Archive pour le 25 août, 2010

REINCARNATION

Les Esprits connaissent-ils l’époque à laquelle ils seront réincarnés ? 

Ils la pressentent, comme un aveugle sent le feu dont il s’approche. Ils savent qu’ils doivent reprendre un corps, comme vous savez que vous devez mourir un jour, mais sans savoir quand cela arrivera. 

- La réincarnation est donc une nécessité de la vie spirite, comme la mort est une nécessité de la vie corporelle ? 

« Assurément, il en est ainsi. » 

Tous les Esprits se préoccupent-ils de leur réincarnation ? 

Il en est qui n’y songent nullement, qui même ne la comprennent pas ; cela dépend de leur nature plus ou moins avancée. Pour quelques uns l’incertitude où ils sont de leur avenir est une punition. 

L’Esprit peut-il rapprocher ou retarder le moment de sa réincarnation ? 

Il peut le rapprocher en l’appelant de ses vœux  ; il peut aussi l’éloigner s’il recule devant l’épreuve, car parmi les Esprits il y a aussi des lâches et des indifférents, mais il ne le fait pas impunément ; il en souffre comme celui qui recule devant le remède salutaire qui peut le guérir. 

Si un Esprit se trouvait assez heureux d’une condition moyenne parmi les Esprits errants, et qu’il n’eût pas l’ambition de monter, pourrait-il prolonger cet état indéfiniment ? 

« Non, pas indéfiniment ; l’avancement est un besoin que l’Esprit éprouve tôt ou tard ; tous doivent monter, c’est leur destinée. » 

L’union de l’âme avec tel ou tel corps est-elle prédestinée, ou bien n’est-ce qu’au dernier moment que le choix se fait ? 

L’Esprit est toujours désigné d’avance. L’Esprit, en choisissant l’épreuve qu’il veut subir, demande à s’incarner ; or Dieu, qui sait tout et voit tout, a su et vu d’avance que telle âme s’unirait à tel corps. 

L’Esprit a-t-il le choix du corps dans lequel il doit entrer, ou seulement du genre de vie qui doit lui servir d’épreuve ? 

Il peut aussi choisir le corps, car les imperfections de ce corps sont pour lui des épreuves qui aident à son avancement s’il dompte les obstacles qu’il y rencontre, mais le choix ne dépend pas toujours de lui ; il peut demander. 

- L’Esprit pourrait-il, au dernier moment, refuser d’entrer dans le corps choisi par lui ? 

S’il refusait, il en souffrirait beaucoup plus que celui qui n’aurait tenté aucune épreuve. 

 Pourrait-il arriver qu’un enfant qui doit naître ne trouvât pas d’Esprit qui voulût s’incarner en lui ? 

Dieu y pourvoirait. L’enfant, lorsqu’il doit naître viable, est toujours prédestiné à avoir une âme ; rien n’a été créé sans dessein. 

L’union de l’Esprit avec tel corps peut-elle être imposée par Dieu ? 

Elle peut être imposée, de même que les différentes épreuves, surtout lorsque l’Esprit n’est pas encore apte à faire un choix avec connaissance de cause. Comme expiation, l’Esprit peut être contraint de s’unir au corps de tel enfant qui, par sa naissance et la position qu’il aura dans le monde, pourra devenir pour lui un sujet de châtiment. 

S’il arrivait que plusieurs Esprits se présentassent pour un même corps qui doit naître, qu’est-ce qui déciderait entre eux ? 

Plusieurs peuvent le demander ; c’est Dieu qui juge en pareil cas celui qui est le plus capable de remplir la mission à laquelle l’enfant est destiné ; mais, je l’ai dit, l’Esprit est désigné avant l’instant où il doit s’unir au corps. 

Le moment de l’incarnation est-il accompagné d’un trouble semblable à celui qui a lieu à la sortie du corps ? 

Beaucoup plus grand et surtout plus long. A la mort, l’Esprit sort de l’esclavage ; à la naissance, il y rentre. 

L’instant où un Esprit doit s’incarner est-il pour lui un instant solennel ? Accomplit-il cet acte comme une chose grave et importante pour lui ? 

Il est comme un voyageur qui s’embarque pour une traversée périlleuse, et qui ne sait s’il ne doit pas trouver la mort dans les vagues qu’il affronte. Le voyageur qui s’embarque sait à quels périls il s’expose, mais il ne sait s’il fera naufrage ; il en est ainsi de l’Esprit : il connaît le genre des épreuves auxquelles il se soumet, mais il ne sait s’il succombera. De même que la mort du corps est une sorte de renaissance pour l’Esprit, la réincarnation est pour celui-ci une sorte de mort, ou plutôt d’exil et de claustration. Il quitte le monde des Esprits pour le monde corporel, comme l’homme quitte le monde corporel pour le monde des Esprits. 

L’Esprit sait qu’il se réincarnera, comme l’homme sait qu’il mourra ; mais, comme celui-ci, il n’en a conscience qu’au dernier moment, quand le temps voulu est arrivé ; alors, à ce moment suprême, le trouble s’empare de lui, comme chez l’homme qui est à l’agonie, et ce trouble persiste jusqu’à ce que la nouvelle existence soit nettement formée. Les approches de la réincarnation sont une sorte d’agonie pour l’Esprit. 

 

 

 

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Publié dans:REINCARNATION |on 25 août, 2010 |Pas de commentaires »

EXISTENCE CORPORELLE

 EXISTENCE CORPORELLE dans REINCARNATION 000206AE L’Esprit se souvient-il de son existence corporelle ? 

Oui, c’est-à-dire qu’ayant vécu plusieurs fois comme homme, il se rappelle ce qu’il a été, et je t’assure que, parfois, il rit de pitié de lui-même. 

Comme l’homme qui a atteint l’âge de raison rit des folies de sa jeunesse ou des puérilités de son enfance. 

Le souvenir de l’existence corporelle se présente-t-il à l’Esprit d’une manière complète et inopinée après la mort ? 

Non, il lui revient peu à peu, comme quelque chose qui sort du brouillard, et à mesure qu’il y fixe son attention. 

L’Esprit se souvient-il, en détail, de tous les événements de sa vie ; en embrasse-t-il l’ensemble d’un coup d’oeil rétrospectif ? 

Il se souvient des choses en raison des conséquences qu’elles ont sur son état d’Esprit ; mais tu conçois qu’il y a des circonstances de sa vie auxquelles il n’attache aucune importance, et dont il ne cherche même pas à se souvenir.   

- Pourrait-il s’en souvenir s’il le voulait ? 

Il peut se souvenir des détails et des incidents les plus minutieux, soit des événements, soit même de ses pensées ; mais quand c’est sans utilité il ne le fait pas. 

  - Entrevoit-il le but de la vie terrestre par rapport à la vie future ? 

Assurément il le voit et le comprend bien mieux que du vivant de son corps ; il comprend le besoin d’épuration pour arriver à l’infini, et il sait qu’à chaque existence il laisse quelques impuretés. 

Comment la vie passée se retrace-t-elle à la mémoire de l’Esprit ? Est-ce par un effort de son imagination ou comme un tableau qu’il a devant les yeux ? 

L’un et l’autre ; tous les actes dont il a intérêt à se souvenir sont pour lui comme s’ils étaient présents ; les autres sont plus ou moins dans le vague de la pensée, ou tout à fait oubliés. Plus il est dématérialisé, moins il attache d’importance aux choses matérielles. Tu fais souvent l’évocation d’un Esprit errant qui vient de quitter la terre et qui ne se rappelle pas les noms des personnes qu’il aimait, ni bien des détails qui, pour toi, paraissent importants ; il s’en soucie peu et cela tombe dans l’oubli. Ce dont il se rappelle très bien, ce sont les faits principaux qui 

l’aident à s’améliorer. 

L’Esprit se souvient-il de toutes les existences qui ont précédé la dernière qu’il vient de quitter ? 

Tout son passé se déroule devant lui, comme les étapes qu’a parcourues le voyageur ; mais, nous l’avons dit, il ne se souvient pas d’une manière absolue de tous les actes ; il s’en souvient en raison de l’influence qu’ils ont sur son état présent. Quant aux premières existences, celles qu’on peut regarder comme l’enfance de l’Esprit, elles se perdent dans le vague et disparaissent dans la nuit de l’oubli. 

Comment l’Esprit considère-t-il le corps qu’il vient de quitter ? 

Comme un mauvais habit qui le gênait et dont il est heureux d’être débarrassé.   

- Quel sentiment lui fait éprouver la vue de son corps en décomposition ? 

Presque toujours de l’indifférence, comme pour une chose à laquelle il ne tient plus. 

Au bout d’un certain laps de temps, l’Esprit reconnaît-il des ossements ou autres objets comme lui ayant appartenu ? 

Quelquefois ; cela dépend du point de vue plus ou moins élevé sous lequel il considère les choses terrestres. 

  Le respect que l’on a pour les choses matérielles qui restent de l’Esprit attire-t-il son attention sur ces mêmes objets, et voit-il ce respect avec plaisir ? 

L’Esprit est toujours heureux du souvenir qu’on a de lui ; les choses que l’on conserve de lui le rappellent à la mémoire, mais c’est la pensée qui l’attire vers vous, et non ces objets.   

L’Esprit s’intéresse-t-il encore aux travaux qui se font sur la terre, au progrès des arts et des sciences ? 

Cela dépend de son élévation ou de la mission qu’il peut avoir à remplir. Ce qui vous paraît magnifique est souvent bien peu de choses pour certains Esprits ; ils l’admirent, comme le savant admire l’ouvrage d’un écolier. Il examine ce qui peut prouver l’élévation des Esprits incarnés et leurs progrès. 

  

Les Esprits, après la mort, conservent-ils l’amour de la patrie ? 

C’est toujours le même principe : pour les Esprits élevés la patrie c’est l’univers ; sur la terre, elle est où ils ont le plus de personnes sympathiques. 

La situation des Esprits et leur manière de voir les choses varient à l’infini en raison du degré de leur développement moral et intellectuel. Les Esprits d’un ordre élevé ne font généralement sur la terre que des séjours de courte durée ; tout ce qui s’y fait est si mesquin en comparaison des grandeurs de l’infini, les choses auxquelles les hommes attachent le plus d’importance sont si puériles à leurs yeux, qu’ils y trouvent peu d’attraits, à moins qu’ils n’y soient appelés en vue de concourir au progrès de l’humanité. Les Esprits d’un ordre moyen y séjournent plus fréquemment, quoiqu’ils considèrent les choses d’un point de vue plus élevé que de leur vivant. 

Les Esprits vulgaires y sont en quelque sorte sédentaires, et constituent la masse de la population ambiante du monde invisible ; ils ont conservé à peu de chose près les mêmes idées, les mêmes goûts et les mêmes penchants qu’ils avaient sous leur enveloppe corporelle ; ils se mêlent à nos réunions, à nos affaires, à nos amusements, auxquels ils prennent une part plus ou moins active, selon leur caractère. Ne pouvant satisfaire leurs passions, ils jouissent de ceux qui s’y abandonnent et les y excitent. Dans le nombre, il en est de plus sérieux qui voient et observent pour s’instruire et se perfectionner.

 

 

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Publié dans:REINCARNATION |on 25 août, 2010 |Pas de commentaires »

La progression

 La progression dans REINCARNATION 000206ADDans l’état errant, l’Esprit étudiant les diverses conditions dans lesquelles il pourra progresser, comment pense-t-il pouvoir le faire en naissant, par exemple, parmi les peuples cannibales ? Ce ne sont pas les Esprits déjà avancés qui naissent parmi les cannibales, mais des Esprits de la nature de ceux des cannibales ou qui leur sont inférieures. 

Nous savons que nos anthropophages ne sont pas au dernier degré de l’échelle, et qu’il y a des mondes où l’abrutissement et la férocité n’ont pas d’analogue sur la terre. Ces Esprits sont donc encore inférieurs aux plus inférieurs de notre monde, et venir parmi nos sauvages, c’est pour eux un progrès, comme ce serait un progrès pour nos anthropophages d’exercer parmi nous une profession qui les obligerait à verser le sang. S’ils ne visent pas plus haut, c’est que leur infériorité morale ne leur permet pas de comprendre un progrès plus complet. L’Esprit ne peut avancer que graduellement ; il ne peut franchir d’un bond la distance qui sépare la barbarie de la civilisation, et c’est en cela que nous voyons une des nécessités de la réincarnation, qui est bien véritablement selon la justice de Dieu ; autrement, que deviendraient ces millions d’êtres qui meurent chaque jour dans le dernier état de dégradation, s’ils n’avaient les moyens d’atteindre à la supériorité ? Pourquoi Dieu les auraient-ils déshérités des faveurs accordées aux autres hommes ? 

Des Esprits venant d’un monde inférieur à la terre, ou d’un peuple très arriéré, comme les cannibales, par exemple, pourraient-ils naître parmi nos peuples civilisés ? 

« Oui, il y en a qui se fourvoient en voulant monter trop haut ; mais alors ils sont déplacés parmi vous, parce qu’ils ont des moeurs et des instincts qui jurent avec les vôtres. » 

Ces êtres nous donnent le triste spectacle de la férocité au milieu de la civilisation ; en retournant parmi les cannibales, ce ne sera pas une déchéance, ils ne feront que reprendre leur place et ils y gagneront peut-être encore. 

Un homme appartenant à une race civilisée pourrait-il, par expiation, être réincarné dans une race sauvage ? 

« Oui, mais cela dépend du genre d’expiation ; un maître qui aura été dur pour ses esclaves pourra devenir esclave à son tour et subir les mauvais traitements qu’il aura fait endurer. Celui qui a commandé à une époque peut, dans une nouvelle existence, obéir à ceux-là mêmes qui se courbaient sous sa volonté. C’est une expiation s’il a abusé de son pouvoir, et Dieu peut la lui imposer. Un bon Esprit peut aussi, pour les faire avancer, choisir une existence influente parmi ces peuples, et alors c’est une mission. »

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