticiens de la Merkavah s’appellent les yordei Merkavah (ceux qui descendent vers la Merkavah), et avancent que l’atteinte des firmaments les plus élevés peut se faire à base de sonorités et de prières lancinantes et répétitives, si nombreuses qu’elles constituent un corpus imposant et respectable. Les principaux traités traitant de la mystique de la Merkabah datent des Ve et VIe siècle. Ils ont été importés en Europe depuis les centres d’étude de Babylonie via l’Italie et l’Allemagne et ont été conservés dans des manuscrits datant du bas Moyen Âge. La plupart de ces traités portent le nom de livre des Hekhalot (c’est-à-dire livre des Palais) et contiennent la description des Palais et des épreuves que le mystique traverse dans son voyage vers la Merkavah. Les principaux acteurs de cette littérature sont les tannaïm Yohanan ben Zakkaï, Rabbi Eliezer ben Hyrcanos, Rabbi Akiva, Ishmaël ben Elisha le grand prêtre (le grand père du tanna Rabbi Ishmaël) et Nehuniah ben ha-Kanah.
D’après l’auteur kabbaliste et hébraïsant Georges Lahy, connu sous le pseudonyme de Virya, la Merkabah ou Merkavah serait une pratique pré-kabbalistique qui serait apparue au premier siècle avant J.-C. Toutes les mystiques des différentes cultures parlent de voyages par la pensée en « chevauchant » une qualité spéciale :
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le lama tibétain sur son bardo (le bardo désigne seulement l’état intermédiaire, ce n’est pas un véhicule – note de Fergus)
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le shaman sur son animal totem
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le daraco sur son dragon
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le soufi sur le Boraq
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le Merkabah tel qu’il existe actuellement, est un véhicule, de même l’essence de son nom. Il est le lien entre le ciel (Mer), l’âme (Ka), et le corps (Bha) qui supportent l’âme.
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le Merkabah est également reconnu dans des pratique comme le karaté, le Yoga, etc ou l’énergie que l’on peut exprimer ici le Ki (Karaté) qui se retrouve dans l’essence du Merkaba
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etc.
On constate donc l’existence de correspondances spirituelles entre différentes cultures.