La prière Bouddhique

La prière bouddhique

 

La prière Bouddhique dans PRIERE photomoines

Dans le bouddhisme originel, ainsi que dans le bouddhisme theravāda qui de nos jours en est le plus proche, ou dans le bouddhisme Zen, les moines ne prient pas et la prière n’a pas de sens (en raison de l’impersonnalité des êtres), hors d’une pratique dévotionnelle laissée au commun du peuple. L’attachement aux rites ou la croyance aux effets de la prière (silavrata-paramarsa) fait d’ailleurs partie des dix liens qu’il faut briser pour parvenir à l’Eveil. Selon S. N. Goenka : « il n’est pas correct de prier le Bouddha pour lui adresser une demande, ce n’est pas dans son enseignement. Un être libéré ne fait que montrer le chemin, c’est à vous de faire les efforts nécessaires pour atteindre le but final. »

Dans le bouddhisme tibétain, la prière est moins faite pour elle-même que comme un accompagnement des pratiques comme la méditation ou les enseignements.

Elle est parlée ou chantée et permet d’avoir une intention altruiste et de se concentrer sur un but : l’éveil. Pour prendre refuge, on commence en ces termes : « En le Bouddha, le Dharma et la Sangha, je prends refuge jusqu’à l’éveil », ce qui signifie que l’on va vers le Bouddha, son enseignement, et la communauté bouddhique. Ensuite on remercie d’autres personnages importants du bouddhisme pour leur apport au monde. On peut aussi prier lors des repas pour remercier les bouddhas et les circonstances d’avoir à manger.

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Le bouddhisme théravāda, en pāli theravāda (« doctrine des Anciens »), en chinois simplifié上座部佛教 « shàngzuòbù fójiào » (« bouddhisme du siège d’honneur »), en sanskrit sthaviravāda, est la forme de bouddhisme dominante en Asie du Sud et du Sud-Est (Sri Lanka, Thaïlande, Cambodge, Myanmar, Laos, parties du Vietnam), parmi les Chinois d’Indonésie et de Malaisie ainsi que chez certaines ethnies du sud-ouest de la Chine.

Son implantation en Occident est plus récente que celle des courants zen ou vajrayāna.

Il est l’héritier de la doctrine originelle du Bouddha Shākyamouni. À cet égard, il est apparenté aux courants définis comme hinayāna par le bouddhisme mahāyāna apparu au début de l’ère commune. Le hīnayāna est une notion proprement mahayaniste. Hinayāna et theravāda sont des termes souvent employés à tort l’un pour l’autre, malgré les objections de nombreux pratiquants du theravāda. La « doctrine des Anciens » s’appuie sur un canon rédigé en pāli nommé Triple corbeille ou Tipitaka, comprenant de nombreux textes basés sur les paroles du Bouddha, recueillies par ses contemporains et retranscrites quelques siècles plus tard.

 

 

shakia

 

On désigne par bouddhisme tibétain le bouddhisme qui s’est développé au Tibet.

L’organisation du bouddhisme tibétain se fait selon une hiérarchie traditionnelle dont les trois lamas les plus connus sont : 

 

  • le Dalaï Lama : titre signifiant « océan de sagesse ». Le dalaï lama était le principal dirigeant politique du régime théocratique tibétain jusqu’à ce que la Chine envahisse le Tibet en 1959 et entame une grande répression. Les dalaï lamas sont considérés comme les manifestations du bodhisattva de la compassion, dont le nom est Chenrezig en tibétain et Avalokiteshvara en sanskrit. Ils constituent une lignée de tulkus, maîtres réincarnés. Au décès d’un dalaï lama, ses moines commencent une recherche de sa réincarnation. C’est le Dalaï Lama, détenteur de l’autorité temporelle, qui est le chef spirituel de l’ensemble des écoles bouddhistes tibétaines, et membre de branche Gelugpa 

 

 

  • le Panchen Lama : titre provenant de la combinaison de deux mots Pandita, qui signifie « érudit » en sanskrit et Chen-po, qui signifie « grand » en tibétain. Panchen se traduit donc par « grand érudit ». Lama signifie « maître spirituel ». Le Panchen Lama est considéré comme une émanation du Bouddha Amitabha(« de lumière infinie »). C’est le deuxième chef spirituel du bouddhisme tibétain, après le Dalaï Lama.  
  • le Karmapa : en sanskrit « la manifestation de l’activité de tous les Bouddhas », est le titre du chef des Karma Kagyu, l’une des quatre écoles majeures du bouddhisme tibétain.

 

 

 

Karmapa-Dalai-Lama

Publié dans : PRIERE |le 26 septembre, 2010 |2 Commentaires »

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2 Commentaires Commenter.

  1. le 28 septembre, 2010 à 18:03 othoharmonie écrit:

    Merci pour ton passage Qualita, j’étais déjà moi-même passée te visiter !!! au plaisir !

    Dernière publication sur FRANCESCA : SPIRITUALITE D'AUJOURD'HUI : Blog de Francesca complet

  2. le 28 septembre, 2010 à 17:45 qualita1 écrit:

    Très intéressant cet article … riche de renseignements sur le boudhisme.

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