La souffrance

Les souffrances d’ici-bas sont quelque fois indépendantes de nous, mais beaucoup sont les conséquences de notre volonté. Qu’on remonte à la source, et l’on verra que le plus grand nombre est la suite de causes que nous aurions pu éviter. Que de maux, que d’infirmités, l’homme ne doit-il pas à ses excès, à son ambition, à des passions en un mot . 

L’homme qui aurait toujours vécu sobrement, qui n’aurait abusé de rien, qui aurait toujours été simple dans ses gouts, modeste dans ses désirs, s’épargnerait bien des tribulations. Il en est de même de l’Esprit ; les souffrances qu’il endures sont toujours la conséquence de la manière dont il a vécu sur la terre ; il n’aura plus sans doute la goutte et les rhumatismes, mais il ara d’autres souffrances qui ne valent pas mieux. 

Nous avons vu que ses souffrances sont le résultat des liens qui existent encore entre lui et la matière ; que plus il est dégagé de l’influence de la matière, autrement di plus il est dématérialisé, moins il a de sensations pénibles ; or, il dépend de lui de s’affranchir de cette influence dès cette vie ; il a son libre arbitre et, par conséquent, le choix entre faire et ne pas faire ; qu’il dompte ses passions animales, qu’il n’ait ni haine, ni envie, ni jalousie, ni orgueil ; qu’il ne soit pas dominé par l’égoïsme ; qu’il purifie son âme par les bons sentiments ; qu’il fasse le bien ; qu’il n’attache aux choses de ce monde que l’importance qu’elles méritent, alors, même sous son enveloppe corporelle, il est déjà épuré, il est déjà dégagé de la matière, et quand il quitte cette enveloppe, il n’en subit plus l’influence ; les souffrances physiques qu’il a éprouvées ne lui laissent aucun souvenir pénible ; il ne lui en reste aucune impression désagréable, parce qu’elle n’ont affecté que le corps et non l’Esprit ; il est heureux d’en être délivré, et le calme de sa conscience l’affranchit  de toute souffrance morale.

Nous en avons interrogé des milliers, ayant appartenu à tous les rangs de la société à toutes les positions sociales ; nous les avons étudiés à toutes les périodes de leur vie spirite, depuis l’instant où ils ont quitté leur corps ; nous les avons suivis pas à pas dans cette vie d’outre-tombe pour observer les changements qui s’opéraient en eux, dans leurs idées, dans leurs sensations, et sous ce rapport les hommes les plus vulgaires ne sont pas ceux qui nous ont fourni les sujets d’étude les moins précieux. 

Or, nous avons toujours vu que les souffrances sont en rapport avec la conduite dont ils subissent les conséquences, et que cette nouvelle existence est la source d’un bonheur ineffable pour ceux qui ont suivi la bonne route ; d’où il suit que ceux qui souffrent, c’est qu’ils l’ont bien voulu, et qu’ils ne doivent s’en prendre qu’à eux, tout aussi bien dans l’autre monde que dans celui-ci. 

La souffrance dans AME tfx7f1zr

~ ~ ~     Les causes premières d’Allan Kardec   ~ ~ ~      

 

Publié dans : AME |le 23 août, 2010 |Pas de Commentaires »

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